jeudi 6 juillet 2023

Ce président (s’il sert à quelque chose ?) Doit agir fermement car il est assis sur une bombe à retardement !?

 

Après le chaos, Emmanuel Macron au pied du mur

Après les émeutes, le président aura-t-il l’autorité pour mener à bien la bataille morale et régalienne dont la France a plus que jamais besoin ?

CES INCIDENTS D’EMEUTES GRAVES NE SONT QUE LA REALITE D’UN PAYS MAL GOUVERNE ET MAL PROTEGE PAR UN DIRIGEANT POURTANT REELU A QUI LES FRANÇAIS ONT DONNE TROP DE POUVOIR QU’IL UTILISE MAL (OU PAS DU TOUT ?!)

Le président est-il trop mou ? Côté pile, Emmanuel Macron exalte la « figure du roi » bien plus qu'il n'adhère à la thèse de la présidence normale. Une incarnation qu'il soigne sitôt élu, remontant les Champs-Élysées dans un command-car, désavouant son chef d'état-major des armées, épousant le discours de l'ordre et du respect des valeurs républicaines et qu'il cultive au gré des crises dans les conseils de défense, mettant sous pression son gouvernement. Côté face, un dirigeant pourtant garant des institutions qui cède à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en abandonnant le projet d'aéroport, déverse 10 milliards d'euros pour calmer les Gilets jaunes, achète la paix en Corse en négociant avec les nationalistes. Alors que la politique du « en même temps » et le cabotage législatif le réduisent à l'impuissance, le chef de l'État semble incapable d'enrayer la défaillance des services publics et de maîtriser l'immigration et l'insécurité. Las, le voilà contraint de mobiliser plusieurs nuits durant près de 45 000 forces de l'ordre pour tenter d'intercepter quelques milliers d'émeutiers, pour beaucoup des mineurs, prêts à mettre à sac le pays.

Les images ont fait l'effet d'une déflagration. Les violences dans la foulée du décès du jeune conducteur à Nanterre le 27 juin ont surgi comme « une tornade, un ouragan », décrit-on dans le premier cercle d'Emmanuel Macron. « Un choc extrêmement brutal et soudain qui laisse derrière lui des dégâts, un champ de ruines. » Encore galvanisé par les bains de foule de sa tournée marseillaise, le président ne mesure pas tout de suite la gravité du moment, quand, le 28 juin, il se rend avec son épouse au concert parisien d'Elton John, alors que les forces de sécurité tentent de contenir les saccages en cours dans des dizaines de quartiers et de villes de France. « C'est son côté Petit Prince qui se croit sur une autre planète… Quelle absence de sensibilité criante ! » proteste un conseiller de l'ombre. Même les premiers mots sont mal choisis, mal calibrés. Après avoir épousé la compassion du pays, le chef de l'État cite certes la responsabilité des parents, mais cible surtout les réseaux sociaux et les jeux vidéo, presque robotique, comme s'il refoulait la dimension holistique et culturelle du phénomène. « Le message n'était pas le bon. On avait l'impression que, parce que tu joues à Fortnite, tu vas brûler des écoles », s'offusque un stratège. Loin, très loin de la prise de parole quasi souveraine d'un Jacques Chirac, en 2005, parlant d'une « crise de sens, de repères, d'identité ».

Décalé. Le président et son épouse assistent au concert d’adieu d’Elton John à l’Accor Arena de Bercy, le 28 juin, alors que les quartiers s’embrasent.

Demande d'ordre. Il faut toutefois reconnaître à Emmanuel Macron qu'il est plus aisé de déclarer la guerre à un virus qu'à une jeunesse en perdition qui dévalise des magasins Nike ou défonce le domicile d'un maire avec une voiture-bélier. Et quand 3 000 individus sont interpellés en cinq jours dans une démocratie, c'est que l'heure est grave. Les blindés, les drones, les camions lanceurs d'eau, les hélicoptères ont été dépêchés pour réprimer la rage nocturne des jeunes rebelles. La réponse sécuritaire graduée a fonctionné, le gouvernement a pu éviter d'en passer par des couvre-feux ou l'instauration de l'état d'urgence réclamés par Les Républicains et Reconquête !. De toute évidence, les forces de l'ordre n'avaient pas les moyens de le faire respecter. Rien de plus dévastateur qu'une décision de cette ampleur qui ne saurait être appliquée. Face à cet insoutenable spectacle, les parlementaires du camp Macron ont au moins retenu une leçon : la demande d'ordre, de fermeté et de discipline réclamée de manière unanime par la population. « On a senti un moment de bascule de l'opinion publique, y compris dans les territoires plus à gauche, relève Aurore Bergé, cheffe de file du groupe Renaissance à l'Assemblée. Il faut s'en saisir avec clarté pour éviter une bascule électorale en faveur du Rassemblement national. »

Dit autrement : Emmanuel Macron, réveillez-vous ! Après les appels au calme, la réponse pénale et le soutien apporté aux maires, le président se retrouve au pied du mur, mis au défi de formuler une réponse politique au bon niveau. Le premier des Marcheurs avait bâti sa doctrine politique sur la lutte contre « l'assignation à résidence », décrit la Seine-Saint-Denis comme « la Californie sans le soleil », les crédits alloués à la rénovation urbaine ont plus que doublé sous sa présidence, et voilà que les quartiers populaires se rappellent à son bon souvenir. Mais il ne faut pas s'y tromper : l'éruption de la fin juin n'aurait rien à voir avec les émeutes des banlieues de 2005, affirme-t-on à l'Élysée. Son équipe fait d'ailleurs savoir que la France ne serait pas un cas isolé : des violences éclatent aussi ici ou là au Canada ou en Suisse, dans d'autres pays occidentaux.

Régalien. Emmanuel Macron a piloté à Beauvau la cellule interministérielle de crise, en présence du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et de celui de la Justice, Éric Dupond-Moretti (à dr.), le 30 juin.

Autour du chef de l'État, la lecture de ces saccages et pillages diverge. « On doit identifier un panel de solutions sans tomber dans la caricature d'un nouveau plan à coups de milliards d'euros pour les banlieues, ou d'une coupe dans les aides au logement pour les familles de délinquants », indique-t-on au Château. Certains conseillers du président ont pris langue avec Jean-Louis Borloo, le père de la rénovation urbaine, auteur d'un rapport fourni qu'Emmanuel Macron avait choisi d'enterrer en 2018. Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement, ancien maire de Clichy-sous-Bois, appelle à entendre la colère légitime à la suite de la mort du jeune Nahel et à redoubler d'attention à l'égard des quartiers : « On ne peut pas laisser les gamins rentrer chez eux comme si de rien n'était. »

Décennies d'errance. Pour d'autres, la réponse ne doit plus être sociale mais répressive. « Il faut rappeler les règles les plus élémentaires à tout le monde. Là où on a la main qui tremble, ce sont les fauteurs de troubles qui la reprendront », embraie le député Renaissance des Yvelines Karl Olive, proche du président. Pour l'ancien maire de Poissy, « il faut brandir la menace radicale du portefeuille » en retirant par exemple des aides facultatives aux familles de mineurs délinquants. Une mesure qu'il a tenté de mettre en place dans sa ville, en vain : le tribunal administratif, saisi par la Ligue des droits de l'homme, vient de l'invalider.

Au-delà du législatif, du réglementaire et de l'affichage, c'est surtout en matière régalienne, civilisationnelle et culturelle que le chef de l'État va devoir tenter de rattraper le retard pris par des décennies d'errance. « Il faut assumer d'en passer par la recivilisation à la fois en réarmant l'école façon Jules Ferry et en remettant au cœur le sujet de l'autorité parentale », enjoint un ex-conseiller élyséen, favorable à un « agenda des valeurs républicaines ». « Réarmer la force morale du pays en misant sur la régulation sociale », abonde un collaborateur, au risque que ces grandes formules paraissent déjà dépassées. En septembre, les états généraux de l'information prendront une dimension nouvelle, puisque le locataire de l'Élysée entend s'atteler à la régulation de l'audiovisuel. « On a un service public qui n'exerce plus ses missions, et des télévisions privées qui encouragent la tribalisation. Le passage de la société de la télévision à la société de l'écran a aussi contribué à détruire notre imaginaire commun », fait observer un fidèle, ciblant l'empire Bolloré et l'émission Touche pas à mon poste. Une manière de faire diversion?

Vaine prescience. Hasard ou pas, cette nouvelle crise survient alors qu'une loi de programmation pour la Justice est examinée à l'Assemblée et qu'un texte sur l'immigration est en préparation. Emmanuel Macron, qui a le sens du tragique de l'Histoire, vient surtout d'intégrer le phénomène de décivilisation à son vocabulaire et à son analyse, quelques semaines avant le déclenchement des émeutes. Le diagnostic était donc déjà posé, insiste son entourage. Une sorte de prescience, comme lors de l'assassinat de Samuel Paty, en 2020, survenu quelques jours après son discours des Mureaux sur le séparatisme.

Terrorisme, Gilets jaunes, épidémie, retour de la guerre en Europe, manifestations contre la réforme des retraites, émeutes… Depuis 2017, les Français se sont habitués à la récurrence de grands bouleversements. « Les LR ayant refusé toute alliance ou coalition avec nous, le parti de l'ordre, c'est celui du gouvernement, veut pourtant croire Stéphane Séjourné, eurodéputé et secrétaire général de Renaissance. Car nous seuls pouvons porter une parole performative. » La gestion de crise, discipline favorite de cette présidence virile, agit toutefois comme un paravent qui dissimule de moins en moins la perte structurelle d'autorité de l'État et du pouvoir. La fameuse « décadence » décrite cruellement par Laurent Wauquiez. « Ces violences sont l'illustration de plus d'un affaiblissement grandissant des pouvoirs publics, d'une perte de repères. La distance entre chaque crise se réduit, et chacune d'elles prend sa source dans une forme d'impuissance publique », s'alarme Gilles Le Gendre, député Renaissance, qui plaide pour une initiative politique de grande ampleur pour résorber la fracture démocratique.

« Refaire nation. Reste un questionnement. Emmanuel Macron est-il le fruit de cette perte de sens ou l'un de ses moteurs ? Son élection en 2017 résulte d'un effondrement du cadre partisan traditionnel gauche-droite. Le président a prospéré sur plusieurs phénomènes de destruction, sur une vague de dégagisme, sans prendre la peine de bâtir une nouvelle structure. « Il veut fortifier le bloc central républicain face à ceux qui portent un contre-projet révolutionnaire. Il est convaincu que, face à ceux qui veulent aujourd'hui dissocier la France de la République, il faut à tout prix faire en sorte que la République reste un régime et un projet », affirme un conseiller. Reconstruire un champ commun, « refaire nation », là où tant de rituels fédérateurs se sont effondrés, au nom de la « transformation », du « progressisme » à tous crins, d'une vision technocratique. « Il faut tenir bon sur les règles qui fondent la vie en société », exhorte le maire de Montpellier, Michaël Delafosse (un entretien à consulter sur lepoint.fr).

Sous le mandat d'Emmanuel Macron, les ruptures technologiques, climatiques et géopolitiques se sont aussi accélérées. « Il les avait toutes théorisées, mais il n'imaginait pas qu'il les vivrait toutes une fois au pouvoir », réalise un compagnon de route. En 2015, devant les Gracques, Emmanuel Macron pointait déjà « la perte de repères dans nos représentations collectives, dans notre imaginaire social », « les petites compromissions que nous avons prises avec ce qu'est la République dans sa densité, dans sa totalité, c'est-à-dire un esprit d'exigence où chacun doit quelque chose à la collectivité, de se tenir debout, de respecter des règles et des droits ». « La sécurité ne menace pas la liberté, elle en est la condition. » C'était quelques jours après les attentats du 13 novembre.

Ce président bavard et s’écoutant parler comme nos bienpensants donneurs de leçons de tous bords qui veulent passer pour des conseilleurs hypocrites sachant tout ce qui est loin d’être la réalité car n’étant que de lamentables politiciens qui ne sont pas les payeurs au point qu’ils ont réussi en + de 40 ans à mettre notre pays en seconde zone que l’on n‘écoute plus à l’international !?

Notre petit « dit Chef d’Etat » se prenant vraiment pour un monarque qu’il n’est pas sans couronne n’a rien fait de probant car se regardant le nombril mais à sa décharge ce n’est pas la faute de cette « macronie » car avant avec son parti politique fantôme cela dure depuis + de 40 ans, mais de la faute des Français lambda incurables qui ne savent plus voter ni choisir leurs dirigeants !?

Alors oui il est au pied du mur mais depuis 2018 déjà avec les problèmes des gilets jaunes et multiples manifestations quelque fois violentes et grèves qui ont suivies !?

Et comme une partie de Français peut être pleutres par crainte du lendemain pas majoritaire l’ont réélu jusqu’en 2027 cela a abouti à faire déborder le vase trop plein de mécontentements divers envers ce président que beaucoup n’aiment pas car les dédaignant n’étant pas de leur monde voire les insultant et en plus et n’aimant pas le régalien dont il ne s’occupe pas ajouter à une insécurité dans leurs vies quotidiennes qui augmente !?

Car là cela fait trop et depuis trop longtemps donc c’est aux Français à demander un vrai changement qu’ils réclament depuis des décennies !?

Nos dirigeants président 1ere ministre et gouvernements lamentables inféodés à ce pouvoir ont beaucoup de chance car certains français avalent tout mais cela ne durera pas il faut qu’ils prennent bien garde car ce volcan endormi peut se réveiller !?

Jdeclef 06/07/2023 10h36

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