beurk !?
Les législatives vues de
l’étranger : des promesses démagogiques et des dépenses non financées
çà on le savait inutile d’enfoncer ce clou rouillé CAR ON AVALE TOUT EN France
CHEZ LES FRANÇAIS (de peu ou d’en bas comme disent nos présidents passés et présents qui nous dédaignent !?)
LA REVUE DE
PRESSE DES IDÉES. La presse note le retour de la vieille politique qui consiste
à dépenser toujours plus pour doper la consommation.
Publié le
24/06/2024 à 13h00
The Economist juge les promesses de campagne du
Rassemblement national (RN) et du Nouveau Front populaire (NFP) démagogiques et
irréalistes, Roger Cohen dresse un parallèle entre l'inquiétude face à
l'immigration en France et aux États-Unis et Die
Presse a croisé François Hollande en campagne sur le marché de
Tulle. La revue de presse sur la campagne des législatives françaises de Brice
Couturier.
Les calculs de The Economist sur les campagnes du
RN et du NFP
Dans un article titré « L'irresponsabilité
de l'extrême gauche et de l'extrême droite en France », l'hebdomadaire
britannique The
Economist évalue le coût financier des programmes respectifs du RN
et du NFP. Dans les deux cas, on renouerait avec la vieille politique
économique « taxer et dépenser »,
censée booster la croissance en dopant la consommation des ménages.
Certes, note The Economist, les promesses de campagne de Marine
Le Pen en 2022 sont passées à la trappe. Elles auraient coûté
102 milliards d'euros et auraient ajouté 3,5 % au déficit public de
la France par rapport au PIB, alors que celui-ci est déjà anormalement élevé.
Il n'en reste pas moins que l'abaissement de la TVA, de 20 à
5,5 % sur la facture énergétique, qui continue à faire partie des
promesses du RN, priverait l'État de 13,6 milliards d'euros par an de
recettes. Et l'engagement de Jordan Bardella, le
président du RN, de diminuer les charges sociales pesant sur les
salaires coûterait 10,5 milliards.
« À quel point les choses
pourraient-elles mal tourner en France ? »
On comprend pourquoi le candidat du parti d'extrême droite à Matignon parle
à présent de commander un audit sur la situation financière de la France. Il
cherche d'avance un prétexte pour ne pas mettre en œuvre les promesses les plus
démagogiques de son programme, comme le retour du départ en retraite à
62 ans.
Mais le programme d'une gauche désormais dominée par La France insoumise de Jean-Luc
Mélenchon est encore plus ambitieux. Il prétend augmenter le salaire
minimum de 14 % (coût annuel 3,5 milliards), tout en bloquant
certains prix – comme ceux de l'alimentation, réintroduire l'impôt sur la
fortune, augmenter fortement l'impôt sur les successions, créer une « taxe
à la sortie » pour ceux qui voudraient quitter le pays… C'est la recette
d'un « exode des entrepreneurs » et d'une forte poussée du chômage.
« Si l'on est optimiste, on se dit que les politiciens français
tiennent rarement leurs promesses », conclut The Economist. Mais
si l'on est pessimiste, on redoute qu'une France, devenue beaucoup plus
vulnérable que par le passé, ne voie son déficit public, déjà excessif,
s'envoler vers des hauteurs vertigineuses.
En France, comme aux États-Unis, l'attitude envers l'immigration a changé
de manière radicale
Il y a des leçons à prendre aux États-Unis de ce qui vient de se produire en
France, écrit Roger Cohen,
correspondant à Paris du The New York Times.
Il existe à présent en Europe
un « puissant malaise » face à une immigration qui est ressentie
comme une menace sur l'identité. Et c'est sur ce sentiment de dépossession que
capitalisent les partis d'extrême droite, comme le Rassemblement national.
Il y a à peine dix ans, relève Roger Cohen, la chancelière allemande pouvait
assurer « on va y arriver », en accueillant plus d'un million de
réfugiés syriens. Aujourd'hui, une telle confiance en soi paraîtrait
« surréaliste », tant en Europe qu'aux États-Unis.
Les attitudes envers la question migratoire ont, en effet, changé de manière
radicale. On accuse à présent les immigrés de parasiter les dépenses sociales
et d'importer la violence. Le thème du contrôle ou de l'arrêt de l'immigration,
autrefois agité par la seule extrême droite, a glissé au centre des échiquiers
politiques. Tant Macron que Biden ont été obligés d'adopter une ligne plus dure
sur la question. Et Trump surfe sur cette vague. On se souvient de sa
tirade : « Respectons-nous assez nos concitoyens pour protéger nos
propres frontières ? »
Le coup de poker de Macron stupéfie l'Europe
Macron a fait passer, cette année, une loi durcissant les conditions
d'accueil en France. Elle a été jugée immorale par la gauche, insuffisante par
la droite. Biden, évoquant « une crise mondiale des migrations »,
vient de décréter une fermeture provisoire de la frontière avec le Mexique.
Nombre de démocrates l'accusent de faire du copier-coller de la politique
préconisée par Trump. Mais « la décision de Biden reflète le désir de
beaucoup d'Américains qui, comme en France, aspirent à des politiques plus dures
face au nombre record d'immigrants entrant dans le pays. »
En France, Macron a accusé l'alliance de gauche
d'être « immigrationniste », reprenant à son compte une
expression typique du Rassemblement national. Lui aussi essaie de
récupérer une partie de l'électorat de l'extrême droite. Cela a-t-il une chance
réelle de fonctionner ? interroge Roger Cohen.
Pourquoi ces changements dans les mentalités ? À cause de l'aggravation
des inégalités qui nourrit les frustrations et la colère. « En France, un
modèle social qui a longtemps bien marché s'est révélé incapable de
résoudre les problèmes d'espoir perdu et d'écoles médiocres dans les quartiers
où vivent les immigrés. » Les Arabes et les Noirs s'y sentent comme des
« citoyens de seconde classe ».
Aux États-Unis, une nation d'immigrants, ce qui est en jeu, c'est le fait
que les Blancs non hispaniques vont perdre la majorité au milieu du siècle. En
France, c'est le sentiment que le mode de vie est menacé par l'islam et la peur
des attentats.
En tout cas, on assiste à un fort retour des nations. Et du désir de
frontières.
François Hollande règle ses comptes avec Emmanuel Macron
« Le moment de régler ses comptes
avec son ancien protégé est arrivé » pour François Hollande, aperçu sur le
marché de Tulle en compagnie de son épouse, Julie Gayet, par le correspondant
en France du quotidien autrichien Die Presse.
« Le macronisme, c'est fini, si cela a jamais existé. Ce qu'il a
représenté pendant un certain temps est dépassé », déclare l'ancien
président de la République que sa propre impopularité a empêché de se
représenter. À 70 ans, il postule à un simple mandat de député. Le camp
Macron a renoncé à présenter un candidat contre lui.
Je ne vais pas redire ce que
j’ai déjà dit parce que cela ne semble pas entrer dans les têtes de nos concitoyens
c’est très dommage alors on attendra le 30/06 et le 07/07 sans surprise !?
Les carottes sont cuites et
archi cuites dans un pot au feu indigeste tant pis pour nous on n’a ce que l’on
mérite car on vote si mal depuis + de 40 ans (et avant) qu’il faudra bien payer
l’addition c’est étonnant que cela ne soit pas arrivé avant !?
Car nos politiciens et élus de
tous bords ainsi que nos dirigeants ce n’est pas eux qui paieront car nous les
avons élus et réélus en plus donc sera toujours les petits FRANÇAIS lambda et classes
dites moyennes qui paieront !?
Par exemple ce vieux tribun Mélenchon
qui fait les plateaux télé vociférant avec cette LFI devenue FRONT POPULAIRE et
cette NUPE de gauche il est riche et qui en plus se verrait bien 1er
ministre et même président montre simplement que la classe politique a touché
le fond entrainant les Français vers le gouffre car si stupides !?
On se demande pourquoi on
vote dans notre pays le plus libre du monde cette France libre et démocratique
que çà en devient pitoyable on ne le mérite pas car nous sommes tous trop nuls et
ne savons que râler c’est tout (sur certains qui s’en mettent plein les poches
intouchables ?!)
Jdeclef 24/06/2024 16h21
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