Législatives :
Macron et le fantasme de la coalition des modérés ? Mais pour l’instant il
nous fait perdre un temps précieux ou notre pays va de plus en plus à la dérive
jusqu’en 2027 s’il ne démissionne pas car de toute façon le temps est déjà
perdu et ne se rattrape pas car il faudra au mieux actuellement créer un
nouveau gouvernement avec un 1er ministre fantoche s’il reste en
place avec ce président irresponsable car c’est une honte dans notre pays qui va
déjà si mal vraiment pauvre FRANCE !?
Après
avoir exercé le pouvoir de manière hégémonique puis échoué à décrocher des
alliés pour constituer une majorité, le président se prend à rêver
d’un rassemblement des républicains face aux extrêmes.
Publié le 27/06/2024 à 07h16, mis à jour le
27/06/2024 à 07h33
Emmanuel Macron rêve
d'une coalition à l'allemande, mais elle risque d'être mathématiquement très
compliquée si les résultats sont proches des projections des sondages. © J.E.E/SIPA / SIPA
Vœu pieux ou réelle alternative ?
Faute d'être en mesure de décrocher la majorité absolue le
7 juillet, les représentants du « bloc central », pris en
étau entre le Rassemblement national et ses alliés et le Nouveau Front
populaire, appellent à constituer une coalition de gouvernement qui
rassemblerait les modérés de tous bords. Une sorte de « troisième
voie », partant de l'hypothèse où le parti de Marine
Le Pen échouerait à obtenir 289 sièges au moins, tout comme
la gauche, ainsi que les sondages le prédisent à l'approche du
premier tour.
Le
RN prend le large, la participation grimpe : les enseignements de notre
dernier sondage « On a changé d'univers politique. L'esprit
de responsabilité doit prévaloir. La coalition qu'on n'a pas obtenue par la
parole, on peut la forcer par les urnes », dit-on à l'Élysée, où le
système politique allemand fait désormais figure de modèle.
Mains tendues et débauchages
Une gageure, tant les sept années de macronisme ont donné à voir une
gouvernance verticale, faisant fi des corps intermédiaires comme des
oppositions politiques. Le chef de l'État, se posant au centre de l'échiquier
politique, a cherché à détruire le Parti socialiste et Les Républicains, jamais
à composer avec eux. Ces partis le lui ont bien rendu, il faut le dire, en
refusant à plusieurs reprises les quelques timides mains tendues. Les
débauchages à répétition, notamment à droite, ont fini de nourrir un sentiment
d'humiliation très puissant, source aujourd'hui d'une rupture profonde entre le
camp au pouvoir et des personnalités pourtant a priori compatibles – ou pas
loin de l'être –, comme Valérie Pécresse, Gérard Larcher,
Xavier Bertrand ou Bernard
Cazeneuve.
Valérie
Pécresse : « La droite républicaine est le seul vote utile » L'ode
à la coalition, dans cette campagne précipitée, vise à donner l'illusion
qu'Emmanuel Macron aurait changé d'état d'esprit. Dans sa lettre aux Français, le
président dit vouloir construire après ces législatives un gouvernement qui
réunirait « les républicains de sensibilités diverses qui auront su par
leur courage s'opposer aux extrêmes ». Des appels qui, pour l'heure,
restent sans réponse : les LR « non-ciottistes » campent une
ligne d'indépendance et les sociaux-démocrates en rupture de ban avec l'accord
de gauche n'ont pas pour autant rallié le locataire de l'Élysée, dont la force
d'attraction se retrouve considérablement diminuée.
« Emmanuel Macron est en situation de récupérer peu de gens. Qui veut
encore s'afficher avec lui ? » s'interrogeait à voix haute un
ancien Premier ministre, il y a quelques jours. La manœuvre qui consiste à
mettre en avant un chimérique rassemblement vise aussi à piéger ces
représentants politiques, qui seraient donc astreints à choisir entre les
extrêmes ou le « bloc central », au risque de se retrouver broyés.
J’ai déjà proposé dix fois à Valérie Rabault
(PS) d’être ministre ! Si elle a refusé jusqu’alors, je ne vois pas
comment elle pourrait accepter maintenant.Un
membre du gouvernement
Sur le terrain, la perspective d'une large alliance anti-RN et anti-LFI
peine à convaincre. « Les gens doutent qu'on puisse y arriver, et nous
demandent avec qui nous pourrions gouverner. Nous n'avons pas de réponse à leur
apporter », témoigne un député Renaissance qui se bat pour sauver son
siège. Édouard Philippe plaide pour une
coalition allant de « la droite conservatrice à la gauche
sociale-démocrate », Clément Beaune a parlé de « majorité
alternative inédite à construire » à même de créer une « coalition
avec des partis écologistes, socialistes, républicains modérés,
centristes ». « Bon courage, car personne n'y
croit ! » fait-on observer hors micro, quand un ministre de
premier plan parle d'une « vaste blague » qui viserait à « se
rassurer collectivement » alors qu'en réalité « ça ne tient
pas ». « J'ai déjà proposé dix fois à Valérie Rabault (PS) d'être
ministre, confie-t-il. Si elle a refusé jusqu'alors, je ne vois pas comment
elle pourrait accepter maintenant. »
Bruno
Le Maire : « Mes plus grands combats politiques sont devant
moi » La donne peut-elle changer au lendemain du
scrutin ? Encore faut-il que les candidats « Ensemble pour la
République », la nouvelle bannière des soutiens d'Emmanuel Macron,
puissent sauver les meubles. Arithmétiquement, la majorité présidentielle
va revenir à l'Assemblée encore moins puissante qu'elle ne l'était, peut-être
deux fois moins nombreuse. Les enquêtes d'opinion lui prédisent en effet
une centaine de sièges, contre 250 actuellement. Reste que, dans
environ 70 circonscriptions sur 577, les hiérarques
macronistes n'ont investi aucun candidat face à des sortants de
droite ou de gauche considérés comme faisant partie de « l'arc
républicain ». S'ils sont réélus, ces parlementaires pourraient-ils
rejoindre le « bloc central » ? C'est l'objectif. Autres
potentielles forces d'appoint espérées, les futurs députés de gauche non-LFI et
de droite non-Ciotti que la majorité sortante aura aidés à faire élire en se retirant dans certaines
triangulaires, conformément à la stratégie d'entre-deux-tours qui se
dessine.
« On a 15 % de probabilité de victoire. Reste à décoller ensuite à
la louche 20 députés LR, 10 écologistes, quelques
socialistes, et on forme un gouvernement anti-RN avec un Premier
ministre consensuel », spécule une ancienne ministre. Dans cette
configuration, dit-elle, le président du Conseil économique, social et
environnemental (Cese), Thierry Beaudet, pourrait faire figure de recours pour
Matignon. D'autres citent des personnalités respectées comme Bernard Cazeneuve,
Claude Bartolone à gauche ou Gérard Larcher à droite. À moins qu'un profil
plus centriste, un Jean-Louis Borloo ou un François Bayrou, ne soit privilégié.
Couloir de nage
À la présidence, on fait part de contacts déjà établis avec les uns et les
autres en vue d'une possible coalition. Emmanuel Macron a, par exemple,
échangé avec François Hollande, candidat Nouveau Front populaire. « Le
lien n'a jamais été coupé entre les LR, la social-démocratie et nous. Le chef
de l'État est garant de la stabilité et du temps long », fait savoir son
entourage. « La responsabilité pour nous tous sera d'essayer quelque
chose, pose un cadre Renaissance. Les macronistes sauvés, les LR modérés, le
PS, jusqu'aux communistes. Mais ça ne fait pas 289. »
Et cela suppose par ailleurs de fissurer le bloc Nouveau Front populaire, ce
qui n'est pas acquis.
Législatives :
du RN à LFI, ces candidatures qui posent problème Emmanuel Macron
aurait eu mille occasions de poser les jalons de ce projet de coalition,
difficilement réalisable aujourd'hui pour toutes les raisons sus-citées. Si la dissolution avait été un tant
soit peu anticipée, des personnalités comme Raphaël Glucksmann, par
exemple, ou Valérie Pécresse auraient pu y adhérer. « On les a
contactés, mais trop tard, peste un stratège. Tout le monde était déjà parti
dans son couloir de nage ! » Ce député ne décolère pas, lui non plus,
en recensant toutes les opportunités manquées. Il y a un an, constatant
l'impasse de la majorité relative et la droitisation du pays, il avait adressé
une note au chef de l'État lui présentant le plan suivant : recevoir Olivier
Marleix (ex-chef de file des députés LR) et Éric Ciotti (ex-président du parti
LR) à l'Élysée pour leur proposer de bâtir, sur plusieurs mois, un contrat de
gouvernance. En cas d'échec, il aurait pu activer en dernier ressort la
dissolution. Emmanuel Macron ne s'est même pas donné la peine de lui répondre.
Combien sont-ils à lui avoir soufflé depuis des années la solution de la
coalition sans avoir été ni écoutés ni suivis ?
En 2022, dans la foulée de la réélection, Bruno Le Maire avait
travaillé de concert avec son conseiller parlementaire et avec l'ex-député
Thierry Solère sur la carte des circonscriptions, plaidant pour ne pas investir
de candidats macronistes face à une quarantaine de députés LR sortants jugés
compatibles. Le ministre de l'Économie était allé défendre sa proposition
auprès de Richard Ferrand, grognard du président, à l'époque chargé des
investitures pour la majorité. « Je vais te créer des blocs macronistes,
des blocs de granit », avait-il argué. Résultat : tous ces députés LR
se sont retrouvés avec des candidats face à eux. Et la macronie a perdu la
majorité absolue.
Le président a continué à décider de tout,
tout seul avec Alexis Kohler.Un proche
Cette majorité relative aurait ensuite pu être l'occasion de créer du
consensus et de s'élargir à de nouveaux alliés. Sauf que le président
« n'en a tiré aucun enseignement, il a continué de décider de tout, tout
seul avec Alexis Kohler [le secrétaire général de l'Élysée, NDLR] »,
griffe un proche. Légiférer est devenu un cauchemar, Élisabeth Borne, Première
ministre du début du second quinquennat, n'ayant le choix que de déclencher des
49.3 impopulaires ou d'arracher des laborieux accords au cas par cas, texte par
texte.
Gabriel
Attal, « sauveur » de la macronie (mais pas de Macron) ?
« On a quand même été bien cons de
ne pas réussir à construire une majorité alors qu'il nous
manquait 40 députés ! On se retrouve désormais à devoir faire ce
qu'on n'a pas réussi à réaliser en deux ans, de façon accélérée », éructe
un ex-ministre. À l'époque, un certain Olaf Scholz, chancelier allemand à la
tête d'une coalition tripartite (sociaux-démocrates, écologistes, libéraux),
avait envié la situation de son homologue Emmanuel Macron. « Si je
pouvais avoir la même configuration que toi, je prendrais tout de
suite », avait-il jalousé. En dira-t-il autant, au soir du
7 juillet ?
Naturellement ce n’est que des
élections législatives qui se transformeront artificiellement en fausses élections
présidentielles car certains Français lambda voteront RN simplement pour le
contrer le président et sa « macronnie » fantôme alors que lui
justement soit disant voulait lutter contre l’extrême droite le Peniste et ce
jeune BARDELLA fringant alors que c’est toutes les extrêmes qui sont
dangereuses et notamment la gauche bien plus déjantée plus pire avec cette LFI
NUPES mélenchoniste et son leader vindicatif qui ne rêve que d’être président ce
vieux tribun illuminé contre tous ne pensant qu’à lui !?
Moi depuis le début en 2017
je n’ai pas cru à ce président et sa « macronie » tirée au sort
arrivé par de fait à cause de la défection de son prédécesseur Hollande qui n’a
pas voulu se représenter et malgré cela en 2022 il a été réélu pour notre
malheur par des Français que ne savent plus voter ou choisir correctement leurs
politiciens élus et leurs dirigeants depuis + de 40ans çà c’est la réalité et
maintenant qui nous a gratifié de cette dissolution inutile par peut être un
orgueil mal placé un folie car il n’avait pas besoin de le faire puisqu’élu
jusqu’en 2027 par notre constitution !?
Maintenant la France est
regardée à la loupe à l’internationale par nos partenaires et opposants à l’étranger
économiquement et bien sur aussi militairement car étant une puissance nucléaire
de cette Europe dite UNIE avec l’Angleterre d’ailleurs pas en meilleure santé
politique et près de changer de gouvernement avec un 1er ministre
près de la sortie et des USA aussi en campagne électorale entre leurs 2 ex vieux
présidents !?
Ce qui me console bien que
ma voix n’ait que peu d’importance car j’ai assez honte comme cela ayant connu
tous nos présidents passés c’est que notre président démissionne mais je n’y crois
pas par son attitude car il n’aime pas les Français passant son temps à les dédaigner
en se moquant d’eux alors attendons comme des naïfs les dates de ses élections
du 30/6 et 07/7 pour commenter encore cette gabegie !?
Jdeclef 27/06/2024 17h22
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