mercredi 12 juin 2024

Le président c’est planté il a perdu alors qu’il démissionne cela nous fera économiser 3 ans de perdu s’il reste don ce serait un geste intelligent ou il mettrait de côté son ego et sa procrastination pathologique car les Français n’en veulent plus comme président et cela calmera peut-être les esprits chagrin frondeurs ou indisciplinés dans un courant ou l’insécurité dans la vie des Français augmente !?

 

Comment l’appareil d’État se prépare à la victoire du RN Oui mais le président lui est toujours là jusqu’en 2027 à moins qu’un miracle arrive et qu’il démissionne car là au moins on changera tout (faut-il encore que les Français votent mieux car de toute façon il ne peut entre réélu en 2027 (Ca gagnerait du temps qu’on est en train de perdre comme notre bon sens !?)

ENQUÊTE. Au service de l’État et de l’intérêt général, les hauts fonctionnaires

C'est un dîner de « potes » de l'ENA dans un grand appartement des beaux quartiers. Celui qui reçoit est un ancien directeur de cabinet de plusieurs ministres importants de Jacques Chirac. Sous l'ère Sarkozy-Hollande-Macron, « et tout en restant fidèle à mes idées, celles des Républicains, même dans l'état de chaos où ils se trouvent », dit-il, il a été bien « servi » et exercé de prestigieuses responsabilités à la tête de l'État, avant de rejoindre récemment son corps d'origine.

« Ce soir-là, on discute des parcours des uns et des autres, de géopolitique. Et puis, petit à petit, évidemment de politique. J'étais soufflé : la plupart des convives, pourtant tous titulaires de gros jobs au sein de l'État, racontaient que, même s'ils ne voteraient jamais RN, ils continueraient à servir loyalement. Tous étaient pourtant dans la rue en 2002 pour défiler contre Le Pen père. Sur le moment, j'étais effaré. Le lendemain, en repensant à ce dîner, je me suis dit qu'effectivement, sauf si on me demandait d'aller fusiller des petits enfants immigrés – c'est une mauvaise plaisanterie, mais de faire quelque chose qui heurte mes valeurs personnelles les plus ancrées… –, je ferais la même chose que mes camarades. Je n'irais évidemment pas faire la cour à leurs ministres, je ne ferais aucun zèle et je procrastinerais peut-être un peu. Mais c'est le jeu de la démocratie : si des lois RN sont votées à l'Assemblée et passent le filtre du Conseil d'État et du Conseil constitutionnel, je ferai mon job de technicien. Nous sommes là pour servir l'État. Nous n'en sommes pas propriétaires. »

« Continuer à dire des vérités qui s'imposent »

À la tête de la Cour des comptes, Pierre Moscovici retourne la même question dans sa tête depuis des semaines : que faire en cas de victoire du RN ? « Autrefois, on pouvait se dire : “Le FN ne passera jamais.” Mais, aujourd'hui, ne pas y réfléchir serait une erreur. » Ancien ministre de Lionel Jospin et de François Hollande, membre du PS pendant des décennies, il est nommé par le président de la République et est irrévocable.

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« Ma seule boussole dans tous les cas de figure, confie Pierre Moscovici, c'est ce que je fais depuis quatre ans, et ce que je ferai jusqu'au terme de mon mandat, de façon totalement impartiale : renforcer l'indépendance de l'institution, la protéger, la rendre plus forte. La Cour a un rôle constitutionnel, celui de vigie des finances publiques et de la bonne gestion publique. Elle doit continuer à dire des vérités qui s'imposent à tous, notamment la nécessité absolue de réduire la dette publique. »

Pour le reste, il analyse les trois attitudes possibles pour un haut fonctionnaire : « S'en aller quand il estime que ses limites morales et personnelles sont franchies ; rester et s'exprimer pour infléchir la politique suivie. Et, enfin, l'adhésion, ou au moins la loyauté, au pouvoir en place. Dans une telle situation, chacun choisirait ses moyens de servir la République », résume-t-il.

« Ne pas abdiquer son indépendance d'esprit »

C'est un long texte qui circule ces jours-ci sur les boucles WhatsApp de certains hauts fonctionnaires. Il date de 2013. Son auteur, Jean-Marc Sauvé, est sans doute l'un des hauts fonctionnaires les plus respectés de ces deux dernières décennies. Un sage qui, à la tête du Conseil d'État ou du secrétariat général du gouvernement, a toujours pris soin de ne jamais dévoiler ses préférences politiques. Il confie aujourd'hui ne pas « avoir les idées claires » sur la séquence politique actuelle. Mais n'a pas oublié ce texte, intitulé « De la déontologie du haut fonctionnaire », qui s'adressait à de jeunes énarques, à un moment où la question d'une victoire du RN ne se posait pas.

Finances publiques : la Cour des comptes s'inquiète du scénario de réduction du déficitSauvé y évoquait longuement les conflits d'intérêts, le pantouflage et… le rapport au politique. Extrait de ce texte qui connaît une seconde jeunesse et pourrait ressembler à la « bible » de la fonction publique en cas de victoire du RN : « Le fonctionnaire doit manifester, à l'égard du pouvoir politique, sa loyauté, parce que ce pouvoir, d'essence démocratique, est investi par la Constitution de la mission de déterminer et conduire la politique de la nation et qu'il dispose, à cette fin, de l'administration. Mais le fonctionnaire n'est pas au service d'une personne, d'un parti ou d'un programme politique. Le fonctionnaire est au service de l'État et de l'intérêt général. Il se doit de servir de manière impartiale, de mettre loyalement sa compétence technique au service des projets, quels qu'ils soient, portés par l'autorité politique. »

Avec cette nuance : « En toutes circonstances, le fonctionnaire doit conserver son impartialité et ne pas abdiquer son indépendance d'esprit. Il ne doit pas faire preuve de “suivisme”, ni renoncer à présenter des mises en garde ou des objections au regard de la bonne administration, de l'efficacité des politiques conduites ou du respect de la règle de droit. »

« De Gaulle, ma colonne vertébrale »

Quand on rend visite à ce préfet qui a toujours appartenu à l'aile dure du RPR pour le sonder sur l'attitude des préfets en cas de victoire du RN, il sourit. Lui ne votera jamais RN par, dit-il, « fidélité à de Gaulle. Je sais que c'est tout à fait suranné de dire ça aujourd'hui. Mais c'est “ma colonne vertébrale” ». S'il ne se fait pas de nœuds dans la tête quant à son attitude personnelle – il doit prochainement prendre sa retraite –, il en appelle à l'histoire.

« En 1981, vous aviez des gens comme André Laignel qui disaient : “Il faut que des têtes tombent.” Certains hauts fonctionnaires de droite ont effectivement été placardisés. Mais, de mémoire, le seul démissionnaire, c'est le général de Boissieu, le gendre de De Gaulle. Il connaissait tout du passé de Mitterrand. Par fidélité au Général, il a mis en scène sa démission. »

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Demain, ce sera la même chose, prédit le préfet : « Il y aura deux, trois types au seuil de la retraite qui prendront la pose. Mais le reste de la machine ne fera pas obstruction. » D'autant moins, selon lui, que dans son ministère, l'Intérieur, ou au ministère des Armées, « il y a déjà des tas de gens de haut niveau dont les idées ne sont pas si éloignées de celles du RN. Ils trouveront aussi, il y en a des palanquées, un sous-préfet frustré de ne pas avoir obtenu sa préfecture, un énarque oublié dans un bureau qui verra le moyen de prendre des responsabilités. Les autres, exaspérés par Macron, qui a mis fin aux corps de la fonction publique et qui, pendant la crise des Gilets jaunes, a fait du populisme anti-énarques pour se protéger lui-même, feront contre mauvaise fortune bon cœur. »

Passionné d'histoire, notre préfet conclut son propos en faisant glisser sur son bureau un ouvrage de l'historien de l'Empire Jean Tulard, Les Vingt Jours (Fayard). Ce moment de mars 1815 où les généraux, les préfets ou les directeurs d'administration centrale ont prêté serment au roi, puis à Napoléon, puis de nouveau au roi en quelques semaines.

Le vote des cadres A

Les succès électoraux et la stratégie de respectabilisation du RN, notamment à l'Assemblée nationale depuis 2022 (avec 88 députés), ont aussi fait tomber de nombreuses barrières au sein de l'administration. « Avant, les hauts fonctionnaires ne nous voyaient qu'à travers nos passages médias dans les matinales. Depuis 2022, ils observent notre travail à l'Assemblée nationale, nos rapports, nos amendements… » raconte Alexandre Loubet, député RN de la Moselle et directeur de campagne de Jordan Bardella des législatives.

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Tous ministères confondus, l'encadrement supérieur de l'État – les « décideurs » – repose sur environ 20 000 cadres, dont 800 (préfets, recteurs, ambassadeurs, etc.) nommés en conseil des ministres. Même si ses performances électorales sont sans doute moindres au sein de cette catégorie, le RN ne devrait guère avoir de mal à trouver des relais de confiance.

À l'échelon inférieur, les choses sont encore plus claires : selon le Cevipof, en 2022, le nombre de cadres A de la fonction publique – l'échelon le plus élevé, qui représente 40 % des effectifs – votant Marine Le Pen à la présidentielle représentait… 27 %. L'époque est terminée où le parti de Marine Le Pen mettait fièrement en avant les quelques énarques qui l'avaient rejoint, comme Florian Philippot ou Jean Messiha (parti chez Reconquête !).

« Candidatures en réserve »

Désormais, « le RN s'appuie sur un nombre important de gens qui ont compris que nous sommes un vrai parti de gouvernement », explique Roger Chudeau, député RN, ancien inspecteur général de l'Éducation nationale et ancien conseiller éducation de François Fillon à Matignon entre 2007 et 2012. La présence sur la liste Bardella aux européennes de Fabrice Leggeri, énarque et ancien patron de Frontex, ou de Pierre Pimpie, énarque et numéro deux de l'Établissement public de sécurité ferroviaire, tous deux élus le 9 juin, est un symbole.

Et ce n'est qu'un échantillon. « Nous avions d'autres candidatures en réserve, celles de deux préfets en poste et d'un ambassadeur », raconte Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale, député du Nord, qui constate un afflux de postulants depuis quelques mois. Et de citer cet exemple récent : « Je rencontre souvent les anciens du cabinet de Christine Lagarde, dont j'ai fait partie. Elle a eu beaucoup de collaborateurs, on n'a pas tous fait les mêmes périodes, donc on ne se connaît pas forcément tous. L'autre soir, j'étais invité chez un “ancien”. J'y ai rencontré deux technos de Bercy de très haut niveau. Ils m'ont tous les deux proposé leurs services sur le thème “l'avenir s'écrit de ce côté-là”. »

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Autre phénomène nouveau : si, pour les fonctionnaires actuellement en poste, le ralliement public au RN reste un tabou, à l'INSP, la structure qui remplace l'ENA depuis sa disparition, certains jeunes futurs hauts fonctionnaires proches du RN ne cachent désormais plus leurs convictions. Énarque – il a fait toute sa carrière au ministère de l'Intérieur et a été deux fois préfet, sous Nicolas Sarkozy puis François Hollande –, Christophe Bay est l'un de ceux qui ont rejoint le RN il y a plusieurs années. Il prépare déjà le « jour d'après ».

« En dehors des cabinets ministériels – 400 à 500 personnes, dont 150 à 200 technos engagés politiquement et avec qui il faut une relation de confiance et de proximité –, la conduite de l'État, c'est 500 postes clés, souligne-t-il. Nous n'avons aucunement l'intention de leur demander d'adhérer au parti. Notre but n'est absolument pas de créer un État RN. Mais de prouver que nous sommes un parti de gouvernement, efficace, capable de répondre aux attentes des Français. Nous ne couperons pas de têtes en arrivant. Si la loyauté est au rendez-vous, tous les hauts fonctionnaires resteront en place. »

« Malmenés par Emmanuel Macron »

Diplômé de Saint-Cyr et d'HEC, Renaud Labaye confirme. Secrétaire général du groupe RN, il est un peu celui qui joue le rôle de « sergent recruteur » au sein de la haute fonction publique. « Nous avons identifié les postes clés au sein de l'appareil d'État pour mettre en œuvre nos principales réformes. Mais, au-delà de quelques postes très particuliers, nous ne ferons pas de spoil system, et nous travaillerons avec toutes les compétences. Quant à ceux qui se positionnent en expliquant qu'ils feront obstruction, c'est un mauvais calcul : les Français ne supporteront pas que l'appareil d'État empêche les réformes qu'ils ont souhaitées. »

Xavier Driencourt a sauté le pas. Pas question pour lui de prendre sa carte du RN. Mais l'ancien ambassadeur de France en Algérie, sous Nicolas Sarkozy puis Emmanuel Macron, produit des notes pour les cadres du RN. Ce diplomate, qui a aussi occupé quelques-uns des plus hauts postes au sein du Quai d'Orsay, n'imagine pas un instant « un vent de révolte » chez les diplomates en cas de victoire du RN. « Ils ont été particulièrement malmenés par Emmanuel Macron. Beaucoup vont être ravis de passer à autre chose et vont continuer “la carrière”, portant la parole de la France, même si les choses risquent de tanguer, notamment sur les relations entre la France et l'Europe, ou avec le Maghreb. »

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Parfait connaisseur de l'Éducation nationale, Roger Chudeau est même serein. Le député RN n'imagine pas une guerre de tranchées entre un gouvernement RN, les recteurs et les enseignants. « On ne fera pas la bêtise de s'attaquer à la réécriture des programmes scolaires, ce qui serait évidemment un épouvantail. Mais si, comme nous nous y sommes engagés, nous commençons par revaloriser le métier de prof et les salaires et que nous remettons de la sécurité partout où c'est nécessaire, sans faire une réforme toutes les trois semaines, comme c'est le cas actuellement, les choses se passeront en bonne intelligence. »

Roger Chudeau pointe en revanche du doigt Bercy. « C'est eux qui vont tiquer quand on va revaloriser les carrières des profs et augmenter le pouvoir d'achat des Français. Il faudra sans doute donner quelques coups de balai, histoire de bien faire comprendre que les technos de Bercy doivent se mettre au service d'une politique. Et pas l'inverse. »

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Maintenant que ce président fat et incompétent pour ne pas dire autre chose de désobligeant a semé le souk en decidant ce qui n’est pas son habitude et attitude de faux bien-pensant donneur de leçons de bienpensant petit bourgeois que personne n’écoute notamment à l’étranger (tout comme l’a fait d’ailleurs Poutine ce Russe dictateur barbare qui l’a montré par sa guerre à l’UKRAINE se moquant de lui avec ces bavardages et discours fumeux ou alambiqués qui ne nous protège pas ce qui est grave !?)

Il aurait mieux fait de faire comme F.HOLLANDE de démissionner ce qu’il peut  toujours faire mais ce serait étonnant ?!

Car refaire un gouvernement avec en plus de candidats et partis politique ringards qui change de noms (mais que çà) que l’on traine depuis + de 40 ans et même disons-le depuis 1970 environ de cette VEME REPUBLIQUE « GAULIENNE » car les Français ceux de ma génération encore là sont forcés d’assister à cette lamentable mascarade qui dure depuis 66 ans avec des hauts (mais surtout des bas) qui se succèdent aux fils des septennats devenus quinquennats qui n’ont rien changé permettant aux français de voter plus souvent mais redonnant trop de pouvoirs à nos dirigeants que nous élisons et réélisons sans vraiment une vraie majorité qui est devenue relative de fait grâce notre système electoral qui a évolué à la marge dont nos concitoyens ne se sont pas rendu compte ou n’ont rien compris pour beaucoup d’entre eux avec cette classe politique pourrie d’élus et réélus (il n’y a PAS que le RN) avec ces leaders que l’on connait depuis si longtemps qui en profite car ce président stupide qui se croyait le meilleur comme d’autres avant lui n’a rien fait de mieux que d’essayer d’effrayer les Français avec les extrêmes sauf que là cela n’a pas marché il s’est planté mais ce n’est la 1ere fois !?)

Alors ce champion du bavardage théâtral creux inaudible va nous gratifiez d’une énième conférence de presse qu’il a d’ailleurs déjà reporté et qui montrera en confirmant peut être que les Français lambda sont incurables ce que l’on verra lors de ces nouvelles élections législatives et ce nouveau gouvernement issu de celles-ci (pendant ce temps-là le pays est au point mort et va à vau l’eau et on n’en n’a pas les moyens jusqu’en 2027 (exemple la loi sur la fin de vie !?)

Une honte de trop pour nous Français de tous bords car c’est nous qui encore dans un des pays les plus démocratique et libre qui votons et choisissons je peux en parler car j’ai voyagé et été hébergé dans ce monde libre et totalitaire !?

Jdeclef 12/06/2024 10h31CLP

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