vendredi 14 juin 2024

PARIS ce n’est pas la France pour autant cette mascarade c’est « cinéma et publicité » attendons le vote des Français et on verra le niveau de l’abstention pour autant c’est un échec du président qui aurait dû démissionner !?

 

Ces Parisiens pour qui voter RN ne fait plus peur, il y a déjà longtemps que les Français n’on plus peur ils on bien voté LFI Mélenchoniste et c’est bien pire que ses branquignols de cette NUPES !?

Jordan Bardella est arrivé en tête dans trois bureaux de vote de la capitale. Des territoires qui illustrent la mutation du vote RN. Reportage.

Par Ismaël El Bou-Cottereau

Publié le 14/06/2024 à 06h27, mis à jour le 14/06/2024 à 07h19

Trois bureaux de vote à Paris ont placé Jordan Bardella en tête aux élections européennes, dimanche 9 juin 2024. (Photo d'illustration) © Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA

À rebours des résultats des élections européennes dans le pays, le Rassemblement national n'est que la sixième force politique à Paris. La liste conduite par Jordan Bardella n'y a totalisé que 8,54 % des voix, contre plus de 31 % au niveau national. En additionnant avec la liste de Reconquête !, l'extrême droite pèse 14,5 %. Dans la capitale, 3 bureaux de vote – sur 902 – ont pourtant placé le RN en tête, dans les 12e, 13e et 16e arrondissements. Le Point est allé à la rencontre de ses habitants.

C'est un saut dans l'inconnuMonique, retraitée

Au milieu des logements sociaux et des appartements haussmanniens, on croise une population blanche et une autre immigrée, des retraités et un homme en boubou au bistrot, des vingtenaires au look estudiantin et des femmes voilées qui passent devant la station de lavage auto de l'avenue Daumesnil. À l'arrêt de bus Porte dorée, Françoise, retraitée, se dit « catastrophée » du résultat de ces élections. « Il y a un réveil des colères, tout le monde se déchire. Ici, c'est très mixte comme population, il y a de l'immigration visible disons. Le quartier change de couleur. Moi, ça ne me dérange pas. Certains n'apprécient pas, sont inquiets de la sécurité. » « Tout le monde rouspète contre les pauvres, les riches, tonne Monique, retraitée macroniste. Des gens du quartier que je connais ont voté Bardella. Pour eux, le RN n'a plus mauvaise presse. Ils se disent qu'on ne les a pas tentés, qu'on verra. C'est un saut dans l'inconnu. »

Sentiment d'insécurité

Pour certains, le Rassemblement national se nourrirait du sentiment d'insécurité pour prospérer dans les urnes. C'est ce qu'observe Anina, étudiante et musulmane pratiquante, qui s'est abstenue : « Certains ont l'impression que l'insécurité est du fait des immigrés, même si, ici, c'est un quartier tranquille. C'est plus à cause de tous les faits divers qu'ils voient à la télé, je pense. » « Le RN en tête de ce bureau de vote ? Vous me l'apprenez ! dit une électrice de Raphaël Glucksmann. Il n'y a pas trop de problèmes dans le quartier, même si certains se plaignent d'une bande de jeunes qui font du bruit jusqu'à tard le soir. »

Des propos qui font écho à l'ouvrage du sociologue Félicien Faury, intitulé Des électeurs ordinaires et consacré à l'électorat du Rassemblement national. Il constate notamment que le sentiment de déclassement de ces électeurs éloignés de la politique repose sur une impression de dégradation de leur environnement et de leur quartier. À cela s'ajoute une imbrication des angoisses migratoires et socio-économiques.

 Législatives : les promesses de campagne du Rassemblement national Un terreau que l'on retrouve dans le sud du 13e arrondissement, collé à la ligne 3 du tram et au stade Charléty. Au bureau de vote 46, le RN a fait 20,5 %, devant Manon Aubry (18 %), Valérie Hayer (15,9 %) et Raphaël Glucksmann (14,8 %). Le quartier oscille entre des tours de logements sociaux et les maisons cossues de la place des Peupliers, des kebabs et des brasseries élégantes où des cadres en costard sirotent un verre de vin après leur journée de travail. Ce 12 juin, place Pierre-Riboulet, à un jet de pierre de la petite ceinture du 13e, les familles profitent de la météo estivale. Les enfants jouent au loup touche-touche ; ça crie, ça hurle, ça discute sur les bancs rouges. « On veut se sentir en sécurité et plus de pouvoir d'achat, lâche une néoélectrice de Bardella. Avec l'inflation et le logement, c'est dur ! »

De la droite classique au RN

Habitante du 16e arrondissement, Michelle, retraitée, n'a pas de problèmes de fin de mois, mais a voté pour la première fois RN le 9 juin. Chapeau de paille et manteau blanc, cette ancienne macroniste assume son choix : « J'ai choisi Bardella par conviction. Il est brillant. Ce n'est ni Le Pen ni Zemmour, qui sont trop extrêmes. Quand Zemmour dit que Pétain a sauvé les juifs, c'est outrancier ! Après le 7 octobre, le RN était là pour soutenir les juifs contrairement à LFI ! » Pourquoi se jeter dans les bras du RN quand on ne rencontre pas de difficultés économiques ? « Je suis une privilégiée, mais je vois que le monde ouvrier est délaissé par la gauche qui ne s'intéresse qu'aux bobos ! » explique Michelle. « Il faut être ferme sur l'immigration sans faire des amalgames. L'autre jour, mon chauffeur me ramenait du Fouquet's, où j'ai mes habitudes. Il me disait que le RN allait expulser tous les immigrés. Mais non ! Ceux qu'ils vont virer, ce sont les sans-papiers ! »

 Le RN, prêt à tout pour séduire les patrons La question de l'immigration est aussi centrale pour Chantal, cadre dans le privé. Après avoir voté pour Marine Le Pen lors du second tour de la présidentielle de 2022, elle a de nouveau mis un bulletin RN dans l'urne. « Il faut freiner l'immigration ! On n'a rien à leur donner. Ils finissent sous des tentes, où on leur donne de l'argent et ils ont des téléphones magnifiques ! » Mais cette ancienne électrice LR, libérale sur le plan économique, n'est pas totalement convaincue par le programme étatiste du RN. « La droite doit arrêter d'être toute molle ! lâche-t-elle Ce n'est pas la rue qui gouverne ; on n'achète pas la paix sociale à coups de chèques. Le RN, ils ne sont pas trop là-dedans. Mais, une fois au pouvoir, ils seront obligés de mettre de l'eau dans leur vin. » En cas de constitution d'un nouveau pôle libéral-conservateur, elle se dit prête à lâcher le RN.

De fait, le cossu 16e arrondissement, bastion de la droite classique, est de plus en plus traversé par l'extrême droite. Pour ces européennes, le bloc RN-Reconquête est à 25,7 %, légèrement devant LR et Renaissance. Le bureau de vote 44, près de Boulogne-Billancourt, a placé Jordan Bardella en première place. Une mutation électorale dont est conscient Benjamin Haddad, député Renaissance sortant de la 14e circonscription de Paris, et candidat à sa réélection. Costume impeccable, il tracte, ce 13 juin, à la sortie du métro Porte de Saint-Cloud. « Il faut de l'humilité et s'attaquer aux sujets de sécurité, d'ordre et d'immigration sur lesquels il y a de fortes attentes, dit-il. On a besoin de réponses concrètes, il ne faut pas avoir de tabous. Beaucoup de gens ne veulent ni de la violence du LFI ni du saut dans l'inconnu du RN. J'ai toujours été un homme de droite qui refuse la compromission avec le RN qui porte un programme antieuropéen et de gauche sur l'économie. On peut travailler avec tous ceux qui veulent avancer. » Le RN, lui, semble bien parti pour décrocher la première place aux législatives.

Si les FRANÇAIS n’ont pas encore compris que ce président une fois de plus c’est encore moqué d’eux c’est qu’ils sont des bornés incurables et irrécupérables et près peut être à supporter une démocrature après 2027 car lui et c’est là que le bas blesse puisqu’il n’est pas rééligible du fait de notre constitution donc lui ne perd rien si ce n’est qu’une éventuelle cohabitation pour 3 ans qui peut lui convenir ou il pourra encore pérorer tout son sou ce qu’il fait si bien et lui conviendra en s’écoutant parler et en dédaignant les Français dont il est capable de dire que cette nouvelle situation politique était obligatoire en rejetant la faute sur eux car lui le donneur de leçons bienpensant hypocrite ce n’était pas de sa faute car comme d’habitude il y a été forcé par ces citoyens lambda indisciplinés ne sachant pas voter correctement même pour un changement hypothétique qu’ils réclament depuis + de 40 ans !?

Le plus grave hormis ces querelles d’égos stupides chez ce président et cette classe politique de tous bords d’une médiocrité lamentable c’est que là le pays est à l’arrêt et on doit gérer les affaires courantes et attendre car certaines étaient importantes c’est que la chute de la FRANCE qui devient véritable aux niveaux économiques et internationaux qui s’accélère car les pays qui travaillaient ou soutenaient la France mettent leurs affaires en stand-by !?

Le dommage vient du président et des français qu’il a leurré et surtout ceux qui lui ont donné une seconde chance en 2022 mais ce n’est pas la 1ere fois qu’ils se font avoir déjà avec le mitterrandisme 2 fois qui fut aussi un échec !?

Mais là ce président et sa « macronie fantôme » a botté en touche avec son « en même temps » et son « quoi qu’il en coute » bidon car ne sachant plus ou il allait et donc égaré dans ses problèmes trop nombreux pour lui seul mais il ne fallait pas que ces français lui donnent trop de pouvoir mais ils ne s’en sont pas rendu compte naïvement semble-t-il !?

JDeclef 14/06/2024 12h43

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