En Inde, l’élection de
tous les dangers OUI MAIS COMME ON ADORE SE FAIRE PEUR DANS NOTRE MONDE DE BIEN
PENSANT DONNEURS DE LECONS SE CROYANT LES MEILLEURS CA NE CHANGE RIEN CAR LA
BETISE CA NE S’ACHETE PAS C’EST INNE DANS LES PAYS LIBRES ET DEMOCRATIQUES SE
CROYANT PROTEGES PAR CEUX QUI NOUS GOUVERNENT SI MAL ?! (ET PUIS L’INDE
NOUS FOURNIT DES DOLIPRANE POUR NOS MAUX DE TETES LOL !?)
L’ÉDITO DE
NICOLAS BAVEREZ. Narendra Modi est le grand favori des élections
législatives dont les résultats seront publiés mardi 4 juin.
Publié le
03/06/2024 à 07h30
Narendra
Modi, Premier ministre cde l'Inde depuis 2014, est reçu par Emmanuel Macron à
l'Élysée, le 13 juillet 2023. © Thomas
Padilla/MAXPPP
Au sein d'une année 2024 inédite
par le nombre d'élections, l'Inde mobilise 968 millions d'électeurs pour
le plus grand scrutin du monde. Au terme de six semaines de vote, il s'est
achevé le 1er juin, et les résultats seront publiés le
4 juin. Son issue est décisive pour l'Inde et la nature de son régime,
comme pour l'Asie confrontée à l'impérialisme de la Chine de Xi Jinping, et
pour la démocratie face à l'offensive des empires autoritaires.
Une puissance incontournable autant qu'ambivalente
La campagne est très violente et polarisée. Elle a été placée sous le signe de l'affirmation de la
nation hindoue par Narendra Modi, qui la présente comme un choix entre lui
et le djihad. Il l'a lancée avec l'inauguration du temple de Ram, construit sur
le site d'une mosquée du XVIe siècle détruite par des milices
hindoues en 1992. Outre la colère contre l'inflation, le chômage et l'explosion
des inégalités, l'opposition est portée par les craintes devant la
transformation de l'Inde en démocratie illibérale ainsi que par la peur des
200 millions de musulmans, victimes de discriminations systématiques, de
devenir définitivement des citoyens de seconde zone. Narendra Modi fixe en
effet pour objectif à son parti d'obtenir une majorité des deux tiers des
parlementaires afin de pouvoir modifier la Constitution.
Inde :
les 6 chiffres fous des élections générales
Narendra Modi a promis de faire de l'Inde la 3e économie mondiale
en 2027 et un pays développé en 2047, pour le 100e
anniversaire de l'indépendance. L'Inde a de fait changé de dimension sous son
leadership, devenant la 5e puissance économique devant le
Royaume-Uni, l'ancienne puissance coloniale dirigée, pour quelques semaines
encore, par un Premier ministre conservateur d'origine indienne, Rishi Sunak.
Notre dossier l'Inde, l'empire de
demain
L'Inde est d'abord forte de sa démographie puisqu'elle est, depuis 2023, le pays
le plus peuplé de la planète avec 1,428 milliard d'habitants, contre
1,425 milliard pour la Chine. L'activité progressera de 6 % par an au
cours de la décennie, soit deux fois plus vite que chez son grand voisin. Elle
est soutenue par l'unification du marché intérieur et l'ouverture du pays, par
des coûts salariaux trois fois inférieurs à ceux de la Chine et par l'afflux
des capitaux étrangers qui fuient le retour en force du maoïsme à Pékin. Elle
s'appuie sur le dynamisme des services numériques, qui représentent 8 % du
PIB, génèrent 90 milliards de dollars d'exportations et soutiennent la
montée en puissance de l'industrie.
Simultanément, Narendra Modi a entrepris de repositionner l'Inde, avec pour
ambition d'en faire à la fois un géant et le gourou du XXIe siècle.
Il assume un multi-alignement résumé dans une maxime : « collaborer
avec les États-Unis, gérer la Chine, cultiver l'Europe et rassurer la
Russie ». L'Inde est, de fait, devenue une puissance incontournable autant
qu'ambivalente.
Elle a assuré avec succès la présidence du G20 et déploie son influence dans
les organisations internationales, revendiquant un statut de membre permanent
du conseil de sécurité de l'ONU. Elle s'affirme comme la championne du Sud
global contre l'Occident tout en refusant l'alignement avec la Chine. Très
proche de la Russie, avec laquelle elle est liée par un traité d'amitié depuis
1971, elle adhère au narratif de Moscou dans l'invasion de l'Ukraine et joue un
rôle majeur dans le contournement des sanctions internationales. Mais elle se
rapproche aussi de l'Occident pour contenir la Chine, qui a conquis
1 000 à 2 000 kilomètres carrés de son territoire dans le
Ladakh, en participant au Quad, en resserrant ses relations avec les
États-Unis, le Japon et l'Australie, en diversifiant ses achats d'armement vers
les États-Unis et la France.
Un leadership autoritaire et populiste
Les engagements de Narendra Modi sur l'émergence de l'Inde et sa
transformation en pays développé se heurtent à de nombreux obstacles. La
population reste rurale à 68 % et vit, pour plus de la moitié, avec moins
de 650 dollars par an. Les inégalités demeurent gigantesques puisque
1 % des Indiens détiennent 40 % de la richesse nationale. Le chômage
est endémique, seuls 5 millions d'emplois étant créés alors que
12 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail. Les
finances de l'Inde montrent aussi une inquiétante fragilité avec un double
déficit des comptes publics, à hauteur de 6 % du PIB et des comptes
courants à hauteur de 3,5 % du PIB, sur fond d'une dette de 83 % du
PIB. Surtout, le cycle de haute croissance pourrait être mis en péril par la
déficience des infrastructures, le délabrement de l'éducation et de la santé,
la pollution qui ravage les villes – New Delhi en tête –, la puissance d'une
bureaucratie tentaculaire et corrompue qui a pour pendant un capitalisme de
connivence.
Faut-il croire au miracle
économique indien ?
La plus grande menace qui pèse sur l'Inde demeure cependant sa
transformation en démocratie illibérale sous l'impulsion du leadership
autoritaire et populiste de Narendra Modi. Il a établi un culte de la
personnalité, réprimant l'opposition – jusqu'à créer de vives tensions avec les
États-Unis et le Canada autour de l'accueil d'exilés persécutés. Il a assis son
contrôle sur l'économie, la justice, l'Université et les médias, limitant
drastiquement la liberté d'expression. L'élection de 2024 apparaît
ainsi biaisée par l'emprisonnement des principaux leaders de l'opposition, par
le débauchage des candidats adverses en position d'être élus, par l'extrême
déséquilibre des financements – les fonds du BJP étant quatre à cinq fois
supérieurs en raison de son alliance avec les milieux d'affaires – et, enfin,
par le quadrillage du territoire et des routes par une police culturelle et
religieuse constituée de milices hindouistes.
Inde-Chine : le choc
des deux géants asiatiques
Narendra Modi pourrait ainsi tuer dans
l'œuf l'émergence de l'Inde en légitimant la violence, en sapant l'État de
droit, en rompant avec les démocraties au nom de sa vision d'une nation hindoue
et de son ressentiment contre l'Occident. Il commettrait la même erreur que Xi Jinping, qui a cassé la
dynamique de croissance de la Chine pour rétablir le maoïsme et affirmer ses
ambitions impériales face aux États-Unis. Mais l'Inde, elle, n'a pas encore
connu ses « Quarante Glorieuses ». Narendra Modi pourrait alors
n'être que l'homme fort d'une nation divisée et d'un décollage avorté.
Il serait temps d’ouvrir les
yeux car le monde entier change et les pays qu’on disaient émergeants deviennent
plus puissants, donc l’inde le pays le plus peuplé de la planète avec
1,428 milliard d'habitants, contre 1,425 milliard pour la Chine par
exemple avec à sa tête un homme peut être âgé Narendra Modi a promis de faire
de l'Inde la 3e économie mondiale en 2027 et un pays
développé en 2047, pour le 100e anniversaire de l'indépendance.
L'Inde a de fait changé de dimension sous son leadership, devenant la 5e
puissance économique devant le Royaume-Uni, l'ancienne puissance coloniale
dirigée, pour quelques semaines encore, par un Premier ministre conservateur
d'origine indienne, Rishi Sunak.
Auquel il faut ajouter la Chine
qui prend sa revanche qui fut aussi colonisée à SHANGHAÏ par les occidentaux et
maintenant super puissance !?
Justement après ces empires
coloniaux notamment britanniques le plus grand du monde qui a soldé celui-ci
avec son Commonwealth mais qui subit encore un forte immigration indo
pakistanaise et la France aussi avec ces ex colonies francophones africaines indépendantes
depuis 60 ans sans oublier le clou dans nos fesses ce MAGHREB nord-africain tout
cela mal géré depuis l’indépendance et la guerre d’Algérie inutile sans oublier
nos iles ultra marines du bout du monde comme la Nouvelle CALEDONIE en ébullition
ou MAYOTTE et GUADELOUPE MARTINIQUE avec en plus cette région sud-américaine la
GUYANE auquel aussi ont peut aussi ajouter l’ile de CORSE qui se veut indépendante
trublion qui pourrait prêter à rire mais pas drôle en fait car montrant la
mauvaise gouvernance des présidents qui se sont succédés en FRANCE depuis 1958
dans cette Veme république usée de 66 ans !?
Et la cerise sur ce gâteau
empoisonné l’élection de novembre des USA d’un de ces 2 présidents BIDEN mais
surtout TRUMP qui peut être réélu bien que condamné dans ce monde occidental détesté
par tous ces pays qui ont trouvés leurs indépendances depuis les après guerres
mondiales !?
Jdeclef 03/06/2024 14h45
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