Publié le
16/06/2024 à 10h27
E n
sport, on appelle ça le marquage individuel. Ou plus prosaïquement, le marquage
à la culotte. En accordant un entretien fleuve au JDD , journal de son
ami Vincent Bolloré, Nicolas
Sarkozy répond du tac au tac à son ennemi de toujours, François Hollande, désormais
candidat aux législatives, en Corrèze, sous la bannière du « Nouveau
Front populaire ».
Incontestablement, la posture du fondateur des Républicains est beaucoup
plus en retrait. Il ne saute pas dans la fosse aux lions et ne revient pas dans
sa mairie de Neuilly-sur-Seine. L'ancien chef de l'État, sans doute aussi à
cause de ses démêlés judiciaires, reste sur son Aventin, bien posté dans son
rôle d'oracle de la droite, mais aussi d'analyste politique toujours très
affûté.
François
Hollande aux législatives : le retour gagnant ? Pas sûr…
Et il s'en donne à cœur joie. Contre Emmanuel Macron et son coup de
Jarnac suicidaire de la dissolution. Contre la gauche, enfermée dans ses
délires du « demain on rase gratis » et ses accointances indignes
avec des mouvements flirtant avec l'antisémitisme. Contre Jordan Bardella,
selon lui, beaucoup trop jeune et inexpérimenté pour diriger le pays.
Sarkozy, observateur d'un pays en surchauffe
Comme toujours, l'ancien patron de la droite française prouve qu'il reste un
acteur, à sa manière, de la vie politique hexagonale. Il a beau répéter que,
pour lui, la politique, « c'est fini », on a du mal à le croire. Son
intervention, très offensive, révèle l'athlète prêt au combat. Mais à sa
manière. Il campe sur les hauteurs, observant avec acuité le spectacle
désastreux d'un pays en surchauffe.
Kahn,
Bruckner, Onfray… Que pensent les intellectuels de la dissolution ?
Et surtout la noyade de son « enfant », le parti Les Républicains,
qu'il a fondé sur les décombres de l'UMP. Cet enfant malade, en voie de
décomposition avancée, à qui il avait prodigué les meilleurs conseils, en
particulier celui de former une coalition, sur le modèle allemand, avec les
troupes d'Emmanuel Macron, dès le lendemain de l'élection présidentielle de
2022. Non seulement dans l'intérêt du pays, celui de lui apporter une majorité
stable pour gouverner, mais aussi pour que LR reprenne des forces, que son
parti joue, en quelque sorte, les coucous dans le nid d'un mouvement 2.0,
purement virtuel, Renaissance, incapable de s'implanter dans les terroirs.
À l'exception de quelques cadres LR, comme Jean-François Copé, la direction
du mouvement gaulliste a choisi de ne pas suivre son père fondateur, de se
cantonner dans l'isolement et la fuite en avant, en risquant de devenir les
« supplétifs », selon sa formule, du parti de Jordan Bardella.
Nicolas Sarkozy acte donc ce hara-kiri orchestré par Éric
Ciotti , mais n'a pas vraiment de solution à proposer pour sauver son
mouvement, qui a déjà un pied dans le couloir de la mort.
Deux ex-présidents dans les starting-blocks
Ses détracteurs lui reprochent de jouer un double jeu vis-à-vis de LR, d'en
être le fossoyeur, et, dans le même temps, le docteur Miracle, le praticien qui
posséderait la potion magique pour le sortir de l'ornière. Selon eux, Sarkozy
serait atteint du syndrome de Münchhausen par procuration : il
empoisonnerait le parti et le soignerait en même temps. Autrement dit, l'ancien
président serait incapable de tourner la page, de laisser son enfant s'envoler
de ses propres ailes.
Quelles
conséquences les législatives auront-elles pour l'Ukraine ?
Son intervention dans les colonnes du JDD est au moins le signe
qu'en période d'alerte générale, de séisme politique dévastateur, il est prêt à
jouer les recours, les pompiers de service, tout comme François Hollande. Pas
de doute, les deux ex sont sur les
starting-blocks . L'un au cœur de la mêlée, dans la nasse des luttes de
clan, des hystéries partidaires, des radicalités misérables. L'autre dans une
bulle de savon, flottant au-dessus de la bataille à venir, cantonné dans un
rôle de pythie bienveillante.
Qui aura la bonne pioche ? Celui qui retrousse les manches, au risque
d'être broyé par ses pairs ? Ou celui qui avance en surplomb, loin de la
foire d'empoigne, des tambouilles multiples et variées, d'un combat de rue
qu'il devine mortifère ? Au fond, le duel, entre ces deux hommes, depuis
vingt ans, n'a jamais cessé. Dramaturgique, certes. Dramatique, aussi ?
Là cela souligne vraiment la
pauvreté et la bassesse de ces politiciens ex élus de leurs classes politiques de
nos partis politiques devenus vraiment ringards avec « ces gens de peu »
digne des moqueries de notre président qui les dédaignent et qui les réélisent car
sans amour propre qu’ils ont perdus dont certains en plus nous soulent avec leurs
bienpensant donneurs de leçons hypocrites surtout lui SARKOZY qui a raté sa
réélection et qui semble-t-il ne pas l’avoir digéré comme une baudruche
gonflée d’orgueil!?
Mais surtout les Français
lambda ne sont pas mieux car comme nous sommes encore dans un pays libre et démocratique
c’est eux qui votent si mal et râlent après mais c’est tout car ce sont des
pétards mouillés à courte mèche qui leur pette quand même dans la figure comme
l’a fait notre président fat qui a peut-être ravalé son orgueil mais là pas
sans réagir en nous gratifiant de sa dissolution espérant peut-être rebondir
avec un nouveau gouvernement va savoir avec des Français si stupides !?
Car en ce qui concerne les
LR parti de cette droite classique usée qui a changé maintes fois de noms de
son parti qui est son genre de marque de fabrique ridicule avant que justement N.
SARKOZY ne le reprenne en main depuis que la Veme république existe en s’alliant
aussi avec l’ex UDF centriste et après en changeant les étiquettes de ces UNR
UDR RPR UMP !?
Mais là après la claque de
son ex patron CIOTTI qui a viré sa cuti vers le RN qui est aussi une droite bien
qu’extrémiste que s’est dédiabolisée grâce à sa leader M.LE PEN en fin de
course mais qui a un dauphin jeune loup le beau BARDELLA bon chic bon genre
tout a fait la mode du moment de cette classe politique médiocre diverse car les
LR sont bien malades mais quand on joue au poker il faut avoir les bonnes
cartes !?
Car c’est le président
encore de notre république qui a semble-t-il a presque gagné justement « son
coup de poker » car il n’est pas rééligible en 2027 et peut être capable
de refaire un gouvernement « macronien » !?
Alors aux URNES en masse
pour une fois SVP pour la France et surtout ces pauvres Français !?
JDeclef 16/06/2024 13h19
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