dimanche 2 juin 2024

Le plus difficile à comprendre c’est l’attitude des FRANCAIS lambda qui vivent dans une sécurité qui bat de l’aile bien qu’ayant un parlement et Assemblée Nationale voire Sénat pour changer cela dans notre pays (encore libre) avant qu’il ne soit trop tard car 2027 est encore loin (et croyant pour certains gogos naïfs que les J.O. changeront quelque chose) si ce n’est que le trou de nos finances malades augmentera avec une dose d’insécurité supplémentaire ce qui serait dommage !?

 

Célébrations du 6 juin : attention, Macron débarque ! Mais lui ne coulera pas car sachant nager entre deux eaux grâce à certains Français de moins en moins nombreux pour lui donner encore une bouée de sauvetage (quant à l’histoire de France il l’arrange à sa sauce « macronienne » de toute façon on l’enseigne de plus en plus mal dans les écoles de la Veme république par un ministère de l’éducation nationale inféodée au pouvoir en place !?)

 ON NE VA TOUT DE MEME PAS LE PLAINDRE CA SUFFIT LES BAVARDAGES CREUX ET SOULANTS ?!

Le président, qui va effectuer six étapes et prononcer autant de discours en trois jours, n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’il troque un présent déceptif contre l’histoire de France.

Par François-Guillaume Lorrain

Publié le 01/06/2024 à 10h00

Le 6 juin 2023, à Arromanches (Calvados), le président Macron célèbre le 79e anniversaire du Débarquement. © Stephane Lemouton/Sipa

S'il n'avait rien dit, rien fait, on le lui aurait reproché. Alors, il fera beaucoup, parlera plus encore. Six étapes, six discours en trois jours. Qui dit mieux ? À la veille des élections, le président va lâcher non un tapis de bombes, mais un tapis de mots enflammés. Apothéose du verbe macronien, feu d'artifice du « grand incantateur », qui se sera rêvé souvent prophète.

Le Débarquement avait des allures de chocolaterie de Charlie. Impossible d'y résister. En mars 2022, la guerre en Ukraine l'avait frustré de son grand projet algérien pour les 60 ans des accords d'Évian, achevés en « impasses », pour reprendre le sous-titre du livre de Sébastien Ledoux et Paul Max Morin, L'Algérie de Macron (PUF).

Au passage, l'Histoire lui avait infligé sa leçon : celle qui s'écrit au jour le jour, qui fera date ne fait qu'une bouchée de ce qui l'a précédée, même dramatisé à coups de discours. On a beau faire son maître d'école – sur le thème : tirons les leçons du passé –, mille beaux discours ne valent pas une bonne action.

La « grande conciliation » avortée avec Poutine

Depuis deux ans, Emmanuel Macron a cédé à un tropisme passéiste. Le passé, lui, n'est pas réfractaire ! Il est une valeur refuge, la promesse d'un au-dessus de la mêlée reposant, le gage d'un tête-à-tête lyrique et égotiste avec les riches heures de la nation, consolateur d'un présent dur, ingrat, déceptif. Dans ce second quinquennat, le principe de jouissance l'aura emporté sur le principe de réalité : une forme d'usure du pouvoir.

Direction prise alors que l'Histoire, depuis 2022, part en vrille. Comme s'il n'avait digéré ni l'échec de la réforme des retraites ni sa « grande conciliation » avortée avec Poutine. Son bilan sera aussi pesé au trébuchet de ce paradoxe, un penchant rétrospectif dans un monde en crise aiguë. Mais à la fin, ne retourne-t-on pas toujours vers ses premières amours ? Chez lui, elles portent le nom de Paul Ricœur, philosophe de la mémoire et de sa mise en récit.

Pourquoi les Alliés ont débarqué avec le Guide MichelinLe Débarquement, c'est donc ce barnum que François Mitterrand a transmis à ses successeurs. De Gaulle y expédiait son secrétaire des Anciens Combattants. Pour lui, il y avait erreur sur la date. Le Débarquement avait eu lieu non le 6 juin mais le 14, jour où il avait accosté entre Graye et Courseulles. La preuve du mépris ? Les cérémonies étaient confiées à un comité… régional.

Parmi les nationalisations socialistes, on a oublié celle du 6 juin. En 1983, Mitterrand avait bien aimé les quarante ans de la mort de Jean Moulin et de la libération de la Corse. Il avait aussi adoré le sommet de Versailles de 1982 ; avec ce 6 juin, il aurait son G7 sur la plage. Et puis tout ce qui indisposait de Gaulle, il en ferait son miel.

Un joli programme de résurrection de la France

Mais, pour la France, le D-Day est un casse-tête chinois. Si notre pays en a été le décor, nous n'en avons pas été les protagonistes. Il nous reste le rôle de l'hôte. Mitterrand, qui a fait carrière durant la guerre en s'emparant de la présidence de mouvements qu'il n'avait pas créés – il continuera en politique –, a opéré le même tour de passe-passe : il a pris la tête du sommet international du 6 juin, du monde libre face au totalitarisme.

En 1984 sont arrivés en Normandie presque tous les chefs d'État des pays engagés en 1944  : un chef-d'œuvre. L'Absent devenu le maître de cérémonie. Si de Gaulle a retourné en sa faveur le Débarquement, Mitterrand, lui, a fait de même avec sa commémoration. Ses successeurs ont repris le flambeau.

 Macron, médaille d'or des célébrations du passé ?Puisqu'en juin 1944, l'Histoire n'est pas à notre avantage, il ne reste plus qu'à la récrire à la lumière du présent. Du passé faisons feu de tout bois, même le plus épineux. En 2018, pour le centenaire de la Grande Guerre, Emmanuel Macron avait explosé ses standards avec une itinérance d'une semaine et douze stations. On eut l'impression que l'Élysée parlait encore à ses poilus.

Trois jours cette fois suffiront. Il n'avait pas fallu davantage au Christ pour ressusciter. Car c'est un joli programme de résurrection de la France que l'ancien élève de La Providence nous a concocté. Avant l'échéance fatale du 9 juin, est-ce aussi sa résurrection qu'il espère ? Cette année, Pâques aura lieu en juin.

Les parents pauvres du D-Day

Premier jour, 5 juin, place à la France combattante et souffrante. Au maquis breton de Saint-Marcel, grâce sera rendue aux 400 paras français des SAS, les premiers à toucher l'Hexagone avant même les Alliés. Manière de dire : on n'était pas beaucoup, mais on était les premiers. Même jour, variation autour de ce qui vous tombe du ciel avec l'hommage, pour la première fois, aux victimes civiles, à Saint-Lô.

Des bombes alliées, il faudra être malin, car les « trolls russes » vont s'en donner à cœur joie : regardez ces Américains plus économes de leurs soldats que des populations alliées. Gageons qu'Emmanuel Macron entonnera les thèmes du courage, de l'endurance, de la compassion et de l'incontournable « résilience » de la France. Une allusion à Gaza ? Prudence…

Comment l'Amérique a enclenché sa machine de guerre en 1941Après le ciel, la terre. Le 6 juin, ce sera Juno Beach, puis Omaha Beach, puis Caen. Juno avec les Canadiens : pour consoler nos lointains cousins du rejet du Ceta par le Sénat, Emmanuel Macron va déléguer Gabriel Attal auprès de ces parents pauvres du D-Day. Quinze mille soldats sur les 130 000 de l'opération : ce n'est pas rien. S'ils ne figurent pas dans Le Jour le plus long, c'est d'ailleurs aux Français qu'ils le doivent, au général Kœnig, qui promit la logistique de son pays à la production américaine contre l'engagement d'effacer les Canadiens au profit des Français.

Cette journée centrale sera encore consacrée aux combattants-victimes français : les 75 résistants massacrés le 6 juin par les Allemands dans la prison de Caen. Le 5, discours macronien sur les victimes des bombardements alliés. Le lendemain, sur les victimes d'un crime de guerre allemand. La guerre produit aussi ses « en même temps » victimaires. Mais ce sera l'occasion de conclure le triptyque français : la France libre (SAS), les civils (Saint-Lô), les résistants (Caen) avec bains de foule exigés par l'Élysée, si près de l'élection.

L'inélégance de ne pas mentionner de Gaulle

Le thème majeur de ce 6 juin sera l'alliance. Alliance avec le Canada, alliance surtout avec les Alliés, à Omaha, pour libérer l'Europe. Une occasion en or pour reparler d'Europe. Or qu'est-ce que le D-Day, sinon la libération de l'Europe du monstre totalitaire par la grande alliance de l'Amérique et des forces européennes (Royaume-Uni, Pologne, Norvège, Danemark, Tchécoslovaquie, Belgique, Pays-Bas, Grèce, Luxembourg, France) ?

Il suffit de troquer l'Allemagne nazie contre la Russie poutinienne. Il suffit de rappeler aux Américains que le D-Day a marqué le sommet de leur engagement pour la liberté dans le monde, que quatre-vingts ans après, on en parle encore, les larmes aux yeux. Que ce fut non pas la « mort cérébrale », mais l'apogée suprême. Gageons que Joe Biden, en présence peut-être de Donald Trump, saura saisir la perche tendue.

Mais, pendant ces trois jours, les « trolls russes » les tordront, ces perches, pour débarquer eux aussi, afin de miner nos médias avec des sujets bien sales pour les Alliés. Dans la version stalinienne – et poutinienne –, le D-Day est un second front permis seulement par la victoire de Stalingrad. À Moscou, le 6 juin 1944 est une parenthèse, entre Stalingrad et l'opération Bagration, lancée le 22 juin sur le front de l'Est !

Le 6 juin 2004, le couple Chirac convie le couple Poutine pour un déjeuner à Caen (Calvados). © Sipa

On connaît la phrase de Marc Bloch : « Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France ; ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims, ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. » Quel sacre, quelle fête, s'étonneront nos lycéens, mais c'est une autre histoire.

Assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944, l'historien n'a pas eu le temps d'ajouter : le discours de Bayeux, prononcé deux jours plus tôt par un de Gaulle qui entend prendre les Américains de vitesse pour rétablir la souveraineté politique de la France – les commissaires de la République. Jamais un président n'avait parlé à Bayeux depuis de Gaulle, qui y prononça également, le 16 juin 1946, un autre discours tout aussi important, préfigurant la Ve République.

Le 14 juin 1994, Balladur, Premier ministre, était venu y répondre à Mitterrand, qui, huit jours avant, avait eu l'inélégance de ne pas mentionner de Gaulle. Il était chef du gouvernement, comme de Gaulle en juin 1944. Légitime. Depuis, des ministres, Alliot-Marie en 2004, Cazeneuve en 2014, ont tenu le crachoir. Mais c'était un 14 juin, qui tombe, cela n'a échappé à personne, après le 9 juin.

Déluge de paroles historico-politiques

Maître des horloges, même historiques, Macron a avancé le discours au 7 juin, pour mieux le coller à la séquence. On ne se refuse rien. Mais il fallait le versant politique pour le motif de cette ultime journée, la souveraineté de la France. Politique à Bayeux, militaire et nucléaire à Cherbourg, point d'orgue de ces trois jours qui feront passer, alléluia, la France des ténèbres de l'Occupation et des bombardements à la renaissance par la souveraineté.

Historiquement, Cherbourg fut le premier port en eau profonde des Américains, le premier port du monde en 1944. Mais, dans la galerie « j'farfouille » de l'Histoire, chacun choisit son rayon. Cherbourg fut aussi la ville où de Gaulle posa le pied le 20 août 1944 avant la Libération de Paris, elle fut le chantier du Redoutable, premier sous-marin nucléaire français, lancé en 1967 par de Gaulle.

« Paris brûle-t-il ? » : quand le cinéma récrit l'HistoireMacron parlera donc nucléaire devant Le Redoutable. Biden présent physiquement, Poutine présent dans les esprits, c'est à eux qu'il s'adressera, le regard fixé sur le large. Après les airs, la terre, la mer… Fin du triptyque non pas insurrectionnel – la Nouvelle-Calédonie ne sera pas tout à fait absente, les SAS calédoniens seront mentionnés et les familles kanakes comme caldoches invitées – mais résurrectionnel de la France, six mois avant Notre-Dame.

Après ce déluge de paroles historico-politiques, nous n'aurons plus qu'à aller voter dans le silence des isoloirs. Et, pour ceux qui en redemanderaient, il y aura le 10 juin, à Oradour- sur-Glane, au lendemain des résultats. Sinistrose garantie.

Notre président commémore des évènements historiques qu’il n’a pas connu logiquement car étant trop jeune pour nos guerres mondiales ou coloniales mais où il peut pérorer tout a son aise à l’aide de discours bien tournés qui peuvent encore leurrer des Français lambda naïfs qui l’ont élu par défaut de candidat à lui opposer après être arrivé sur une soupe politique déjà aigre puisque son prédécesseur ne se représentait pas acceptant sa défaite sans combattre !?

Mais surtout réélus par ses mêmes Français lambda peut être ébloui par son incompétence pourtant avérée en 2022 va savoir chez nos compatriotes qui doivent aimer se donner des bâtons pour se faire battre car en plus il ne nous protège pas preuve avec ses bavardages avec le Russe Poutine bien aidé indirectement par l’inertie de l’Union Européenne et même les USA et son OTAN virtuel qui ont lâché pour l’instant l’affaire Russo ukrainienne pensant à l’élection prochaine d’un de leurs 2 ex présidents hors d’âge qui n’ont pas essayé de le stopper quand on le pouvait dès le début en cette période  2014/2022 car maintenant il est trop tard !?

Car notre président est là jusqu’en 2027 avec en plus une situation économique déplorable qui se creuse avec cette dette pharaonique qui continue à augmenter (irremboursable) dont il creuse le trou à l’aide d’une pelleteuse qu’il ne maitrise plus nous poussant à une pré faillite grâce indirectement à sa gestion nulle par ses gouvernements et ses ministres donc celui de l’économie LEMAIRE qui ment en plus !?

Et bien sûr qui agite les drapeaux noirs des vilaines extrême droite RN sans oublier celle de gauche LFI Melanchoniste notre président qui ne fait rien car ne sachant rien faire et qui ne nous protège pas de cette insécurité intérieure grandissante mais aussi internationale extérieure car il fait mine de menacer Poutine avec nos missiles mais lui ce dictateur dérangé fait pareil s’en fichant jusqu’au jour où il déraillera vraiment !?

Le plus difficile à comprendre c’est l’attitude des FRANCAIS lambda qui vivent dans une sécurité qui bat de l’aile bien qu’ayant un parlement et Assemblée Nationale voire Sénat pour changer cela dans notre pays (encore libre) avant qu’il ne soit trop tard car 2027 est encore loin (et croyant pour certains gogos naïfs que les J.O. changeront quelque chose) si ce n’est que le trou de nos finances malades augmentera avec une dose d’insécurité supplémentaire ce qui serait dommage !?

Jdeclef 02/06/2024 10h40

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