mardi 4 juin 2024

Pauvre FRANCE engluée dans cette fausse campagne pour ses élections Européennes à un tour heureusement cela suffit ce grand cirque médiatique et ses leaders politiques médiocres à pleurer qui défilent sur les plateaux ou faux débats creux insipides ?!

 

Débats télévisés des européennes : qui clashe qui ? PEUT IMPORTE ILS SONT TOUS NULS ?!

Qui agresse qui ? Les débats télévisés des élections européennes dessinent aussi les stratégies électorales des candidats. Les punchlines et les coups sont préparés, répétés, calibrés.

Par Emmanuel Berretta

Publié le 04/06/2024 à 11h55

Débat télévisé pour les élections européennes entre Jordan Bardella, tête de liste du RN, et Valérie Hayer, tête de liste de Renaissance, le 2 mai 2024 sur BFMTV. © Olivier Corsan / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Dis-moi qui tu agresses, je te dirai qui tu es. Depuis que les chaînes info programment les débats des européennes, c'est à peu près toujours la même pièce qui se joue entre les candidats. Les attaques sont préparées, les punchlines apprises par cœur, les tirades répétées et des lignes de conflit apparaissent nettement qui obéissent, de fait, aux stratégies électorales.

Avant le dernier débat des européennes, sur France 2 ce mardi soir, il n'est pas inutile de répéter ses gammes. Largement favori des sondages, Jordan Bardella concentre forcément sur sa personne le plus d'attaques. Assis sur un édredon de plus de 30 % des intentions de vote, c'est à lui que les autres candidats cherchent à retirer le maximum de plumes.

Le procès en trahison sociale fait à Bardella

Le Rassemblement national a capté une très large part de l'électorat populaire et ouvrier (57 %, selon notre sondage Cluster 17 du 28 au 30 mai), ne laissant plus à LFI qu'une portion congrue (9 %) et encore moindre au PCF de Deffontaines (3 %). Idem pour les agriculteurs, désormais captés à 37 % par la liste RN. Ce qui fait de Jordan Bardella la cible privilégiée des têtes de liste LFI et PCF.

 Les cinq astuces rhétoriques de Jordan Bardella

L'angle d'attaque est commun : pour Manon Aubry comme pour Léon Deffontaines, il s'agit de délégitimer le RN auprès de l'électorat populaire, de présenter sa tête de liste en « faussaire de la question sociale ». « Vous aviez tous piscine, vous n'avez pas voté quand il s'agissait d'apporter concrètement du pouvoir d'achat aux agriculteurs pour leur garantir des prix planchers et rémunérateurs », attaque Manon Aubry, le 31 mai sur CNews. Idem sur l'ISF, l'augmentation du salaire minimum, la réduction des écarts de salaire au sein des entreprises… « Avec vous, les plus riches et les grandes fortunes ont trouvé un Emmanuel Macron de rechange, de confort », lance-t-elle pour tenter de faire passer Jordan Bardella pour le grand ami masqué du CAC 40.

Après quatre débats télévisés, le candidat RN n'est plus tout à fait surpris. « Je ne vais pas répondre toute la soirée à toutes les déclarations de Mme Aubry », s'échappe-t-il, refusant d'argumenter face aux « élucubrations », dit-il, de la tête de liste LFI. Le temps de parole étant précieux, Jordan Bardella ne se laisse pas entraîner dans ce combat. Il esquive ou ridiculise Manon Aubry, réduite au sobriquet de « Mme Hamas » ou « porte-parole du Hamas » (ce qu'elle n'apprécie guère).

Européennes 2024 : Bardella, Hayer, Glucksmann… Nous avons passé leurs programmes au scalpel

Bardella utilise le même procédé pour tenir à distance Léon Deffontaines, qualifié de « M. Staline » (avec cette réflexion : « Comment peut-on être communiste en 2024 ? »). Sans surprise, la tête de liste du PCF choisit, elle aussi, un angle social pour tenter de mettre le RN en difficulté. Il brandit un exemple : la gestion d'une ville RN, en l'occurrence Villers-Cotterêts, qui a augmenté les tarifs de la cantine scolaire. « Résultat, des enfants ont été obligés, j'en connais, d'aller au Resto du cœur ! » clame Léon Deffontaines à plusieurs reprises. Jordan Bardella réplique que, en l'espèce, ce sont plutôt les coupes budgétaires de l'État qui sont en cause, que le maire RN a été réélu et que, « par conséquent, le peuple a parlé ».

Macron, principale cible de Bardella

Le président du RN préfère ne pas perdre trop de temps en joutes stériles avec les « petits candidats » de gauche et concentre son temps de parole sur sa véritable cible : Emmanuel Macron et sa candidate, Valérie Hayer. Avec, dans le viseur, sa véritable échéance électorale, la présidentielle de 2027.

Le chef de l'État est décrit comme un dangereux va-t-en-guerre, à la tête d'un pays incapable de se défendre en cas de guerre de haute intensité, dépassé par la « submersion migratoire », qui a laissé l'Allemagne imposer à la France un prix de l'électricité indexé sur le prix du gaz allemand, dénonçant le « pacte migratoire » voté au Parlement européen comme un instrument de répartition des migrants… « Il y a des gens qui n'ont pas envie de voir leur pays changer, de voir leur pays remplacé », assène-t-il à Valérie Hayer sur le thème de l'immigration.

Maréchal et Bellamy, une querelle identitaire

Marion Maréchal ne s'intéresse pas tellement aux thèmes européens. Sur son projet identitaire, elle charge, bien sûr, comme Jordan Bardella, Emmanuel Macron qui, selon elle, laisse la France détenir « le record d'immigration, à la fois légale et illégale », une immigration qui alimente « les prémices d'un conflit de civilisation, avec la civilisation islamique sur le sol français ».

 Européennes 2024 : une campagne à côté de la plaque

Sur ce terrain d'une France aux racines catholiques assumées, Marion Maréchal dispute les voix de l'autre candidat de la droite, François-Xavier Bellamy. Il n'est donc pas surprenant qu'elle ait tenté de déstabiliser le candidat des LR sur ce terrain lors du dernier débat en invoquant l'activisme des nationalistes et des islamistes turcs. « Je m'étonne en l'occurrence que, M. Bellamy, même chez les LR, votre huitième de liste, Nathalie Collin, s'est exposée aux côtés, et à plusieurs reprises, de l'ancien président du FTF, qui est la branche française des Loups gris, des islamistes turcs », lance-t-elle, en déployant des photos.

 Européennes : Bellamy ne tendra plus l'autre joue « Ça me navre parce que le sujet est dramatique, on ne peut pas avoir des élus ambigus sur le sujet, ce n'est pas possible, ce n'est pas acceptable », poursuit Marion Maréchal, qui s'en prend également à Anne Sander, en brandissant une photo prise au Parlement européen. L'élue LR d'Alsace y est entourée de deux personnes vêtues d'un voile, du Femyso (organisation des jeunes musulmans, accusée d'être proche des Frères musulmans). Une photo « tirée hors de son contexte », se défend François-Xavier Bellamy, lequel indique aussi que Nathalie Colin-Oesterlé a attaqué Marion Maréchal en diffamation.

La tête de liste LR contre-attaque sur le terrain identitaire : « J'ai été attaqué aussi par quelqu'un qui était chez LR à l'époque, qui a dit que, parce que j'étais chrétien, j'étais plus dangereux pour le pays que le communautarisme islamique. Et ce quelqu'un c'est Guillaume Peltier, c'est le numéro deux de votre liste. »

Hayer et le « Frexit caché » de Bardella

Dans ses débats où le pouvoir en place est la cible de tous, Valérie Hayer a bien du mal à développer une idée sans être interrompue par une remarque acerbe. Elle est aussi la seule candidate à défendre un bilan européen : plan de relance, réforme migratoire, réforme du marché de l'électricité et bouclier tarifaire français, campagne vaccinale européenne, Pacte vert…

Élections européennes : quand les candidats débattent de tout… sauf de l'EuropeÉtant la seule à avoir voté tous ces textes (sauf Marie Toussaint, qui a soutenu le plan de relance), Valérie Hayer peut instruire un procès en irresponsabilité à toutes les autres listes, qui ne cherchent pas à trouver des solutions mais à se repaître des problèmes ou à prendre des postures. Mais l'argument porte assez peu dans la mesure où le plan de relance se déploie petit à petit dans l'indifférence générale, la réforme de l'asile exigera deux ans de mise en œuvre et la réforme du marché de l'électricité ne portera éventuellement ses fruits que sur le temps long…

Valérie Hayer est donc plus souvent sur la défensive qu'elle ne prend l'offensive. Néanmoins, lorsqu'elle porte une attaque, c'est plus fréquemment contre Jordan Bardella et son projet de Frexit masqué, ses changements de doctrine très fréquents d'une élection à l'autre et les liens du RN avec la Russie de Poutine.

Le coup double de Glucksmann

La tête de liste socialiste et Place publique vient troubler le face-à-face entre les macronistes et le RN. Il peut éventuellement rattraper Valérie Hayer, alors il ne se prive pas de la bousculer sur un thème qui lui est cher : la lutte contre l'impérialisme de Vladimir Poutine. Pour lui, Emmanuel Macron n'en fait pas assez et a mis trop de temps à sortir de ses illusions d'une entente franco-russe.

« Il se trouve qu'un président socialiste a mis fin à la vente des Mistral à la Russie, commente-t-il sur LCI le 21 mai, alors que votre président [Emmanuel Macron, NDLR] en 2019 a fait un discours devant les ambassadeurs où il exaltait le front commun entre la Russie et l'Union européenne, où il exaltait l'architecture de sécurité commune entre la Russie et l'Union européenne. »

Européennes : ce que propose Raphaël Glucksmann thème par thème

Sans surprise, en tant que président de la Commission contre les ingérences étrangères du Parlement européen, Raphaël Glucksmann cible les accointances russophiles du RN. Il souligne que l'eurodéputé sortant, Thierry Mariani, soutien assumé des Russes, demeure en position éligible sur la liste du RN. C'est son combat depuis cinq ans au Parlement européen.

« Ces leçons de moral sur les ingérences, je commence à en avoir un petit peu ras-le-bol, rétorque Jordan Bardella le 12 avril sur France Inter lors d'un face-à-face. Vous avez travaillé, M. Glucksmann, pour le compte d'un gouvernement étranger, pas moi. Et pour un président géorgien qui est aujourd'hui en prison. » Effectivement, Raphaël Glucksmann s'est installé à Tbilissi quelques années et a travaillé officiellement comme conseiller de l'ex-président Mikheil Saakachvili. Il y a épousé Eka Zgouladze, future ministre de l'Intérieur de Saakachvili. L'ex-président Saakachvili purge une peine de six ans de prison pour abus du pouvoir.

Toussaint, l'écologie sur la défensive

La tête de liste est, dans l'ensemble, sur la défensive tant l'écologie rencontre un courant défavorable et un soutien plus timoré des politiques depuis la colère des agriculteurs. « Les droites et les extrêmes droites, qui sont les fossoyeurs de la protection de la nature, ont présenté l'écologie comme étant un frein à l'économie. Alors que l'écologie – et on le voit tant chez Joe Biden avec son plan d'investissement, comme d'ailleurs en Chine – est la source de prospérité pour l'Europe dans les décennies à venir. »

Européennes : ce que propose Marie Toussaint thème par thème

Sur l'Ukraine, Marie Toussaint dénonce les atermoiements de la France qui continue d'acheter du gaz, de l'uranium enrichi et des engrais aux Russes. « Il faut aujourd'hui taper Vladimir Poutine au porte-monnaie, l'empêcher de financer sa sale guerre », martèle-t-elle le 21 mai sur LCI. Plus classiquement, elle instruit le procès des extrêmes – Jordan Bardella et Marion Maréchal – qui font preuve, selon elle, « d'inhumanité » sur la question migratoire. Marie Toussaint n'est pas la plus agressive des débats, il faut bien le reconnaître.

Un grand spectacle surtout télévisé sur les chaines lamentables habituelles comme CNEW qui de fait a pris de l’importance médiatique qui a des ailes et que relaie tout cela sans oublié les JTS te leur présentateurs qui font des émissions annexes comme Caroline Roux après le 20 heures et son émission phare C.DANS L’AIR DE LA 5 en fin d’après-midi !?

Mais c’est encore plus flagrant avec nos partis politiques si médiocres surtout ceux de l’extrême droite RN avec sa leader charismatique qui se veut captivante M.LE PEN qui joue aux aboyeuses de foire à l’ASSEMBLEE NATIONALE prenant un peu une revanche car en fin de parcours et en plus adossé à son dauphin le beau BARDELLA qui lui est le spécialiste des plateaux télés qui se voit en haut de l’affiche E.U. ou il a d’ailleurs du mal à dérouler le projet RN pour cette Europe plutôt virtuelle mais qui quand même agit malheureusement pour partie dans nos vies quotidiennes mais ça les Français lambda ne le comprennent pas assez !?

Il y a aussi les élus de la France insoumise LFI poignée de mal élevés trublions que l’on subit déjà dans notre hémicycle national !?

Le plus intéressant (si l’on veut) c’est notre petit ATTAL 1er ministre qui s’invite partout même s’il n’est pas convié et surtout semble-t-il de part du président un appel du pied à ces élus LR à leur parti en pleine déconfiture !?

Seule chose qui reste à faire bien qu’il faille aller voter serait aux Français lambda de voter blanc à cette mascarade car on alimente le flot d’incompétence de notre classe politique déplorable qui ne sert plus à rien comme notre président car cela ne passionne que les médias qui font des gorges chaudes et qui en profite car depuis 40 ans et avant depuis disons fin 1970 environ ils ne savent plus choisir n’y voter (mais ils peuvent indirectement sanctionner le président et sa « macronie » pour protester c’est tout ce qu’ils savent faire !?)

Jdeclef 04/06/2024 14h31

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