mercredi 5 juin 2024

C’est triste à dire mais je suis content de vieillir car quand je vois la France partir à vau l’eau avec une jeunesse qui dérape à cause d’adultes qui ne leur transmette pas une bonne éducation et un état « macronien » doté d’un président inutile bavard et incompétent procrastinateur qui ne fait rien nous laisse tomber et nous protège pas ?!

 

Ne dites plus « woke », mais…(L’invention de nouveaux mot dans le langage français montre simplement la faiblesse de nos dirigeants de tous bords bavards qui passent leur temps à changer les noms de leurs partis ringards pour masquer leur inutilités de faux intellectuels !?)

Le mot « woke » est loin de faire consensus, même chez ceux qui le combattent. Par quel terme le remplacer ? Des intellectuelles répondent.

Par Kévin Badeau

Publié le 04/06/2024 à 17h00

Une marche à Toulouse (Haute-Garonne), le 25 novembre 2021, pour la Journée internationale contre la violence faite aux femmes. © Patricia Huchot-Boissier/Abaca

Un livre sensation. La journaliste américaine Nellie Bowles vient de publier Morning After the Revolution. Dispatches From the Wrong Side of History. Ce recueil d'enquêtes et de reportages éclaire sur les dessous de la « révolution » identitaire américaine qui atteint son pic en 2020, après la mort de l'Afro-Américain George Floyd, tué par un policier blanc à Minneapolis (Minnesota).

Un livre sur les lendemains qui déchantent du wokisme, voilà pour le résumé, dans les grandes lignes. Sauf que – surprise ! – Nellie Bowles rejette le terme « woke », qu'elle juge inapproprié. Woke, c'est le mot fourre-tout par excellence. À l'origine, ce vocable désignait dans les années 1960 les militants « éveillés » face aux injustices sociales et raciales contre les personnes noires aux États-Unis. Aujourd'hui, il englobe la lutte contre tous les systèmes d'oppression supposés ou réels, comme le « racisme systémique », le « patriarcat », le « néocolonialisme » ou « l'islamophobie ».

Une étiquette qui vaut tripette ?

Faut-il donc, comme Nelly Bowles, choisir d'abandonner ce vocable « daté » ou « trop chargé » ? Plusieurs arguments poussent à le remiser au placard. D'abord, cette appellation désigne ce qu'elle n'est plus. « Les wokes prétendent lutter contre toutes les discriminations, mais ils ont fini par former un mouvement de réassignation identitaire », assure Xavier-Laurent Salvador, le président de l'Observatoire des idéologies identitaires.

Côté linguistique, le wokisme a aussi perdu son latin. « En anglais, c'est un mot initialement valorisant. Il est un signe de ralliement, de conscience politique entre militants, explique Jean Szlamowicz, linguiste et traducteur. Importé en français, cet anglicisme est désormais employé par les “anti-wokes” et désigne, finalement, l'extrémisme de la gauche d'aujourd'hui. » Au menu de ses dérives : un communautarisme exacerbé, une préférence pour l'idéologie au détriment de la science et un goût prononcé pour la censure.

« Tragédie française » : « Le sacre du gauchisme culturel »

« Woke » est également un mot piégé. Comme un boomerang revient à son lanceur, ce terme qualifie parfois bien davantage celui qui l'emploie que les militants qu'il désigne. « Quand on prononce le mot “woke”, on est forcément renvoyé à Finkielkraut ou à Trump. Bref, au camp des “réacs” », analyse Thierry Keller, l'auteur de Quand on n'ose plus rien dire de peur de passer pour un réac (éditions de l'Aube). Il ajoute : « C'est pervers, car on peut être politiquement de gauche et “anti-woke”, sans être réac. » Ironie de l'histoire, l'adjectif woke est également rejeté par certains « éveillés » eux-mêmes qui dénoncent sa connotation « insultante ».

Il reste que ce vocable est encore utile. Certains intellectuels le jugent même parfaitement choisi. « Woke décrit bien le caractère “enthousiaste” de ce mouvement, qui prône une réforme identitaire, défend une autre vision du monde et appelle à un réveil presque religieux », estime Jean-François Braunstein, auteur de La Religion woke (Grasset 2022). Le philosophe poursuit : « Et s'il dérange les wokes, c'est surtout parce que sa connotation péjorative les renvoie à leurs propres dérives : l'intolérance, la censure, le rejet de la science et du débat. »

Gauchisme et postmodernisme

Si l'on choisit toutefois de remiser ce terme, entre quelles alternatives choisir ? Aux États-Unis, où le débat existe aussi, les militants wokes préfèrent qu'on les nomme « guerriers de la justice sociale ». Un terme approprié ? « Non, car ils font la promotion de discriminations selon l'origine ethnique », écarte Jean-François Braunstein. En France, les wokes se présenteraient sans doute comme des « militants contre les discriminations », mais cette étiquette ne collerait pas non plus. « Ils disent combattre les discriminations, mais ne considèrent tout qu'en fonction de la couleur de peau, celle des “racisés” comme celle des “Blancs” », évacue le philosophe.

Ils ont pour grille de lecture l’identité et pour méthode, la réécriture. Cela mène forcément à l’inquisition.Thierry Keller, essayiste

Cherchons ailleurs. Thierry Keller préfère au wokisme l'appellation « gauchisme ». Pas celle attribuée aux années Hollande, qui sonnait comme une injure. Il s'agit du gauchisme tel que défini par un certain Lénine, dans son ouvrage achevé en 1920, La Maladie infantile du communisme (le gauchisme). À la suite de Vladimir Ilitch, Thierry Keller estime que le wokisme revêt plusieurs caractéristiques de ce gauchisme. La puérilité et l'impatience : « Les wokes trépignent d'impatience pour que la cause avance, au risque de faire échouer leur mouvement révolutionnaire », dit-il. Et l'intolérance : « Ils ont pour grille de lecture l'identité et pour méthode, la réécriture. Cela mène forcément à l'inquisition », continue-t-il.

Le linguiste Jean Szlamowicz qualifierait plutôt ce mouvement de pensée de « postmoderniste ». Moins polémique et peut-être plus consensuel. « Le wokisme veut faire table rase de la modernité, entendu au sens historique, à savoir toutes les structures de la société bâties entre la Renaissance et la fin du XVIIIe siècle », explique l'auteur des Moutons de la pensée (éditions du Cerf, 2022). Dans le viseur des postmodernistes : les nations occidentales forcément racistes, patriarcales et coloniales.

Décolonialisme identitaire

L'universitaire Xavier-Laurent Salvador ajoute à cette liste une autre proposition : le « décolonialisme identitaire » ou la « culture de la déconstruction ». « Ceux qu'on appelle “wokes” ont pour obsession de s'affranchir de l'identité qu'il leur aurait été attribuée de manière coercitive par un monde occidental “manipulateur” et “colonisateur des esprits” », explique-t-il.

Pour illustrer cette définition, le président de l'Observatoire du décolonialisme convoque le psychiatre Frantz Fanon, qui a publié Peau noire, masques blancs (1952) : « Pour résumer, Fanon dit : “Quitte ton envie d'être blanc, et reprends ta véritable identité, celle d'être noir.” » Cette définition, selon Xavier-Laurent Salvador, s'applique aussi aux questions de genre.

Dominique Schnapper : « Le wokisme remet radicalement en question la démocratie »

Le wokisme peut aussi se ranger sous la bannière d'une forme de multiculturalisme. Mais d'une forme seulement. Ce terme issu des sciences sociales décrit la coexistence de plusieurs ethnies et pratiques religieuses au sein d'un même pays. Il serait source, selon les partisans, d'enrichissement culturel au sein des sociétés.

Sauf qu'il revêt aussi un caractère politique, qui peut coller au mouvement woke. Sous cette perspective, le multiculturalisme est synonyme d'un projet de société où des droits sont reconnus à chaque communauté. C'est le cas du Canada, parfois appelé « Wokanada » pour ses politiques « d'accommodements raisonnables ». Celles qui accordent certaines dérogations basées sur le genre ou la religion dans le monde du travail.

Le terme « woke » provient du verbe anglais « wake » (réveiller), pour décrire un état « d'éveil » face à l'injustice. Il est initialement utilisé pour désigner des personnes conscientes des problèmes liés à la justice sociale et à l'égalité raciale (en).

Woke” c'est un mot d'argot. De l'argot noir américain qui vient d'awake, “éveillé”. Être “woke” c'est donc être éveillé au départ à la question du racisme. Ce n'est pas nouveau, en 1860 Abraham Lincoln avait fait campagne en disant être “éveillé” à la question de l'esclavage.18 nov. 2021

Le « wokisme » vise à mettre en œuvre des changements progressistes dans la société. Le mouvement est par exemple responsable de la création de l'écriture inclusive. La langue française serait inégalitaire et sexiste. Selon les « wokes », le fait que le masculin l'emporte sur le féminin est une discrimination.20 janv. 2024

Pour résumer c’est encore une importation U.S. de plus car en France depuis des générations surtout après les guerres mondiales c’est devenu toujours la même chose que changer une grande partie de notre monde occidental dans nos idées et surtout nos éducations copiant sur le peuple américain qui pourtant a été le pire raciste afro américain car traînant leur passé exclavagiste jusque dans les années 60 dont ceux ma génération se souviennent presque similaire à l’apartheid sud-africain et dont les américains n’ont pas se sont pas encore totalement débarrassé car eux bien sur n’ont pas à trainer un passé colonialiste européen et notamment français et autres qui nous colle encore à la peau avec cette immigration africaine noire ou du nord islamo musulmane !?

Ce « WOKE » est surtout un mot poubelle ou on jette nos tares et nos défauts véhiculés par des bienpensants dit intellectuels et donneurs de leçons hypocrites voir hélas comme nos dirigeants médiocres !?!

Mais en France aussi on a un argot très riche voire même drôle que l’on retrouve dans de vieux films de cette pègre de mauvais garçon joué par ces grands acteurs GABIN ou LINO VENTURA etc que je parle encore quelque fois ce qui fait rire ma Fille de 42 ans qui a été remplacé par un langage verlan pas très drôle que tout le monde peut être ne comprend pas !?

Et là je ne fais aucun racisme mais je suis profondément déçu par l’éducation des jeunes mal enseignée car c’est eux qui véhiculent ce WOKISME de faux trublions souvent mal élevés de cette France dite des lumières mais bien éteintes de : Voltaire Montaigne Montesquieu et même Molière dont notre président a refusé l’entrée au Panthéon ce pauvre inutile car oui on n’est pas de son monde comme il a dit puisqu’il nous insulte !?

JDeclef 05/04/2024 11h40LP


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