mardi 4 juin 2024

Moi je me permets de dire que c’est malhonnête envers le peuple de France qu’il dédaigne ce président et qu’il a insulté aussi car soi-disant pas de son monde car moi je suis vieux et ma vie est derrière moi ayant connu tous ces présidents de cette Veme république depuis1958 j’ai honte car j’aime la France mon pays !?

 

Dégradation de la note par S&P : la faute du Covid, vraiment ? non c’est un alibi trop facile plutôt une mauvaise gestion financière de notre pays par notre président (soi-disant qualifié par ces études en économies et son expérience bancaire et il n’y a pas que cela !?)

Selon Bruno Le Maire, la dégradation de la note souveraine de la France par l'agence S&P s’explique par les mesures anticrise. C’est aller un peu vite en besogne.

Par Philippine Robert

Publié le 04/06/2024 à 06h30, mis à jour le 04/06/2024 à 07h28

Le président Emmanuel Macron, flanqué du ministre de l'Économie Bruno Le Maire, s'exprime alors qu'il préside un conseil des ministres au palais de l'Élysée à Paris, France, le 21 juillet 2023. © Autissier Jean-Baptiste - Abaca

Vous pensiez que Bruno Le Maire était ministre de l'Économie ? À l'entendre ces derniers jours, il semblerait plutôt qu'il soit devenu pompier. « Si aujourd'hui, nous avons un niveau de dette élevée, c'est pourquoi ? C'est parce que j'ai sauvé l'économie française », a-t-il déclaré sur BFM au lendemain de la dégradation de la note de la France de AA à AA- par la puissante agence de notation S&P. Avant d’ajouter sans rire : « J’ai sauvé les usines, j’ai sauvé les restaurateurs, j’ai sauvé les hôteliers, j’ai sauvé le monde de l’événementiel, j’ai sauvé des emplois, des compétences, la filière aéronautique. » Une déclaration pompeuse qui a bien évidemment provoqué moqueries et consternations, notamment sur les réseaux. Mais qui est le reflet de la stratégie de communication façonnée par Bercy depuis le camouflet infligé par l’agence américaine. Cette décision de S&P serait un non-événement et la stratégie économique du gouvernement ne serait pas à remettre en cause. Surtout, comme Bruno Le Maire le disait à nos confrères du Parisien : « La raison principale de cette dégradation, c'est que nous avons sauvé l'économie française. » Bref, à en croire le sapeur ministre, il n'y a pas le feu au lac France…

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Si Bruno Le Maire a raison sur un point, c'est que la dégradation de la note de la France devrait avoir un impact négligeable sur notre financement. Ces décisions « ne se répercutent généralement pas sur les taux payés par les États, car les institutions financières réalisent leurs propres analyses et arrivent généralement à des décisions similaires à celles des agences », souligne Sylvain Bersinger, économiste chez Asterès dans une note sur le sujet.

Autrement dit, la charge d'intérêts de l'État ne devrait pas s'alourdir du jour au lendemain à cause de cette mauvaise nouvelle. Pour le reste, la défense du ministre de l'Économie est plus que discutable, surtout quand on se plonge avec sérieux dans les chiffres. Le déficit a dérapé l'an dernier à 5,5 % du produit intérieur brut. Et seul le gouvernement pense encore qu’il reviendra sous les 3 % du PIB d’ici à 2027. Ni Bruxelles, ni le FMI, ni S&P, ni le Haut Conseil des finances publiques n’y croient. 911 milliards de dette supplémentaires se sont accumulés depuis le début du premier quinquennat de Macron, et la dette devrait gonfler à 112 % du PIB d’ici à 2027, selon S&P.

L'héritage de l'Histoire

Et tout ça à cause du Covid et de la crise énergétique, vraiment ? Le gouvernement ne se dédouanerait-il pas derrière ces deux crises ? Pour répondre à cette question, le spécialiste des finances publiques et président de l'association Fipeco, François Ecalle, a sorti la calculatrice lors de son audition fin mai par la Commission d'enquête parlementaire sur la croissance de la dette depuis 2017.

La première partie de sa réponse devrait faire plaisir à l'exécutif, car elle l'exonère de toute responsabilité. « L'héritage de l'Histoire […] explique de 50 à 70 % de l'augmentation de 911 milliards d'euros de la dette publique entre la fin 2016 et la fin 2023 », explique François Ecalle. Autrement dit, quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir, c'est aux commandes d'un pays avec des dépenses publiques s'élevant à 57,4 % du PIB, habitué à la politique du chéquier et complètement sourd à la nécessité d'équilibrer les finances publiques en dehors des périodes de crise. Comme le souligne l'historienne Laure Quennouëlle-Corre, « il existe en France un déni de la dette qui s'est matérialisé dans la seconde moitié du XXe siècle ».

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Depuis cinquante ans, aucun gouvernement n'a en effet été capable de présenter un budget de l'État à l'équilibre. Pire encore, chaque mandat présidentiel est venu dégrader un peu plus la situation. Avec Giscard, c'est un plan de relance de 30 milliards de francs pour faire face à la crise pétrolière. Avec Mitterrand, la folie dépensière de la retraite à 60 ans. L'espoir de voir la situation s'améliorer lors de la cohabitation entre Jospin et Chirac grâce à une conjoncture exceptionnelle est balayé d'un revers de main par la polémique de la cagnotte, ces rentrées fiscales inespérées grâce à une embellie économique mondiale inattendue. Avec Sarkozy, voici venu le temps de la crise des subprimes, mais aussi des largesses en matière de baisse d'impôts, sans mettre en face assez de baisses de dépenses. Avec Hollande, l'argent facile – les taux d'intérêt ne cessent de descendre grâce à la politique de la Banque centrale européenne (BCE) – n'a pas poussé à un redressement suffisamment rapide de nos finances publiques, essorées par la crise des dettes souveraines…

Moins d'impôts

L'héritage, certes. Et le reste serait dû au Covid ? Si l'on reprend les calculs de François Ecalle, la chute du PIB sur cette période ne serait responsable que de 5 à 10 % de la situation, car les bonnes années du début du quinquennat et le rebond de la croissance ont permis d'essuyer une partie de l'ardoise. En revanche, « les mesures de hausse et de baisse des dépenses expliquent entre 20 et 35 % » du gonflement de la dette, selon lui. Mais s'agit-il des mesures exceptionnelles pour faire face à la crise ? Pour répondre à cette question, il est possible de se plonger dans une note de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui a décortiqué la hausse de la dette sur les deux derniers quinquennats. Selon ces calculs, les crises et les mesures exceptionnelles mises en place pour y faire face (y compris le plan de relance) représentent 69 % des 12,6 points de PIB de dettes supplémentaires, tandis que les « effets budgétaires structurels directement attribuables aux choix discrétionnaires durables » représentent 31 % de la hausse.

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Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a en effet été un adepte du carnet de chèques : 10 milliards pour les Gilets jaunes, 400 millions d'euros pour les agriculteurs, 2 milliards de plan vélo… Mais il a surtout décidé de baisses massives d'impôts, qu'il s'agisse de la suppression de la taxe d'habitation pour les particuliers ou de la baisse des impôts de production pour les entreprises… sans aligner en face les mesures d'économies équivalentes. Bref, il a mis « la charrue avant les bœufs », pour reprendre l'expression de François Ecalle.

Cela n'a rien d'étonnant. Emmanuel Macron n'est pas un farouche partisan de l'austérité. Son mantra : les baisses d'impôts sont une des clés pour stimuler la croissance et résoudre le problème de la dette. Dans un pays où les prélèvements obligatoires sont vertigineux, ce n'est pas faux. Encore aurait-il fallu mettre en face des baisses de dépenses équivalentes, en toilettant par exemple notre généreux et inefficace modèle social, et en premier lieu le système des retraites.

Mais arrêtons-nous sur le dernier axe de défense de Bruno Le Maire : selon l’homme à l’extincteur, les économies nécessaires seront faites dans les prochaines années afin d’atteindre l’objectif européen des 3 %, croix de bois, croix de fer ! En dégradant la note de la France, l’agence S&P montre pourtant qu’elle n’y croit pas. Et il serait difficile de lui donner tort, car la crédibilité du gouvernement a été sérieusement écornée. Qu’il paraît loin le début du quinquennat, des incantations concernant la dépense publique, du retour sous les 3 % conformément au traité de Maastricht et de la sortie de la procédure de déficit excessif.

L'an dernier, le gouvernement a martelé avec beaucoup d'assurance que les économies étaient importantes, alors qu'une grande partie de celles-ci venait seulement de la fin des dispositifs exceptionnels mis en place pour faire face à la flambée des prix de l'énergie. Le psychodrame de ces derniers mois, avec le dérapage incontrôlé du déficit en 2023, bien plus élevé qu'annoncé (5,5 % contre 4,9 % initialement prévu), du fait de recettes largement surestimées, est venu écorner encore un peu plus la crédibilité du gouvernement. Et une nouvelle tuile risque de nous tomber dessus après les européennes, avec notre retour en procédure de déficit excessif à Bruxelles. Au feu, les pompiers !

L’alibi COVID n’a pas tenu car en fait c’est l’Europe qui a bien réagit heureusement car l’union fait la force ce qui est logique quand une crise de style pandémique qui se propage car notamment par la diffusion de ces vaccins à grand échelle » bien organisé !?

Et donc pour le coté économie et finances de la France « le en même temps ou le quoi qu’il en coute » n’est en fait qu’un pis-aller artificiel poudre aux yeux  qui n’a pas beaucoup à voir avec notre dette pharaonique débutée bien avant de + de 3000 milliards d’euros qui vient d’ailleurs déjà d’augmenter de + 100 millions et qui se creuse chaque jour mais qui résiste grâce à la monnaie unique des européens pour ceux qui l’utilise dans la zone l’Euro ce qui garantit virtuellement les investisseurs en France et surtout encore leur confiance malgré la baisse et la dégradation de la note de la France de AA à AA- par la puissante agence de notation S&P !?

Car il faut le dire notre président complètement dépassé fait des chèques en blanc sur une trésorerie et finances de la France vides et surtout son ministre des finances qui fait le beau en pérorant en disant : « J’ai sauvé les usines, j’ai sauvé les restaurateurs, j’ai sauvé les hôteliers, j’ai sauvé le monde de l’événementiel, j’ai sauvé des emplois, des compétences, la filière aéronautique. » etc .

Ce monsieur LEMAIRE est coutumier du fait de mentir car tout cela est virtuel il l’a déjà fait avant surtout depuis 7 ans qu’il est ministre et notre président ne dit rien regarde çà de loin va aux commémorations du débarquement et avant nous faire un discours creux de plus ce jeudi dont il a le secret pour encore enfumer ces français gogos qui existent encore qui s’y laisseront prendre !?

Car notre pays est en faillite encore virtuelle mais qui va devenir rapidement réelle et là les Français ne pourront que pleurer mais il sera trop tard car ce n’est pas lui qui fera la queue à la soupe populaire comme en 1929 / 30 et en Allemagne ou a vu la suite et aux USA qui ont connu cela !?

Jdeclef 04/06/2024 18h15

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