Entre Charles III
et Meghan, l’improbable bataille des confitures PAUVRE ANGLETERRE QUI
DEGRINGOLE MEME DANS FAMILLE REGNANTE ?!
LETTRE DE
BUCKINGHAM. En lançant son produit avec une étiquette en écriture cursive
élégante portant un « M » surmonté d’une couronne, la duchesse de
Sussex a déclenché les hostilités.
Publié le
03/06/2024 à 08h00, mis à jour le 03/06/2024 à 11h01
Pour
le meilleur et pour le pire, une comédienne américaine a lié son sort à une
monarchie européenne remontant à la nuit des temps. Meghan et son beau-père,
Charles III, forment aujourd'hui, après bien des vicissitudes, un bien
curieux ménage. Le dernier épisode de la bataille entre l'audacieuse influenceuse
californienne et la dynastie la plus célèbre au monde est digne d'un Dallas grandeur nature dans lequel
tous les coups sont permis. Le bras de fer entre l'aventurière de
Montecito et le chef de l'État, du Commonwealth, des forces armées britanniques
et de l'Église anglicane concerne un produit désespérément ordinaire : la
confiture.
Je t'aime, moi non plus… En lançant sa propre confiture de
fraises offerte à une cinquantaine de ses proches pour qu'ils en
fassent la promotion sur les médias sociaux, la duchesse de Sussex a déclenché
les hostilités. La créatrice de l'entreprise de lifestyleRiviera Orchard a
poussé la provocation en choisissant une étiquette en écriture
cursive élégante portant un « M » surmonté d'une couronne.
« Les valeurs traditionnelles du foyer »
Le Palais n'a pas attendu longtemps pour contre-attaquer sur le même front.
La mise en vente de sa propre confiture, « utilisant une bonne dose des
meilleurs fruits » provenant du domaine de Windsor, vise à rétablir la
prééminence royale face au défi de l'outsider. La vidéo de promotion, qui
montre une femme couvrant de marmelade royale un scone, un crumpet, un
croissant et un toast sur une musique de Mozart, a fait un tabac sur Instagram.
Conformément à la vulgate écolo de Charles III, le gel garanti bio ne possède
bien sûr ni colorant, ni produit conservateur. De quoi donner un soupçon de
chic au afternoon tea (« thé de l'après-midi ») cher
au souverain, à ses sujets et aux touristes.
Harry
et Meghan : pourquoi la branche des Sussex est en perte de vitesseLa
foire d'empoigne n'a rien d'une aimable comédie à la Clochemerle chère à la
presse tabloïd. Comme l'écrit le quotidien conservateur Daily Telegraph,
« à l'heure du numérique, fabriquer sa propre confiture célèbre les
valeurs traditionnelles du foyer, un statut social et une technique héritée de
sa mère ou de sa grand-mère ».
Dans la bonne société, le nec plus ultra du cadeau est d'offrir un pot de
marmelade faite maison. L'institution a ses lettres de créances. Le
chef-d'œuvre de Tolstoï, Anna Karénine, comporte un long dialogue sur
la quantité d'eau à apporter à la recette. Lors de son tête-à-tête avec
Elizabeth II – qui insistait pour que la marmelade fût étalée en fine couche
sur ses scones –, l'ourson péruvien Paddington mange un sandwich garni de la
friandise fruitée.
Se positionner sur le créneau du bien-être
Quand c'est fini, ça recommence ! En se déplaçant du terrain mondain au
terrain commercial, le conflit entre Meghan et sa belle-famille est entré dans
une nouvelle phase. La duchesse entend se positionner sur le créneau du
bien-être en proposant, outre la confiture, des bougies parfumées, du miel, des
savons voire vaisselle à une clientèle huppée.
L'intéressée entend rivaliser avec les compagnies spécialisées dans les
articles de mode et de produits de beauté haut de gamme fondée par des artistes
de renom. À l'instar de Gwyneth Paltrow – et sa marque Goop
Beauty –, Pharrell Williams, Lady Gaga ou Harry Styles…
Comment Harry et Meghan
ont appris le cancer de KateReste que, comme l'indique le
consultant en marketing Insight with Passion, « les produits alimentaires
fabriqués de manière artisanale sont un hobby, pas un business rentable. Les
marges bénéficiaires et les synergies sont faibles. En raison de la présence
des grandes épiceries de luxe, le secteur est hyperconcurrentiel ».
Déjà, d'autres luttes d'influence se dessinent autour de la marque royale
entre la nouvelle venue dépourvue désormais du pedigree d'Altesse royale et les
dépositaires du domaine réservé de la lignée, qui est la seule autorisée à
vendre le sceau Windsor.
Un bavoir ou un torchon à l'effigie de Sa Majesté
Le combat est inégal. L'entreprise de Meghan ne fait pas le poids face
au rouleau compresseur de la Royal Collection Trust, la très officielle
collection royale qui gère les boutiques jouxtant Buckingham Palace,
Windsor Castle, The King's Gallery, Holyrood Palace, etc. Les échoppes ont
dégagé un bénéfice net de 8 millions de livres (9,38 millions
d'euros) sur un chiffre d'affaires de 24 millions de livres
en 2023 grâce aux achats de souvenirs en tout genre et aux produits
dérivés proposés aux 2 millions de visiteurs des palais et résidences
royaux.
Rien, pas même pas le mug commémoratif, le bavoir ou le torchon à
l'effigie de Sa Majesté, ne manque à l'étalage. La large gamme de produits
mêlent avec succès les deux figures de l'étendard royal, le lion et la licorne,
respectivement symboles de la puissance régalienne et de l'imagination.
Comment
Charles III va-t-il aborder les premières élections législatives de son
règne ? « Il n'y a pas de différence entre une
multinationale et la famille royale. Les exigences pour construire et préserver
la réputation de leurs marques sont les mêmes : une stratégie, des
symboles, des succès commerciaux, des leaders et une connexion de qualité au
monde », insiste John Mahony, conseiller des entreprises en quête d'une
image plus positive.
La royauté britannique fait rêver aux
quatre coins du monde. Mais au bout du compte, ce seront bien les amateurs de
confiture qui décideront de l'issue de ce conflit à la fois familial et
financier. À Meghan et à Charles III de rendre le choix de confiture clair pour
que le client tranche dans un sens ou dans l'autre.
Il est difficile de croire
que la royauté britannique fasse rêver le monde qui a quand même d’autres
choses plus importantes et sérieuses à penser ?!
Car du temps de la Reine Elisabeth
II mère du roi Charles III actuel ce pale commentaire médiatique sans intérêt n’aurait
pas eu lieu car elle qui avait marqué la Grandeur de l’Empire britannique depuis
les dernières guerres mondiales et qui savait « tenir en laisse » sa
famille dont certains indisciplinés voire exubérants ou ridicules !?
C’est plutôt le roi CHARLES III
son fils bien que régnant mais peut être diminué à cause de sa maladie ne réagit
pas assez envers sa famille mais le ridicule ne tue pas ni les médias ou journaux
people torchons sur papier glacé malgré une catégorie de lecteurs friands de
ses articles sans intérêts !?
Alors que l’ANGLETERRE qui va
mal avec son « brexit » un échec qu’elle regrette est sur le point de
changer de gouvernement justement en pleine déconfiture économique entre autres
pourrait repasser à gauche avec leur parti travailliste !?
D’ailleurs c’est un peu
comme la France et son économie malade AVEC SES ELECTIONS EUROPEENNES et la
montée de cette extrême droite RN ou cette extrême gauche LFI Mélenchoniste !?
Mais eux ces anglais sans la
Grande Bretagne à cause de leur BREXIT !?
Car nous les citoyens Français
si naïfs nous devront attendre 2027 car stupides pour un (éventuel) changement
de gouvernement et ce n’est même pas gagné !?
JDeclef 03/06/2024 12h53
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