400 ans après la
naissance de New York, des Amérindiens demandent des comptes pourquoi pas eux
car ces peuples divers ont chassés de leur terre manu militari par des pays
donneurs de leçons bienpensant mais hypocrites !?
Dépossédés de leurs terres il y a
quatre siècles par les colons néerlandais arrivés dans l’actuel New York,
les descendants des occupants originels de Manhattan, les Lenapes, se
battent pour la reconnaissance.
Publié le 31/05/2024
à 18h00
Une statue du chef Netawatwees installée devant le mémorial de la
diaspora Lenape, à Newcomerstown (Ohio), à 720 kilomètres de New York. © USA Today Network/Sipa USA/Sipa
Voici, en substance, ce que dit la version
« romantique » des origines de New York. En 1626, Peter Minuit, le
directeur de la colonie néerlandaise qui s'était établie deux ans plus tôt dans
la zone, a conclu une « belle affaire » en achetant l'île de
Manhattan pour l'équivalent en biens de 60 florins auprès de ses habitants
de longue date, les Amérindiens lenapes. Une transaction non confirmée qui
aurait servi de fondation à la future ville aux gratte-ciel.
Rétablir un récit
historique équilibré
« Il existe un traumatisme intergénérationnel
qui traverse le temps et affecte les familles et les comportements. Il ne
s'efface pas », explique l'artiste Joe Baker, dans son appartement décoré
de ses tableaux colorés représentant des rites indigènes.
Descendant de leaders tribaux, cet homme de
78 ans fait partie des quelques Lenapes qui vivent aujourd'hui à
Manhattan. En 2009, il a cofondé Lenape Center, une association qui œuvre à
promouvoir l'héritage de ce peuple, réparti entre plusieurs nations dans le
nord-est et l'ouest du pays.
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Au-delà, il veut rétablir sa place dans le récit
de la création des États-Unis – et de New York. « Les générations
successives de Lenapes n'ont pas pu profiter des avantages et des opportunités
attachés au fait d'être dans cette ville. Ils sont assimilés à des dinosaures
qui ne reviendront pas », regrette Hadrien Coumans, l'un des deux autres
cofondateurs. « Or, ce n'est pas le cas. »
Au moment où la ville marque les quatre cents ans
de l'installation de la colonie néerlandaise qui a donné la « Grosse
Pomme », ils demandent que leur situation soit enfin reconnue. « Les
Pays-Bas ont besoin d'être mis face à leurs responsabilités pour le génocide
qu'ils ont commis, poursuit-il. Ils doivent présenter formellement leurs
excuses au plus haut niveau. Ça serait le premier pas vers l'ouverture d'une
véritable enquête faite en partenariat avec des historiens américains et lenapes,
en vue de réparer le préjudice subi ».
Un mouvement qui
s'inscrit dans la foulée du Black Lives Matter
Leurs efforts s'inscrivent sur fond de regain
d'intérêt autour de l'expérience amérindienne ces dernières années à New York.
La raison : la montée en puissance de mouvements de justice raciale, comme
Black
Lives Matter, et l'avènement d'une nouvelle génération de
responsables de musées et d'historiens, plus sensible à la perspective des
minorités.
Plusieurs institutions locales (hôpitaux,
administrations, lieux culturels, universités…) se sont mises à reconnaître
publiquement – via une plaque commémorative, un message sur leur site Internet
ou par une déclaration orale en ouverture d'une pièce de théâtre ou d'un
concert – qu'elles se situent sur la terre ancestrale des Lenapes. Une
initiative appelée « Land
acknowledgment » (« Reconnaissance de la
terre »).
Le
manque de documents historiques du côté des peuples indigènes arrangeait les
historiens car ils pouvaient raconter la version qu’ils voulaientRussell Shorto
Dans le cadre de l'anniversaire de New York,
plusieurs événements mettent en avant leur histoire. Le Museum of the City of
New York, dédié à l'histoire locale, a organisé un week-end de festivités et de
conférences début mai pour mettre en valeur son héritage. L'intitulé de
l'opération : « Nous sommes encore là ! ».
Autre musée majeur, la Société historique de New
York consacre jusqu'en juillet une exposition aux origines de la ville. Elle
présente notamment un document signé d'un fonctionnaire néerlandais
en 1626 mentionnant « l'achat » prétendu de Manhattan et
une lettre de réaction de « leaders lenapes actuels ». « D'une
certaine manière, le manque de documents historiques du côté des peuples
indigènes arrangeait les historiens car ils pouvaient raconter la version
qu'ils voulaient. Maintenant, ils ne peuvent plus se contenter de livrer un
récit à sens unique », observe Russell Shorto, le commissaire de
l'exposition.
Les Pays-Bas renvoyés
devant leur responsabilité
Ces initiatives sont soutenues par le consulat des
Pays-Bas à New York dans le cadre de son programme « Future 400 »,
qui ambitionne d'« honorer quatre siècles d'histoire néerlandaise et
new-yorkaise avec honnêteté et intégrité » en mettant en lumière les
perspectives d'esclaves africains et des peuples indigènes pendant la
colonisation.
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Norvège
Mais Joe Baker et Hadrien Coumans voient cette
« ingérence étrangère » d'un mauvais œil. Le 22 juillet,
ils organiseront une conférence de presse exceptionnelle avec les chefs des
trois nations lenapes reconnues par l'État fédéral américain (Delaware Nation,
Delaware Tribe of Indians, Stockbridge-Munsee Community) pour critiquer cette
démarche.
Ils
préféraient que les Pays-Bas s'attellent à la tâche des
« réparations ». Aux États-Unis, ce mot, associé au débat sur le
dédommagement des descendants d'esclaves, fait référence à différentes formes
de compensations (versement d'argent, création de bourses scolaires, aides pour
accéder à la propriété…) pour redresser un tort commis contre un groupe
ethnique ou racial. « C'est aux gouvernements des trois nations lenapes
souveraines de déterminer à quoi cela pourrait ressembler, conclut Hadrien
Coumans. Les Pays-Bas doivent rendre des comptes. Les mots ne suffisent
pas. »
Il faut arrêter de s’auto flageller sans cesse par cette nouvelle mode
perverse de ses bienpensants donneurs de leçons d’une hypocrisie hypocrite
lamentable bien aidée en plus par des médias orientés politiquement dont c’est
la raison de vivre par ces évènements courants politiques ou faits divers
retentissants graveleux ou horribles du moment que cela fait du scoop comme on
dit ?!
Car ce n’est que l’HISTOIRE DU MONDE qui galope comme nos dirigeants
divers de tous bords qui gouvernent si mal mais essentiellement pour leurs carrières
en courant « après leurs queues comme des chiens perdus » pour des
avantages si lucratifs ne pensant qu’à eux !?
Quand on vit dans une métropole importante comme PARIS ou l’IDF qui n’a
pas vu par exemple dans le métro par terre dans un couloir ou sur le quai un
pauvre hère (Un
pauvre hère = un
homme misérable lamentable crasseux de l'ancien français haire, pauvre)
tendre la main mais (mais ayant quand même un smartphone dans l’autre main) ou
même d’ailleurs une femme avec son enfant dans les bras qui mendiait !?
Et cela ne date pas d’aujourd’hui
car étant en retraite depuis 2006 et avant quand je travaillais encore j’avais assisté
à ce type de rencontre en sortant de l’escalator pour rejoindre mon bureau à la
DEFENSE lieu emblématique de concentration d’entreprise et de bureaux et de toute
façon cela n’a pas évolué car je vais à PARIS relativement souvent depuis !?
Pour essayer de résumer
c’est faits surtout qui font la une des médias confirme que dans les pays
libres et démocratiques si donneurs de leçons bien-pensants d’une hypocrisie
remarquable car depuis nos guerres de religions et nos croisades car il ne faut
pas oublié nos religions et celles obcurantistes barbares et les nôtres aussi
sont une tare humaine indélébile on régresse en s’entretuant à qui mieux mieux donc
c’est AMERINDIENS ce disent pourquoi pas nous pour une indépendance de leurs
pays ou régions car ils étaient là avant les anglais et USA ou même l’EUROPE
OCCIDENTALE ou la FRANCE démocratique libre comme pour la nouvelle CALEDONIE
chez nous ?!
Jdeclef 01/06/2024 12h44LP
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