jeudi 20 juin 2024

Quand on veut gagner on s’en donne les moyens il faut prendre des risques la politique c’est un concours de faux jetons qui doivent convaincre les électeurs de tous bords si BARDELLA ne le fait pas il sera battu !?

 

Législatives : Bardella sacrifie la rupture sur l’autel de la crédibilité

Pour décrocher une majorité absolue, le président du Rassemblement national multiplie les annonces pour rassurer au détriment de son programme. Un pari gagnant ?

Par Charles Sapin

Publié le 20/06/2024 à 07h00, mis à jour le 20/06/2024 à 08h27

 « Ra-ssu-rer ». Objectif premier de Marine Le Pen lors de la dernière présidentielle, il a logiquement été élevé au rang devenu mantra par Jordan Bardella pour cette campagne éclair des législatives. Les premières à véritablement offrir à sa formation politique, le Rassemblement national (RN), une chance de s'installer au pouvoir.

Renoncements ? « Simples reports »

De fait, en seulement une semaine de précampagne, pourtant majoritairement occupée par la clôture des investitures de ses candidats comme par les tractations avec différents alliés, Jordan Bardella aura sacrifié sur l'autel de la crédibilité : l'abrogation de la réforme des retraites, repoussée à l'automne, l'interdiction du voile dans l'espace public, repoussée en 2027, ou encore la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, également repoussée à « un second temps »…

Législatives : Jordan Bardella conditionne son entrée à Matignon à une « majorité absolue »

Autant de renoncements – de « simples reports », jure-t-on au RN – motivés par le « nombre de cadavres dans le placard » budgétaire que s'attend à trouver un éventuel gouvernement RN une fois au pouvoir. Grâce, notamment, à un audit complet des finances publiques que promet de diligenter Jordan Bardella au lendemain du 7 juillet.

Une prudence qui n'est pas uniquement financière. En visite au salon de défense Eurosatory, près de Paris, ce mercredi 19 juin, le chef du RN a annoncé en sus ne pas vouloir « remettre en cause les engagements pris par la France sur la scène internationale ».

Si ces déclarations se veulent autant de gages de sérieux et de crédibilité, elles ont de quoi donner le tournis aux électeurs du Rassemblement national. Qui pourraient se demander, d'ici au 30 juin et au 7 juillet, en quoi le parti à la flamme se revendique encore de la rupture… « Ce que Bardella pense gagner d'un côté en renonçant à certaines mesures économiques, il peut le perdre de l'autre, notamment auprès de l'électorat populaire qui se dit que, finalement, il ne fera rien pour eux », spécule ainsi un conseiller de l'exécutif.

Les gens ont bien compris que s’installer à Matignon n’était pas comme s’installer à l’Élysée.Laure Lavalette, députée RN et porte-parole de la campagne des législatives

À tort, selon un député RN sortant, depuis une semaine sur les marchés de sa circonscription : « Les gens ne nous en parlent pas du tout. Ce qu'ils attendent, c'est qu'on arrive aux affaires, veut croire Hervé de Lépinau, candidat à sa succession dans le Vaucluse. On ne peut pas nous demander de faire en cinq mois un programme prévu pour cinq ans ni réparer en un an ce que les autres ont mis quarante ans à détruire. »

De l'autre côté de la Durance, la députée RN et porte-parole de la campagne des législatives, Laure Lavalette, abonde : « Les gens ont bien compris que s'installer à Matignon n'était pas comme s'installer à l'Élysée. Pour faire notre grande révision constitutionnelle, par exemple, il faudra attendre l'élection de Marine Le Pen en 2027. La cohabitation est en réalité une marche de plus jusqu'à notre arrivée complètement au pouvoir. »

Abandon des totems

Depuis ses bureaux, un ministre de premier plan fulmine : « Ils ont dû faire des enquêtes au RN et voir qu'il fallait rassurer. Ils sont en train d'élargir leur base. Et puis on parle de choses qui, au final, ne sont pas le motif de vote. Bardella est en train de nous faire perdre tous nos arguments contre le RN. Le vote se fera de toute façon sur l'islam et l'immigration. »

Un précédent ne lui donne pas totalement tort. Entre 2017 et 2022, Marine Le Pen a pu revenir sur nombre de totems de son parti, sacrifiés sur l'autel de la crédibilité : la sortie de l'Union européenne, l'abandon de l'euro, l'interdiction de la double nationalité, la retraite à 60 ans, la sortie de la CEDH ou le référendum sur la peine de mort… Loin d'affaiblir le parti à la flamme, ces renoncements lui ont permis de séduire de toutes nouvelles sociologies électorales.

Même si elles ont également permis, lors de la dernière présidentielle, à Éric Zemmour d'opérer, durant un temps, une importante percée dans l'électorat lepéniste en entonnant que « Marine Le Pen a abandonné tout ce qui faisait la spécificité du RN, même sur l'immigration ».

Ces renoncements, qui conduiraient, sur un mandat court, à une banalisation de la pratique du pouvoir par le RN, peuvent avoir un effet extrêmement embêtant pour lui en vue de 2027.Jean-Yves Camus, politologue

Politologue et directeur de l'Observatoire des radicalités politiques de l'Institut Jean-Jaurès, Jean-Yves Camus émet des doutes quant aux effets sur l'électorat RN, en seulement deux semaines de campagne, des renoncements et autres reports programmatiques dans le temps de Jordan Bardella : « Le vote semble déjà cristallisé, une part importante de l'électorat a déjà décidé ce qu'il allait voter », note-t-il.

Avant de souligner cependant un risque ô combien plus fatal à moyen terme pour le RN : « Ces renoncements, qui conduiraient, sur un mandat court, à une banalisation de la pratique du pouvoir par le RN, peuvent avoir un effet extrêmement embêtant pour lui en vue de 2027. Ne plus être crédible sur sa principale promesse qui le fait aujourd'hui prospérer : celle de renverser la table. » Sans nul doute l'un des paris d'Emmanuel Macron.

De toute façon si BARDELLA veut gagner il ne faut pas lésiner plus il promettra beaucoup et gros plus aura de chance de réussir c’est ce qui marche le mieux avec les Français gogos qui avalent tout et surtout là avec son principal adversaire sans imagination par notre histoire ancienne passée par déjà leur choix de leur titre de regroupement de leurs partis ringards de ses ramassis de ces ex LFI NUPES PC PS écolo illuminés ou extrémistes de gauches NPA en FRONT POPULAIRE !?

Car les Français semble-t-il en ont marre du président et sa « macronie » et de son dédain des Français lambda qui doivent supporter ces bavardages et discours de bienpensant donneur de leçon hypocrite que de moins en moins français l’écoutent en France mais aussi en Europe dite Unie pour la forme car d’autres pays connus ont des gouvernements de droite voir extrême à la limite qui fonctionnent correctement donc certains se disent pourquoi pas !?

Notre président a jeté un pavé dans la mare à cause de son incompétence et inaction pathologique c’est dommage et a réussi à se mettre des Français simple citoyens pas extrémistes à dos tout en mettant la France avec son « quoi qu’il en coute et son en même temps virtuel » surtout économique en lanterne rouge de cette U.E. et des pays libres démocratiques et développés par son attitude de petit bourgeois digne de l’ancien régime monarchique dans le pays qui a fait sa révolution de 1789 et même contribué à l’indépendance des Etats unis d’Amérique du nord en 1796 qui sont nos cousins alliés !?

Donc régresser çà suffit comme le fait notre pays à cause qu’elle honte de ces présidents petit bourgeois style IXX siècle ou 4 eme république alors que la Veme est déjà usée et qu’il faudrait en changer rapidement comme de ce président qui aurait dû démissionner au lieu de semer ce désordre politique inutile ?!

PAUVRE France moi j’ai honte car j’aime mon pays on est à un tournant dans les 3 ans à venir il faut en profiter  !?

Jdeclef 20/06/2024 17h23

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