mardi 25 juin 2024

Là il ne manque pas d’air ce super bavard LE MAIRE comme son patron de toute façon depuis cette « macronie » gouvernementale on les accumule mais il est à craindre que cela ne change pas grand-chose en changeant des chevaux aveugles pour des borgnes que ce soit le président ou ses ministres et aussi le 1er !?

 

Bruno Le Maire : « Mes plus grands combats politiques sont devant moi » n’importe quoi c’est concernant (Mais c’est peut-être la méthode Coué va savoir !?)

ENTRETIEN. À quelques jours des législatives, le ministre de l’Économie alerte : l’application du programme du Rassemblement national ou du Nouveau Front populaire pourrait nous conduire à une grave crise de la dette et une mise sous tutelle.

Propos recueillis par Philippine Robert et Mathilde Siraud

Publié le 25/06/2024 à 13h34

À quelques jours des législatives, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire alerte : l’application du programme du Rassemblement national ou du Nouveau Front populaire pourrait nous conduire à une grave crise de la dette et une mise sous tutelle. © ROMUALD MEIGNEUX/SIPA / SIPA / ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

À Bercy, Bruno Le Maire a tout connu. La déflagration de la crise Covid, qui a menacé de balayer notre économie. Le choc inflationniste, qui est venu peser sur le portefeuille et le moral des Français. La bataille pour la baisse des dépenses publiques, un combat perdu d'avance dans une nation biberonnée aux chèques et aux subventions, et devenue accro à l'argent magique. L'augmentation des taux, restés tellement longtemps au plancher que personne ne croyait plus à leur remontée, qui est venue alourdir un peu plus le déficit et compliquer sa tâche. À quelques jours des législatives, le ministre de l'Économie alerte : nous sommes au bord du gouffre et l'heure n'est plus aux dépenses. Selon lui, l'application du programme du Rassemblement national ou du Nouveau Front populaire nous plongerait dans une grave crise de la dette qui pourrait nous conduire à une mise sous tutelle. L'ancien élu redoute tout autant des violences qu'un lent affaissement du pays.

Le Point : La majorité présidentielle se retrouve exsangue après les élections européennes. Les sondages la placent désormais en troisième position derrière le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire pour ces élections législatives. Comment en êtes-vous arrivés là ?

Bruno Le Maire : La période est à la radicalisation, donc aux extrêmes. Pourquoi ? Parce que les chocs économiques et culturels que nos compatriotes ont connus depuis 2020 ont aussi été d'une brutalité extrême : Covid, inflation galopante, retour de la guerre en Europe. Nos réponses ont été les bonnes, mais le besoin de résultats immédiats et de solutions simplistes emporte tout. Il nous reste quelques jours pour desserrer cet étau entre extrême gauche et extrême droite. Il nous reste quelques heures pour retrouver le sens du temps long, qui seul donne des résultats solides. Rappelons nos résultats ! Depuis sept ans, nous avons relancé la production industrielle, baissé les impôts, créé 2 millions d'emplois, fait de la France la nation la plus attractive pour les investissements étrangers en Europe. Cet acquis existe, il est solide. Mais il peut être remis en cause par de mauvaises décisions de politique économique. Que feront les investisseurs étrangers si notre politique fiscale change ? Que feront les PME si leurs charges explosent ?

 Bruno Le Maire a-t-il menti sur le déficit ?

Et puis aucune hésitation face à la demande de sécurité partout en France : Gérald Darmanin a raison de réclamer des peines planchers, le Premier ministre a raison de travailler sur une incarcération immédiate des mineurs délinquants. Policiers et gendarmes sont plus nombreux, mieux équipés, notre politique pénale doit être renforcée. Tolérance zéro, impunité zéro. Plus profondément, nous devons mener avec une fermeté sans faille la lutte contre l'islam radical, une des gangrènes qui ronge lentement mais sûrement la société française. Enfin, nous devons avoir un État plus efficace et moins coûteux. Ce qui suppose des compétences clarifiées, un mouvement puissant de décentralisation et une simplification drastique des procédures administratives. Un État qui protège ne fait pas tout : il transfère des compétences accessoires, il se concentre sur les tâches essentielles, il fait le pari de la liberté de chacun.

Vous citez la question régalienne, ainsi que la réforme de l'État. Pourquoi n'avez-vous pas été au rendez-vous sur ces deux priorités ?

Nous devons l'être dans les mois à venir ! Mesurons les inquiétudes de nos compatriotes qui attendent des réponses immédiates, exemplaires, efficaces. Les opérations XXL contre la drogue sont un succès. Elles doivent entraîner des changements systémiques en matière organisationnelle et technologique dans la lutte contre les stupéfiants, comme le recommande le très bon rapport du Sénat.

Nous avons su poser un diagnostic sur l'islam radical : nous devons maintenir une pression sans faille, sur le modèle de ce qui est fait avec les expulsions de tous les imams qui prêchent la haine contre la France. Nous devons nous inscrire dans une volonté politique plus large et plus claire qui se résume en un seul mot : l'ordre, l'ordre, l'ordre.

Le président l'avait déjà dit, il y a un an. Que voulez-vous dire ? Appelez-vous à une coalition avec la droite ?

Avant de parler de coalition politique, parlons de projet ! Dans des temps troublés, nous avons plus que jamais besoin de clarté et de fermeté. Mesurons les transformations radicales auxquelles nos compatriotes sont confrontés depuis des années : accélération du changement climatique, intelligence artificielle toujours plus performante, affirmation des puissances autoritaires, comme la Russie, l'Iran ou la Chine, contre les démocraties libérales. Tout ce qui était acquis devient fragile ; tout ce qui était garanti est remis en cause – paix comprise. Face à ces bouleversements historiques, nos compatriotes attendent des réponses politiques claires.

Les projets que portent les oppositions sont décalés.

Plus de place pour aucune ambiguïté. Nous devons faire le choix de l'investissement dans les technologies du XXIe siècle et dans la Défense pour garantir notre indépendance, affirmer les valeurs de droit et de liberté, poursuivre la décarbonation de notre économie. Les projets que portent les oppositions sont décalés. Ce sont des utopies hors sol qui ne prennent en compte ni la guerre en Ukraine, ni la montée en puissance de la Chine, ni le protectionnisme américain, ni le changement climatique. La force de notre camp, c'est de voir le monde tel qu'il est. Cette lucidité vaut aussi pour le combat culturel. Un islam radical a décrété la guerre contre l'Europe en général et contre notre nation en particulier, qui incarne les valeurs de tolérance, d'esprit critique, d'universalisme. Si nous ne prenons pas la mesure de la bataille que mène l'islam radical contre l'Europe et contre notre nation, nous ne gagnerons aucun combat politique.

La fin de l'ambiguïté, c'est donc la fin du « en même temps » ?

La politique n'est pas une guerre de position mais une guerre de mouvement. Notre mouvement doit aller vers la clarté, la lucidité, l'autorité.

Vous avez pointé, au lendemain de la dissolution, le risque d'une « crise de régime »…

La crise de régime, c'est le moment historique où les institutions ne sont plus en mesure de répondre à la réalité de la situation politique. Si demain nous avons à nouveau de l'instabilité gouvernementale et une incapacité du bloc central à gouverner, cela peut mener à une crise de régime. Évitons-la à un moment où la France se redresse économiquement et accueille les Jeux olympiques !

Pourquoi la dissolution de l'Assemblée nationale était sur la table

Édouard Philippe a jugé que le chef de l'État avait « tué la majorité présidentielle », Gabriel Attal se présente comme un Premier ministre « libre », vous-mêmes avez dénoncé l'existence de « cloportes » dans l'entourage du président… Emmanuel Macron est-il devenu un problème ?

Je ne cherche pas à me singulariser, je cherche à rassembler. Les « cloportes » renvoient à ce que je dénonce depuis des années : cette monarchie technocratique qui a subrepticement pris le pouvoir en France. Les conseillers conseillent, les responsables politiques décident, point barre.

Le président n'a-t-il pas accentué le rejet et la colère contre lui en annonçant cette dissolution ?

Ne résumons pas une période historique à un seul homme ! Ce serait injuste et faux. Regardons la gravité du moment pour apporter une réponse à la hauteur. Le RN dépasse les 30 % : les causes sont nécessairement profondes. Elles sont directement liées à la violence de la transition climatique, technologique et géopolitique que traversent la France et toutes les nations occidentales. Notre place est disputée, contestée, parfois avec notre propre complicité.

La France n’a pas vocation à se retrouver coincée entre les injonctions du wokisme et les menaces de l’islam radical.

La France est une grande nation. Elle n'a pas vocation à se retrouver coincée entre les injonctions du wokisme et les menaces de l'islam radical. Qui sommes-nous ? Les héritiers des Lumières et des droits de l'homme, les descendants de Saint Louis, de Bonaparte, de Zola et de Camus. Affirmons notre culture. Le renoncement culturel nous a conduits à méthodiquement critiquer les grandes figures de notre histoire. Interroger son histoire, c'est nécessaire, la gratter comme une plaie, c'est dangereux.

À quoi faites-vous référence ?

Je pense à nos débats caricaturaux sur la décolonisation ou sur des figures historiques, comme Colbert. Tout d'un coup, tout dans notre histoire serait à jeter aux orties ! Affiner notre regard ne veut pas dire le déformer. Faire de la France le bouc émissaire de tous les malheurs des citoyens français conduit tout droit à la situation politique dans laquelle nous sommes. La France se rebiffe ! Ni repentance systématique ni recroquevillement nationaliste, mais le seul courage de regarder son passé en face, avec lucidité et fierté. Dans le domaine économique, prenons conscience de l'appauvrissement relatif de l'Europe par rapport aux États-Unis.

Pourquoi nous sommes-nous appauvris ? Parce que depuis des décennies nous avons travaillé moins, parce que nous avons fait de l'Europe le continent de la norme et de l'administration alors qu'elle était le continent de l'audace, de la découverte et de la science. En sept ans, nous avons réussi à inverser cette tendance. La France a gagné ses combats idéologiques pour une Europe puissante et souveraine : l'Europe investit plus, elle relance son industrie, elle soutient son économie, elle travaille à un marché unique des capitaux, elle protège ses intérêts économiques. Veut-on vraiment stopper net ce succès ? Si nous nous claquemurons sur nous-mêmes, nous nous appauvrirons davantage encore. Travailler moins pour gagner plus, cela ne peut pas marcher.

Fin mai, la note de la France a été dégradée par l’agence américaine S & P. Il y a quelques jours, Bruxelles nous a placés en procédure pour déficit excessif. L’avez-vous vécu comme un échec ?

Non. La décision de S & P était attendue. Les agences Moody’s et Fitch avaient juste avant confirmé la notation française. Les mêmes qui traitaient avec beaucoup de négligence la question de la dette et hurlaient pour avoir plus de dépenses viennent maintenant avec des mines effarées dramatiser la situation. La réalité est simple. Nous avons, face à la crise du Covid, pris toutes les mesures nécessaires pour sauver les entreprises, les emplois et atténuer le choc inflationniste. Nous sommes la nation qui a le mieux protégé face à ces crises.

Le coût a été élevé, mais il était nécessaire pour protéger la France contre une crise économique et sociale bien plus grave, qui aurait eu des répercussions dramatiques, y compris en termes de finances publiques. On nous rabâche 1 000 milliards d'euros de dette supplémentaire ? Triple non-sens ! Non-sens financier : un euro de 2017 n'est pas un euro de 2024. Non-sens économique : la dette doit être rapportée à la richesse nationale. 13 points de dettes en plus correspondent en réalité à 353 milliards d'euros. Non-sens politique enfin : en 2020, la France a connu la crise économique la plus grave depuis 1929.

Ce chiffre de 353 milliards d'euros est issu d'une étude de l'OFCE, qui montre également que 70 % de l'augmentation de la dette vient en effet des mesures prises pendant la crise, mais que 30 % de l'augmentation de la dette provient d'autres mesures…

Oui, ces 30 % restants montrent que des économies sont possibles, sans affecter ni la croissance ni la vie quotidienne de nos compatriotes. L'heure n'est pas à la dépense, mais à l'économie. De ce point de vue, les deux programmes économiques des deux extrêmes sont totalement à contretemps.

Les programmes des oppositions sont dépensiers, mais on cherche tout de même les économies dans le programme de la majorité…

Comment pouvez-vous dire cela ? Depuis des mois, nous avons engagé des économies que tout le monde a attaquées, critiqué, refusé – le RN en tête ! Nous avons eu le courage de doubler la franchise sur les médicaments de 50 centimes à 1 euro, nous avons rétabli progressivement la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité, que le RN appelle maintenant la « taxe Macron » alors qu'elle finance le soutien aux plus modestes et les DOM. Nous avons décidé 20 milliards d'euros d'économies sur les dépenses de l'État. Qui a soutenu ? Personne ! Qui a promis de revenir dessus ? Toutes les oppositions !

Le RN réclame un audit : il ferait mieux de proposer des économies. Toutes les informations sur notre situation budgétaire sont sur la table. Pas de temps à perdre avec des subterfuges politiciens qui ne trompent personne. Quand je vois Jordan Bardella laisser un grand silence en réponse au financement des 7 milliards de sa baisse de TVA, qui sont en réalité 17 en année pleine, je tremble pour la suite. Pour le budget 2025, nous avons engagé des revues de dépenses sans concession. Est-il utile de garder un niveau de financement aussi élevé sur les apprentis à bac + 5 ? Est-il nécessaire de garder pour les opérateurs de l'État une trésorerie aussi élevée ? Nos pistes d'économies existent, elles sont sur la table et elles sont transparentes. Où sont les propositions d'économies réelles, sérieuses, crédibles des oppositions ? Nulle part.

Le Nouveau Front populaire se targue d'avoir reçu le soutien d'économistes reconnus. Qu'avez-vous à leur répondre ?

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Ces économistes en chambre ne seront jamais confrontés à la colère du peuple. La colère, elle sera là quand vous aurez retiré à des ouvriers 200 euros par an parce que vous aurez rétabli la fiscalité sur les heures supplémentaires. La colère des petits retraités, elle sera là quand vous aurez retiré aux retraités 150 euros par an parce que vous aurez augmenté la CSG. La colère des TPE et des PME, elle sera là quand vous aurez augmenté l'impôt sur les sociétés. La colère des familles, elle sera là quand vous aurez supprimé le quotient familial. La colère des classes moyennes, elle sera là lorsque vous aurez instauré une progressivité plus forte de l'impôt sur les revenus. Les économistes ne seront jamais confrontés à la colère légitime de nos compatriotes si jamais le projet de spoliation du NFP était mis en place.

Le pouvoir d'achat est une des priorités des Français : comment peut-on leur répondre sans faire plus de déficit ?

Par le travail ! Cela a été notre ligne constante et cela doit le rester. A-t-on si vite oublié le chômage de masse et ses ravages ? A-t-on si vite oublié que la première cause de pauvreté, c'est le chômage ? Il n'y a pas de raccourci vers le pouvoir d'achat. Prenez la baisse des taux de TVA. Coût ? 17 milliards d'euros. Résultat ? Tout ira dans la poche des distributeurs ou des industriels. Ce raccourci est une impasse. On a baissé les taux de TVA sur la restauration, mais votre steak-frites ne vous a pas coûté moins cher à l'heure du déjeuner. Ce sera la même chose pour l'électricité, pour l'essence, pour l'alimentation. La vraie réponse au pouvoir d'achat, c'est du travail pour tous, et du travail bien rémunéré. Quand le RN ne veut plus de l'obligation de travail pour ceux qui sont au RSA, c'est l'assurance que l'incitation à revenir au travail sera plus faible. Quand le RN veut remettre en cause la réforme de l'assurance-chômage, c'est la certitude que vous aurez une augmentation du chômage, et donc une baisse du pouvoir d'achat. Le projet du RN va vers le chômage, nous, nous allons vers le plein-emploi.

Ensuite, oui, le travail doit mieux payer. Nous avons mis en place les primes défiscalisées. Nous avons mis en place la prime Macron, nous proposons de la monter jusqu'à 10 000 euros par an. Maintenant, le grand combat qui est devant nous, ce sont des salaires nets plus élevés. Réduire les charges qui pèsent sur les salaires. Revoir de A à Z les allègements de charges pour qu'ils soient plus progressifs. Et supprimer cette trappe à bas salaire qui désespère des millions de nos compatriotes qui démarrent au niveau du smic et qui, dix ou vingt ans plus tard, sont toujours à 1 398 euros net. Je comprends le désespoir de ces salariés, nous devons leur répondre dès le budget 2025.

Édouard Philippe souhaite remettre la réforme des retraites sur la table pour aller plus loin. Pas vous. Pour quelle raison ?

Pensons aux Français. Nous avons fait une réforme des retraites courageuse, sans le soutien de personne. Ne donnons pas le sentiment à nos compatriotes que la réforme est un rouleau compresseur permanent.

Si le RN ou le NFP arrive au pouvoir, risquons-nous une crise de la dette ?

Si les programmes dépensiers des oppositions étaient appliqués, nos créanciers sauraient se rappeler à notre bon souvenir. Nous pouvons nous attendre à une explosion des écarts de taux entre la France et l'Allemagne, qui ont déjà pris 80 points de base en quinze jours, ce qui n'était pas arrivé depuis sept ans. Le ménage qui veut acheter un logement ou l'entreprise qui veut investir paieront plus cher leur crédit à la banque. Dans un second temps, une crise de la dette et une mise sous tutelle de la France par le FMI et par la BCE sont possibles.

Est-ce que vous vous êtes parfois senti un peu seul ces dernières années à plaider pour des réductions de dépenses ?

Oui. (silence)

Nous fêtons cette année 50 ans de déficit… Comment expliquer ce mal français ?

L'Histoire, des erreurs de raisonnement économique, la lâcheté. Pour l'Histoire, remontons à la politique du plus grand luxe parfaitement décrite par Saint-Simon : les souverains sont puissants quand ils dépensent beaucoup. Des erreurs de raisonnement économique, parce que nous estimons en France que plus nous dépensons, mieux la France se portera et aura de la croissance. Je crois exactement l'inverse. Quand la dépense est mal employée, il faut en payer le coût ensuite avec des impôts, des taxes, des cotisations trop élevées qui réduisent le salaire net et donc ce qui tombe dans votre compte en banque à la fin du mois. La lâcheté, parce que dès que l'on parle de dépenses, tout le monde est au premier rang, mais dès que l'on parle d'économies, tout le monde s'égaille comme une volée de moineaux.

Quelle sera la feuille de route du futur ministre de l'Économie ?

Économiser, produire, innover. Voilà pour moi les trois mots d'ordre d'une France qui conserve sa place parmi les grandes nations économiques du XXIe siècle. Économiser, pour garder des marges de manœuvre, financer nos services publics, investir dans la sécurité, la décarbonation et les innovations. Produire, pour notre richesse et notre indépendance.

De ce point de vue, la position du RN sur le véhicule thermique est une faute contre la France. Au moment où les deux grands constructeurs français Stellantis et Renault ont investi des dizaines de milliards d'euros, tourner le dos aux véhicules électriques, c'est tourner le dos à l'indépendance de la France et ne laisser d'autre choix demain aux consommateurs français que de rouler en BYD ou en Tesla alors qu'ils auraient pu rouler en R5 ou en 3008 électrique. Enfin, innover, parce que la France doit retrouve le goût de l'audace et de la science. C'est cela qui nous permettra de faire jeu égal avec nos partenaires européens face à la Chine et aux États-Unis.

Votre collègue Gérald Darmanin a déjà dit que, en cas d'échec de la majorité présidentielle le 7 juillet, il ne retrouverait a priori pas le ministère de l'Intérieur. Est-ce que c'est votre cas aussi ?

En période de combat politique, je n'envisage que la victoire.

Comment vivez-vous cette période ? Ressentez-vous un sentiment de vide ou de vertige ?

De vide, certainement pas. Cette période n'est pas une période comme les autres. C'est une période que l'on vit une seule fois dans sa vie politique. Tout change, tout est bouleversé, tout est possible, y compris le pire. Quand on est un responsable politique, on vit les inquiétudes, les tristesses, les colères de ses compatriotes dans sa chair, dans son cœur.

Face à ces inquiétudes, le rôle d'un chef est de montrer un chemin, de montrer tout ce qui est possible en France et de rappeler une chose très simple : la France reste la France, une grande nation, avec des capacités d'innovation, d'imagination culturelle, de renouvellement, de production, une capacité de résistance hors norme. Mes plus grands combats politiques sont devant moi.

C’est extraordinaire l’arrogance de ce ministre « macronien » typique soi-disant ministre de l’économie (plutôt de la perte) et en plus menteur à ses heures car il a déjà menti en plus !?

Il a déjà 7 ans d’erreurs ou d’incompétence derrière lui appelons çà comme on veut  çà prêterait presque à rire son expression « de combats en avant » ça n’a pas d’importance les résultats sont là notre économie et au fond du gouffre mais comme de toute façon il est aussi inféodé à son patron et sa « macronie » médiocre il n’a rien à perdre si ce n’est que sa place très vite espérons le il tombera avec le reste car pour l’instant il est aux abonnés absents (d’ailleurs le président a faillit s’en débarrasser mais sa procrastination pathologique l’a surement empêché de décider encore une erreur) de toute façon cela n’aurait pas changé grand-chose tant le mal étant déjà fait !?

Ce qui est le plus insupportable c’est qu’il insulte délibérément les Français il l’a déjà fait car un habitué fréquentant assidument les plateaux télés de chaines nationales connues !?

Et je persiste à dire que c’est malhonnête l’attitude de ces ministres sans amour propre par leurs comportements envers les Français lambda !?

Vivement que cet épisode d’élections législatives arrive et se termine car même après on n’est pas sorti de l’auberge et les Français ne s’en rendent pas compte encore c’est cela qui est désolant !?

JDeclef 25/06/2024 16h16

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