mardi 18 juin 2024

S’il avait démissionné ou aurait pu lui pardonner tout comme à ces « macroniens » élus tirés au sort pour une partie de cette Assemblée Nationale élue en 2017 devenue un champ de foire pour tribuns aboyeurs mal élevés avec ce président si nul imbu de sa personne qui a poussé la France dans un trou sans fond mais les français eux-mêmes y ont bien contribués à cela car ils l’ont réélu en 2022 !?

 

Emmanuel Macron pourrait ne pas aller au bout de son mandat (BON MAIS LE MAL EST FAIT ET ALORS ?! « Cri ou sonnerie de cor annonçant que l'animal est aux abois. » : L’HALLALI de notre président sauf que c’est les Français qui payent l’addition car la France est dans une grande « M » grande taille et mal odorante !?

(Cela au moins nous ferait gagner du temps car 2027 il faut y arriver !?)

INTERVIEW. À rebours de certains dirigeants politiques qui espèrent avec ces élections législatives anticipées une redite de 1936, l’historien Éric Anceau voit plus de parallèles avec 1848.

Propos recueillis par Paul Chambellant

Publié le 18/06/2024 à 06h24, mis à jour le 18/06/2024 à 07h54

L'histoire se répète, c'est certain… Reste à savoir sur quel modèle. Pour Éric Anceau, professeur d'histoire de la France contemporaine à l'Université de Lorraine, la séquence politique qui se joue aujourd'hui n'est pas sans rappeler celle de la proclamation de la IIe République, en 1848. Il sort cette semaine un gros ouvrage collectif richement illustré qui revient sur cette période, Les Quarante-huitards et les autres. Dictionnaire des dirigeants de 1848 (Sorbonne Université Presses).

Premier régime républicain élu au suffrage universel masculin à la suite de la monarchie de Juillet, la IIe République fut brève mais agitée. Témoin de grandes turbulences entre les différentes factions politiques à l'œuvre, souvent antagonistes, elle n'a pas su endiguer les adversaires de la République sur fond de crises économique, sociale et politique. Prophétique ?

 Emmanuel Macron sacrifie le macronisme pour tenter de se sauver

Le Point : Comment analysez-vous la situation politique aujourd'hui ?

Éric Anceau : Extrêmement inquiétante, voire périlleuse, comme tous les Français qui ont un peu de sens critique et qui aiment leur pays, mais aussi comme les gens qui s'intéressent à notre pays depuis l'étranger. Je reçois depuis le soir des européennes des dizaines de messages du Québec, des États-Unis, d'Angleterre, d'Italie, de Roumanie, de Belgique, de Suisse ou encore du Luxembourg pour me demander ce qui a bien pu passer par la tête d'Emmanuel Macron et comment je vois la situation. Je n'avais rien connu de tel depuis le mouvement des Gilets jaunes.

Quelle issue politique voyez-vous au chaos politique des derniers jours ? Le pays restera-t-il gouvernable ?

Je ne suis pas devin mais historien du politique. Cependant, une certaine expérience de notre vie politique passée peut, me semble-t-il, permettre d'imaginer la situation à court et moyen terme. Trois blocs absolument inconciliables se sont constitués : le Rassemblement national, grand vainqueur du scrutin de dimanche qui cherche avec plus ou moins de réussite à créer un « nouveau Front national », si j'ose dire, ou encore une « union des droites », même si Marine Le Pen récuse la formule et prétend rassembler les Français de tous les horizons politiques ; le « Nouveau Front populaire » qui va du MRC jusqu'au NPA en passant par le PS, EELV, le PCF, LFI et d'autres formations de moindre envergure plus ou moins recommandables qui gravitent autour de lui, et qui connaît de ce fait déjà des tiraillements ; enfin le bloc présidentiel, qui a cherché à se muer en « front républicain » contre les extrémismes, mais sans grand succès au moment où l'on se parle en raison d'un contexte qui a radicalement évolué.

Une majorité absolue que les Français accorderaient au RN au soir du 7 juillet risque de provoquer des troubles dans la rue, une dégradation des taux ainsi que des spéculations contre la France sur les marchés financiers, une aggravation de la dette et une dégradation de la situation économique et sociale si le programme de ce parti est appliqué dans sa totalité, ce qui n'est toutefois pas du tout certain. Si le « Nouveau Front populaire » obtient la majorité absolue, il en sera probablement de même, à l'exception peut-être des troubles dans la rue.

Mais le cas le plus probable est qu'aucun des trois blocs n'obtienne de majorité absolue. Le pays risque d'être durablement ingouvernable, alors que sa situation est très dégradée sur tous les plans. Avec notre dette abyssale, nous sommes déjà dans la main de nos créanciers. Que dire si les taux explosent, ce qui est tout à fait possible ? La crise politique se doublerait même d'une crise institutionnelle. Pour la première fois depuis 2017, je me dis, pour ma part, qu'Emmanuel Macron pourrait ne pas aller au bout de son mandat.

 Le roman noir de la dette : de la glissade de Giscard à la cagnotte de ChiracPeut-on faire un parallèle avec 1848 et la IIe République, période de transition que vous venez d'étudier dans ce gros ouvrage collectif qui vient de paraître ?

Tout parallèle historique a ses limites. Cependant, l'histoire politique connaît des récurrences et la nature humaine ne change guère. Non seulement la IIe République n'a pas été un long fleuve tranquille, mais elle a été, elle aussi, une période de très fortes tensions entre la droite, le centre et la gauche, les gauches devrais-je dire, tant elles se sont rapidement déchirées entre « républicains » modérés et « montagnards » radicaux. La France a connu pas moins de quatre pouvoirs exécutifs différents en moins d'un an, cinq si l'on compte le renversement du roi des Français, Louis-Philippe !

Comme aujourd'hui, des crises multiples et larvées alimentent la colère du peuple envers les élites…

Tout à fait ! La monarchie de Juillet, le roi Louis-Philippe et son principal ministre Guizot, extrêmement impopulaires dans le peuple et la petite bourgeoisie qui n'avaient pas le droit de vote, étaient déconnectés du pays et confrontés à une crise économique qu'ils ne parvenaient pas à résoudre. Ils ont été balayés en trois jours, du 22 au 24 février 1848. Mais l'exercice du pouvoir est difficile, surtout pour ceux qui ne l'ont jamais exercé. Les républicains modérés étaient des novices. Un « nouveau monde » politique en quelque sorte ! Pour tenter de remplir les caisses de l'État qui étaient vides, ils ont créé un impôt très lourd (145 % d'augmentation d'un coup !) qui a provoqué des émeutes en province. Parallèlement, ils ont donné du travail aux pauvres en créant des ateliers nationaux, mais ils les ont fermés brutalement en raison de leur coût, provoquant une guerre civile très meurtrière en juin 1848. Les républicains modérés au pouvoir ont fait tirer sur le peuple pour rétablir l'ordre.

1848 est donc aussi un affrontement entre républicains qui profite aux adversaires de la République ?

Effectivement. La gauche de nouveau divisée a perdu la première élection présidentielle de notre histoire au profit de Louis-Napoléon Bonaparte, le neveu de Napoléon qui n'avait pas de concurrence à droite. Cela dit, même unis, ils n'auraient pas réussi à endiguer le raz-de-marée conservateur. Le nouveau président et son gouvernement ont avancé les élections législatives au printemps 1849. Celles-ci ont laminé les républicains modérés enfermés dans un étau entre une extrême gauche montagnarde dirigée par un beau parleur, Ledru-Rollin, et une droite très conservatrice, le parti de l'Ordre. Il s'est ensuivi des mois d'agitation, de répression et pour finir un coup d'État réalisé par le président lui-même qui s'est présenté en sauveur pour rétablir l'ordre et se maintenir au pouvoir ! Maintenant ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Un tel scénario n'est pas près de se répéter à l'identique, mais de grandes turbulences me semblent inévitables.

 Législatives : Macron et la stratégie de la guerre éclairL'histoire est constamment mobilisée par les politiques, on le voit avec le « Nouveau Front populaire » et la figure de Léon Blum. Qu'en pensez-vous ?

Les politiques aiment utiliser l'histoire à des fins partisanes, et donc le plus souvent en la tordant. Le Front populaire a réalisé de grandes avancées sociales et c'est une belle référence. Je peux concevoir que l'on cherche à s'en inspirer, mais la comparaison constante avec les années 1930 n'a pas lieu d'être, même en mobilisant le danger que représente l'extrême droite. Karl Marx disait, en comparant son personnel politique à celui de la Grande Révolution et en se référant à Hegel, que l'histoire se répète deux fois, la première comme tragédie et la seconde comme farce. Et nous en sommes un peu là avec notre personnel politique actuel qui se dispute pour des circonscriptions et se lance des noms d'oiseau alors que l'heure est si grave pour le pays. À gauche, à droite et à l'Élysée, laissons Léon Blum reposer en paix sans instrumentaliser sa mémoire. Il mérite mieux.

Emmanuel Macron est-il à la hauteur de la page politique qui s'écrit devant lui, devant nous ?

Je ne crois malheureusement pas. Les dissolutions sous la Ve République sont rares. Il faut en user avec discernement. Il aurait pu dissoudre à l'occasion de la réforme des retraites quand son gouvernement abusait du 49.3, car la majorité était introuvable ou, mieux, il aurait dû rendre la parole au peuple par la voie référendaire. Et là il dissout alors que les circonstances ne l'imposaient pas, et au pire moment. C'est bien la première fois qu'un président dissout l'Assemblée à la suite d'élections européennes, il est vrai largement perdues par son parti et ses alliés. Le président prétendait avant le scrutin que la guerre en Ukraine devait focaliser toute notre attention en raison du danger extrême qu'elle représentait pour la survie de l'Europe et de la France… Et il dissout l'Assemblée dans la foulée et plus personne ne parle de l'Ukraine. Que dire aussi du risque de chaos qu'il a pris alors que le pays va accueillir le monde entier dans un mois, à l'occasion des Jeux olympiques, et que tous les yeux seront tournés vers la France ?

Certains disent, en le défendant, qu'il a eu raison car il fallait bien redonner la parole au peuple après un tel revers électoral. Cette explication ne tient pas une seconde et il avait dit lui-même il y a quelques semaines qu'il n'était pas question de dissoudre l'Assemblée à la suite de ces élections. On verra plutôt une explication psychologique dans sa décision : elle est celle d'un homme qui n'a pas l'habitude de perdre et qui ne peut accepter l'échec, même contre toute raison. N'a-t-il pas dit le lendemain même du scrutin, comme le rapporte Le Monde, qu'il est ravi d'avoir dissous, qu'il a balancé une grenade dégoupillée dans les jambes de ses opposants et qu'il a hâte de voir comment ils vont s'en sortir… Il est même probable qu'il ait envisagé l'hypothèse de perdre à court terme comme un moyen de montrer que les extrêmes au pouvoir sont incompétents ou empêchent de gouverner et ainsi les discréditer, pour mieux revenir en sauveur. Toujours cette figure en France de l'homme providentiel !

Oui le titre interrogatif répond en fait à l’attitude de ce président élu par défaut à cause de la défection de son prédécesseur F.HOLLANDE QUI LUI A FACILITE LA TACHE cet ex président dégonflé PS qui se moque ouvertement de nos concitoyens spécialité de nos élus de tous bords !?

Car d’ailleurs quand on voit F.HOLLANDE se représenter à la députation c’est vraiment la descente sans amour propre désespérante des politiciens sans respect pour eux-mêmes de tous bords et nous aussi français lambda car nous les élisons et relisons comme des idiots que nous sommes car incurables !?

Mais ce que n’avait pas prévu les Français pas si malins que çà (lol) plutôt naïfs qui avalent tout et les autres politiciens de tous bords divers c’est sa procrastination pathologique presque maladive à ce president car il ne sait toujours pas décider et quand il le fait rarement et trop vite là c’est grave pour la France et les Français qui devraient enfin comprendre qu’il est hasardeux voire même dangereux de donner trop de pouvoir a un seul homme dans cette vieille VEME REPUBLIQUE usée dite gaullienne qu’il faudrait changer voir au minimum reformer car pas si loin d’une pseudo démocrature vue dans d’autres grands pays connus avec par exemple ces fameux 49/3 typiquement français pour faire avaler les pilules amères genre « piège à couillons » excuser moi de le dire SVP pour que les 1ers ministres chefs de nos gouvernements etc. à la botte du président élu et même réélu par des français naïfs ou stupides qui ne savent plus voter ou choisir puisse faire passer leurs lois pour tout et n’importe quoi car il y a aussi des décrets qui n’ont pas besoin de votes au parlement ou il y a que des aboyeurs de foire qui roulent pour eux et leur avantages ou carrières dignes l’ancien régime quand il n’y a même qu’une majorité relative !?

C’est catastrophique l’ignorance des Français qui peuvent voter et choisir leurs dirigeants mais qui ne savent pas le faire depuis + de 40 ans et même avant alors maintenant on voit le résultat !?

Jdeclef 18/06/2024 13h41

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