vendredi 28 juin 2024

Là l’opinion internationale n’a pas beaucoup de valeur car c’est un vote franco/français pas une élection européenne à 27 car chez nous un président gouverne pour la France bien sûr mais surtout pour le peuple Français qui l’a élu et çà il semble l’avoir oublié car ils les dédaignent (n’étant selon lui pas de son monde !?)

 

Les législatives vues de l’étranger : « Macron a fait du bon boulot, mais il risque de tout ficher en l’air » MAIS LES FRANCAIS CE N’EST PAS CE QU’ILS VOIENT OU RESSENTENT SUR TOUS LES SUJETS DE LEURS VIES QUOTIDIENNES ET CA NOTRE PRESIDENT NE L’A PAS COMPRIS IL VA PEUT ETRE S’EN RENDRE COMPTE TRES VITE DEJA LE 30/06 ?!

Brice Couturier

LA REVUE DE PRESSE DES IDÉES. Si « The Economist » salue les réformes mises en place par Macron, « Die Welt » s’inquiète des conséquences politiques des élections à venir sur la fonction de président.

Publié le 28/06/2024 à 15h00

Grâce aux réformes que le président français est parvenu à arracher à ses « Gaulois récalcitrants », Paris venait de redevenir l'une des capitales les plus attractives pour les investisseurs et les startupers. Ses banques rivalisent à nouveau avec celles de Londres. Depuis que Macron a conquis l'Élysée en 2017, la France a créé deux millions d'emplois. Le pays a un taux de croissance supérieur à celui de la zone euro et un taux de pauvreté inférieur.

« Une bonne part du crédit en revient à Emmanuel Macron. Vous pouviez penser que les électeurs récompenseraient ces résultats. » Au contraire, le bloc des candidats qui se réclament de sa politique n'arrive qu'en troisième position dans les sondages.

Jean-Claude Juncker a dit un jour : « Nous savons tous ce que nous avons à faire. Ce que nous ne savons pas, c'est comment être réélu une fois que nous l'avons fait. » Tel est le problème de Macron, selon l'hebdomadaire britannique des élites mondiales. Il est difficile de persuader les électeurs que des changements pénibles en valent pourtant la peine à plus long terme. Macron n'a pas su le faire.

 Les législatives vues de l'étranger : des promesses démagogiques et des dépenses non financées

Un autre problème tient au fait que si Paris et plusieurs autres grandes villes françaises apparaissent en pleine renaissance, une bonne partie de l'autre France, celle des campagnes et des petites villes, n'a pas été entraînée dans ce mouvement de modernisation.

En outre, « la présidence olympienne » de Macron a énervé ses compatriotes ; ils le jugent « arrogant et hors sol ».

« Au lieu de bénéficier des réformes récentes, les électeurs français veulent les démanteler. » C'est en tout cas le sens des programmes du RN, mais aussi celui de la gauche réunifiée.

La cure de jouvence de l'économie française se paie cash

Le Wall Street Journal a une explication à ce discrédit. « Tout au long de ses sept années à la présidence, Macron a gardé le pied sur l'accélérateur, rénovant sans relâche l'économie française, à coups de baisses d'impôts et de réformes du marché du travail, afin de faire de la France une destination attractive pour les sociétés étrangères et pour l'élite mondiale. »

« Mais cette cure de jouvence se paie. » La manière dont Macron semblait gérer la France comme un business plutôt que comme une nation a énervé une majorité de ses concitoyens. Son côté technocrate et pro-entreprises s'est révélé sans prise sur l'angoisse qui monte dans la société française face à des problèmes comme l'immigration ou le coût de la vie.

 « Il faut sanctionner la France, parce que c'est la France… »

Aussi ces élections législatives anticipées se sont-elles muées en un référendum pro ou anti-Macron. Et la majorité des mécontents choisit d'exprimer sa désapprobation en se tournant vers le parti d'extrême droite de Marine Le Pen.

Le quotidien américain a interviewé certains d'entre eux. « Il ne cesse de dire qu'il nous a entendus, mais il persiste à vouloir bouleverser le pays, en allant de plus en plus vite. Et pas dans la direction que nous voulons », explique un technicien de Renault. « Ma banlieue est submergée par la criminalité. Il y a des nuits, nous sommes réveillés par des tirs de mortiers d'artifice contre le poste de police », poursuit cet ancien électeur socialiste qui admet se préparer à voter, cette fois, pour un candidat du Rassemblement national.

Macron « rame à contre-courant » face à une tendance nationaliste qui n'est certes pas limitée à la France. C'est celle qui a provoqué le Brexit et porte en avant Donald Trump. C'est à travers elle que s'expriment les frustrations de ceux pour lesquels la mondialisation n'a pas tenu ses promesses. Non, la marée montante de la croissance n'a pas soulevé tous les bateaux…

Pour « Die Welt », Macron va être balayé de sa propre initiative

Dans un premier temps, l'appel à de nouvelles élections a pris de court toute la classe politique française et provoqué un véritable chaos. Les partis ont dû se réorganiser dans l'urgence. Ainsi a-t-on assisté au passage du propre président de LR du côté du RN. Résultat : dans plusieurs circonscriptions, on verra s'affronter deux candidats se réclamant du LR. « On estime que c'est la fin de ce parti frère de la CDU. »

« Il faut sanctionner la France, parce que c'est la France… »

Très vite, on a vu se former trois blocs : celui de la droite nationale, dirigé par Marine Le Pen, est en tête des sondages. « Coincé au centre », le camp gouvernemental est promis à « un fort rétrécissement » dans la prochaine Assemblée nationale. À gauche, neuf partis se sont regroupés au sein d'un Nouveau Front populaire. Une « question de survie » pour ces forces disparates et d'accord entre elles sur pas grand-chose. Mais en termes de candidature, c'est La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon qui se taille la part du lion, avec 233 circonscriptions réservées, contre 175 au PS, 82 pour les Verts et 51 pour le PCF.

Une majorité absolue à l'Assemblée nationale semble peu probable. L'issue la plus vraisemblable est une situation de cohabitation. Mais dans la conjoncture politique présente, le pouvoir présidentiel serait fortement réduit, voire ramené à une fonction symbolique – à l'image du système institutionnel allemand, où c'est le chancelier qui exerce la réalité du pouvoir et non le président fédéral. Qui, en France, sait qui est Frank-Walter Steinmeier ?

Les risques pour l'UE d'une France gouvernée par un parti qui demeure eurosceptique

Comme de nombreux journaux européens, El Pais (Madrid) s'inquiète surtout des répercussions de nos élections sur l'Union européenne. Sous le titre « La France risque de devenir le nouvel élève capricieux de l'UE », le quotidien espagnol estime que le parti de Marine Le Pen demeure fondamentalement eurosceptique et que si elle prend bien soin dorénavant de ne plus évoquer le « Frexit », « une partie du programme de Bardella y ressemble beaucoup ». Le candidat au poste de Premier ministre en France ne siégeait-il pas, en tant que vice-président, au sein du groupe parlementaire Identité et Démocratie (I & D) ?

Sur les relations avec la Russie, sur la politique migratoire, sur le pacte vert, les positions de I & D sont en contradiction complète avec la politique menée par l’Union européenne. Par conséquent, « non seulement la cohabitation avec Macron – qui est ouvertement pro-européen – sera difficile, mais la relation avec Bruxelles promet de faire des étincelles ».

Bruxelles, qui ne veut pas paraître intervenir dans le débat politique français. Aussi, pour le moment, la Commission européenne est-elle restée discrète sur les mesures qu'elle pourrait adopter. Ses membres actuels sont sur le départ. Une nouvelle Commission n'entrera en fonction qu'en décembre, après que les candidats proposés par le Conseil européen auront été auditionnés par le Parlement, cet automne. Mais, quelle que soit sa composition, en tant que gardienne des traités, cette nouvelle Commission ne manquerait pas d'ouvrir une procédure d'infraction contre la France en cas de non-respect des règles communes…

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LE TITRE DE CET ARTICLE NE CONVIENT PAS NOTAMMENT "IL RISQUE DE TOUT FICHER EN L'AIR" ?

CAR C'EST PLUTOT "RISQUE DE TOUT FICHER PAR TERRE" ET CA IL L'A DEJA FAIT AVEC SON GOUVERNEMENT A RECREER POUR REMPLACER SA MACRONIE MORIBONDE A CAUSE DE SON SOUK DU A SA DISSOLUTION INUTILE !?

Le dommage étant que c'est les Français qui en souffrent et qui risque justement de lui faire payer sévèrement le 30/06 mais surtout le 7/07 ce ne serait que justice tant il s'est moqué d'eux car se croyant peut être à l’abri jusqu’en 2027 !?

Mais comme les Français fantasques votent bizarrement on verra les résultats!?

Jdeclef 28/06/2024 16h23CLP

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