mercredi 15 juin 2011

LIBÉRER DES PERVERS SANS POUVOIR LES SUIVRE EFFICACEMENT ABOUTIT A DES DRAMES (ET CE N’EST PAS LA 1ERE FOIS NI LA DERNIÈRE HÉLAS !)

Vue prise le 14 juin 2011 dans le camping La Regnière à Villette-D'Anthon dans l'Isère, du bungalow où habitait l'agresseur présumé de Maëlle, 5 ans, kidnappée et violée le 12 juin dernier dans l'AIN

Enlèvement dans l'Ain: Un suivi socio-judiciaire en questions

Avant que soient connus l'enlèvement et le viol d'une fillette ce week-end, il était prévu que le suspect soit arrêté ce mardi en raison de son absence aux trois derniers rendez-vous fixés dans le cadre de son suivi socio-judiciaire...

L’enlèvement et le viol d’une fillette de 5 ans à Niévroz, dimanche dans l’Ain, ont relancé le débat sur la question du suivi socio-judiciaire. Le suspect principal dans cet affaire, un homme âgé de 39 ans, faisait en effet l’objet d’un «mandat d’amener» depuis le 9 juin, car il avait manqué trois rendez-vous dans le cadre de ce suivi socio-judiciaire. Pourquoi n’a-t-il pas été arrêté plus vite?

«Il y a deux types de mandats d’amener, explique à 20Minutes Ludovic Fossey, secrétaire général de l’Association nationale des juges d’application des peines (Anjap). Un mandat d’amener sans limitation de durée, exécutoire dès qu’il est pris par un juge d’application des peines (JAP), et un mandat d’amener à une date précise.» C’est la seconde option qui a été retenue dans le cas présent. Le juge avait lancé à son encontre un mandat d'amener pour le 14 juin, soit ce mardi matin. «C’est un peu comme une convocation forcée», précise Ludovic Fossey.

Un médecin coordonnateur

Condamné en novembre 2009 à six ans de suivi socio-judiciaire pour détention d’images pédopornographiques, l’individu était également soumis à une injonction de soins et risquait un an de prison en cas de non-soumission aux règles du suivi. 

Toujours les mêmes problèmes une justice administrative trop lente qui réagit avec retard en cas de problème !

On ne veut pas enfermer ces pervers malades (récidivistes) dans des établissements spécialisés alors on en subit les conséquences !

Il y a bien peut être, le bracelet électronique avec périmètre restreint et obligation de soins chez un médecin à l’hôpital référent qui devrait contrôler la prise de médicament, mais ce n'est pas une panacée et pas facile à mettre en place
(Et surtout çà coûte ! Toujours la même raison de l'argent) alors on prend le risque de les relâcher dans la nature....

Après tout cela n'arrive pas tous les jours ! (cela fait moins de morts ou de traumatisés que les accidents de voitures)

Pauvre France !
jdeclef 15.06.2011 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire