vendredi 3 février 2012

QUAND ON VEUT ÊTRE PRÉSIDENT IL FAUT ACCEPTER D’ÊTRE COLLÉ AUX BASQUES !

François Hollande, devant l'hôpital Robert-Debré, le 2 février 2012.

Comment s'est renforcé le dispositif de sécurité autour de François Hollande

POLITIQUE - Le socialiste avait choisi un dispositif de sécurité graduel pour permettre une «période d'accoutumance» à ces fonctionnaires ultra-présents...

Pas de chance, le jour où François Hollande a été «enfariné», les officiers choisis pour assurer sa sécurité pendant la campagne présidentielle étaient à son QG, pour une dernière réunion avant leur entrée en fonction officielle, ce jeudi. «On a choisi un dispositif qui monte en puissance jusqu’à la fin janvier, pour suivre la montée en puissance de la campagne», justifie Nacer Meddah, le préfet qui occupe le rôle de secrétaire général auprès du candidat socialiste. 
Ils sont désormais 15 du service de protection des hautes personnalités (SPHP) autour du favori des sondages.

Depuis décembre et jusqu’à mercredi, seuls deux d’entre eux étaient rentrés en fonction. Concrètement, un seul le suivait chaque jour, pour assurer le roulement nécessaire. Un dispositif ultra-léger qui a permis à l’incident de mercredi à la Fondation Abbé-Pierre d’arriver. «En dessous de trois sur le terrain, ce n’est pas de la protection rapprochée, c’est de la facilitation de déplacement», explique Jean-Pierre Diot, un ancien membre du SPHP qui a notamment officié auprès de Nicolas Sarkozy.

F.HOLLANDE n'aime pas être encadré (voir protégé ou materné) bon, mais, c'est le protocole pour tout candidat à la présidence, il a réagit avec calme à cette agression tant mieux!

Mais s'il devient président, il faudra bien qu'il s'y habitue et comme il a dit c'est le risque du métier

Naturellement cela amuse la droite bien sur!

 (En ce qui concerne les risques du métier comme l’a souligné  F.HOLLANDE) une petite page d'histoire pas si ancienne :

Donc je rappellerais la phrase de PAUL DOUMER président de notre république qui fut assassiné en 1932

En inaugurant une exposition sur l'aviation, en Seine-et-Oise, le 2 avril 1932, le président Doumer, s'étonnant de l'impressionnant dispositif de sécurité mis à sa disposition, confie, amusé, à Léon Noël, directeur de la Sûreté générale et secrétaire général du ministère de l’Intérieur, cette petite phrase « À mon âge, après tout, ce serait une belle fin que de mourir assassiné ».

jdeclef03.02.2012 -

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