Le train qui a déraillé à Brétigny-sur-Orge
le 13 juillet 2013
«La désagrégation complète de l’assemblage s’est bien étalée sur plusieurs mois et a concerné l’ensemble de l’appareil de voie incriminé, sur lequel ont été relevées plus de 200 anomalies de divers degrés de criticités. La plupart de ces anomalies étaient connues de la SNCF ou de ses agents sans pour autant qu’ils soient remédiés de façon adéquate», indique le rapport.
Selon le BEA, une fissure s’était développée, plusieurs mois, voire quelques années, avant le drame, sur un rail au niveau des éclisses (sorte d’agrafes métalliques qui servent par paire à raccorder deux rails consécutifs). Fixée de part et d’autre du rail et reliée par six, parfois quatre, boulons, une éclisse avait fini par ne tenir que par un boulon et avait pivoté, provoquant le déraillement du train.
Accident de train de Brétigny: Un état de délabrement «jamais vu» selon les experts
ENQUETE - Selon le rapport d'expertise consulté par Le Figaro...
Près d’un an après la catastrophe
ferroviaire de Brétigny-sur-Orge qui avait coûté la vie à 7 personnes, les
rapports d’expertise seraient particulièrement accablants. Selon Le Figaro, ceux-ci confirment de graves problèmes
d’entretien et non «un acte de malveillance» sur la ligne
Paris-Limoges. Les ingénieurs experts Michel Dubernard et Pierre Henquenet
auraient pointé la lente décadence du réseau ferroviaire examiné.«La désagrégation complète de l’assemblage s’est bien étalée sur plusieurs mois et a concerné l’ensemble de l’appareil de voie incriminé, sur lequel ont été relevées plus de 200 anomalies de divers degrés de criticités. La plupart de ces anomalies étaient connues de la SNCF ou de ses agents sans pour autant qu’ils soient remédiés de façon adéquate», indique le rapport.
Le travail de maintenance mis en cause
Les experts dénoncent également «un état de délabrement jamais vu par ailleurs», mettant clairement en cause le travail de maintenance de la ligne. Parallèlement à l’enquête judiciaire, d’autres enquêtes ont été menées: une interne conduite par la SNCF et le gestionnaire d’infrastructure Réseau ferré de France (RFF), qui ont remis leurs conclusions à la justice et les ont publiées, et une technique du Bureau d’enquête sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), dont un rapport d’étape a été publié en janvier dernier.Selon le BEA, une fissure s’était développée, plusieurs mois, voire quelques années, avant le drame, sur un rail au niveau des éclisses (sorte d’agrafes métalliques qui servent par paire à raccorder deux rails consécutifs). Fixée de part et d’autre du rail et reliée par six, parfois quatre, boulons, une éclisse avait fini par ne tenir que par un boulon et avait pivoté, provoquant le déraillement du train.
La cause est entendue, on privatise de
plus en plus nos services publics, on réduit le personnel, on veut faire des
économies et on veut faire toujours plus de profit, la SNCF en est un exemple,
mais il n'y a pas qu'elle!
Le problème est que certaines causes
correspondent à tout et son contraire et qu'il faut faire les bons choix et là
ce n'est pas évident :
Doit on prendre certains risques
calculés au prétexte que l'on mettra cela sur la fatalité en cas d'accident en
ce disant que sur la masse des transports effectués, c'est fort peu pour faire
des économies et même du profit!
Question de déontologie et de moralité
(mais cela existe-t-il chez les décideurs
et affairistes de tous poils!?)
Néanmoins quant on emploie les mots de
"services publics" donc de masse, la question ne devrait pas se poser
:
Sécurité prioritaire et qualité absolue avant tout le reste!
jdeclef07.07.2014 -
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