jeudi 31 juillet 2014

JEAN JAURÈS : UNE STATION DE MÉTRO DE NOMBREUSES RUES OU ÉCOLES A SON NOM MAIS BIEN AUTRE CHOSE ET SON ASSASSINAT JUSTE AVANT LA GRANDE GUERRE AUQUEL IL ÉTAIT OPPOSE!

Statue de Jean Jaurès à Carmaux, dans le Tarn.

Cent ans après sa mort, que reste-t-il de Jean Jaurès ?

POLITIQUE- Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès mourait sous les balles d'un jeune nationaliste. «Que reste-t-il de lui en 2014?»...
La postérité de Jaurès est visible au quotidien. Difficile de trouver une ville sans sa rue/avenue/boulevard au nom du fameux député du Tarn et «Jean Jaurès» reste dans le top 5 des noms les plus donnés aux écoles. Mais alors que le pays célèbre le centième anniversaire de la mort du grand homme, que reste-t-il vraiment de lui en 2014, autre que des plaques sur des bâtiments publics ou des gadgets?

Laurent Bouvet, professeur de science politique, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès

 «Le grand héritage de Jean Jaurès, c’est avant tout l’unité de la famille socialiste. En fédérant des groupes variés dans la SFIO, en 1905, il a rapproché le socialisme français et la République. Et ça dure jusqu’à aujourd’hui. Pour le reste, il est difficile de jauger son héritage. Il n’a pas laissé une œuvre théorique et doctrinale, et au niveau idéologique, c’est plutôt Jules Guesdes qui a gagné. Pareil du point de vue de son œuvre législative: s’il a participé aux grands débats de son époque (sur la laïcité, l’impôt sur le revenu…), il n’a ni donné son nom à une loi ni participé au gouvernement, au contraire par exemple d’un Clémenceau. Son œuvre, c’est sa vie, ses discours, son combat pour la paix.»

Et à droite?

La droite s’est emparée en 2007 de la figure de Jaurès. Nicolas Sarkozy s’est proclamé il y a sept ans «héritier» de celui qui était jusqu’ici une icône de l’autre côté de l’échiquier politique, jugeant que la gauche actuelle «conservatrice, immobile et statufiée», «n’a plus grand-chose à voir» avec celle de Jaurès. A l’initiative de cette apparition de Jaurès dans le discours de la droite, on trouve Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy aujourd’hui député des Yvelines. Henri Guaino n’a finalement pas répondu.

J'ai habité pendant toute ma jeunesse au domicile de mes parents rue Jean Jaurès de ma ville, (coïncidence...)

Il est vrai que ce Monsieur vaut bien mieux sue nos politiciens actuels! 
 
Mais il est vrai que le nom de cet homme politique français, est présent partout en France né à Castres le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914 est un symbole:


Orateur et parlementaire socialiste, il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale.


Il adhère définitivement au socialisme après la grande grève des mineurs de Carmaux et s'oppose aux lois scélérates Durant l'affaire Dreyfus, il prend la défense du capitaine et pointe l'antisémitisme dont celui-ci est victime 

En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État


Je ne sais pas ce qu'il penserait de la France maintenant, je doute qu'il en serait satisfait!

Mais je n'ai pas souvenir, qu'on n'en parlait autant que maintenant et que surtout nos politiciens de tous bords veulent s'approprier ces idées ou le devoir de mémoire pour ce qu'il a fait ou ce qu'il représente!

Je ne peux qu'encore dénoncer l'instrumentalisation et le politiquement correct hypocrite de nos politiciens médiocres actuels qui font "feu de tout bois" d’événement qui ont marqué notre histoire à leur profit du moment, et que bien sur ils n'ont pas connus réellement, ce référant à l'histoire tragique de notre pays!

jdeclef31.07.2014 -

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