Des manifestants contre l'offensive
israélienne à Gaza dans le quartier de Barbès-Rochechouart à Paris affrontent
les forces de l'ordre le 19 juillet 2014
Samedi à la mi-journée, le président de la République François Hollande avait lancé une dernière mise en garde depuis le Tchad, où il se trouve en visite officielle, avertissant que «ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité».
«Que la manifestation soit autorisée ou non, il va y avoir des centaines ou des milliers de jeunes qui vont converger vers Barbès samedi», avait prévenu vendredi Alain Pojolat, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), seul parti politique à avoir maintenu son appel au rassemblement.
Une centaine de manifestants s'en sont pris aux CRS et gendarmes mobiles «principalement avec des jets de projectiles», pierres et bouteilles, selon une source policière.
Le climat restait particulièrement tendu en fin de journée et l'air irrespirable en raison de nombreux tirs de gaz lacrymogène. Il n'y a pas eu de blessé dénombré.
Dans une grande confusion, les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes hommes, se sont dispersés dans les rues du quartier, croisant des familles parties faire leurs courses ou des touristes ébahis non loin du Sacré Cœur.
Dans un bruit assourdissant de pétards et de sirènes de police, des passants étaient en pleurs, un mouchoir ou un foulard sur le visage. Bars et commerces, rapidement pris d'assaut, ont baissé leurs rideaux et replié leur terrasse dans la panique.
En fin d'après-midi, une vingtaine de manifestants, certains portant le drapeau palestinien sur les épaules, jetaient sur les forces mobiles de grosses pierres récupérées sur un chantier. D'autres cassaient un trottoir pour récupérer des pavés.
Les boulevards autour de Barbès étaient recouverts de bris de glace, entre abribus et cabines téléphoniques détruites, et deux camionnettes de la RATP étaient calcinés au milieu de la chaussée, ainsi que des poubelles, selon des journalistes de l'AFP.
La maire de Paris a réagi dans la soirée sur Twiter en condamnant les violences et en appelant à l'apaisement. et «à l’expression pacifique des convictions dans le respect des principes républicains qui nous rassemblent».
Violents affrontements à Paris à l'occasion d'une manifestation propalestienne interdite
SOCIETE - Retour sur les violences qui ont émaillé le rassemblement
dans la capitale ce samedi....
Ce samedi à Paris, les sympathisants
pro-palestiniens, ont bravé l'interdiction de manifester samedi à Paris.Plusieurs milliers de manifestants
La manifestation avait été interdite vendredi par la préfecture de police, évoquant des «risques graves de trouble à l'ordre public» après les heurts du 13 juillet devant deux synagogues, en marge d'un autre rassemblement.Samedi à la mi-journée, le président de la République François Hollande avait lancé une dernière mise en garde depuis le Tchad, où il se trouve en visite officielle, avertissant que «ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité».
«Que la manifestation soit autorisée ou non, il va y avoir des centaines ou des milliers de jeunes qui vont converger vers Barbès samedi», avait prévenu vendredi Alain Pojolat, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), seul parti politique à avoir maintenu son appel au rassemblement.
Jets de projectiles et gaz lacrymogènes
Dès le début du mouvement, au moins deux drapeaux israéliens ont été déchirés et brûlés, sous les applaudissements de la foule. En tête du cortège, de jeunes hommes, keffiehs sur le visage, défiaient les CRS en les filmant avec leurs smartphones, avant les premières altercations. Le rassemblement a alors rapidement dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre.Une centaine de manifestants s'en sont pris aux CRS et gendarmes mobiles «principalement avec des jets de projectiles», pierres et bouteilles, selon une source policière.
Le climat restait particulièrement tendu en fin de journée et l'air irrespirable en raison de nombreux tirs de gaz lacrymogène. Il n'y a pas eu de blessé dénombré.
Dans une grande confusion, les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes hommes, se sont dispersés dans les rues du quartier, croisant des familles parties faire leurs courses ou des touristes ébahis non loin du Sacré Cœur.
Dans un bruit assourdissant de pétards et de sirènes de police, des passants étaient en pleurs, un mouchoir ou un foulard sur le visage. Bars et commerces, rapidement pris d'assaut, ont baissé leurs rideaux et replié leur terrasse dans la panique.
En fin d'après-midi, une vingtaine de manifestants, certains portant le drapeau palestinien sur les épaules, jetaient sur les forces mobiles de grosses pierres récupérées sur un chantier. D'autres cassaient un trottoir pour récupérer des pavés.
38 interpellations
Selon une source policière, 38 personnes avaient été interpellées vers 19 heures pour jets de projectiles, violences contre les forces de l'ordre et outrage. Quatorze policiers ont été blessés, selon cette source.Les boulevards autour de Barbès étaient recouverts de bris de glace, entre abribus et cabines téléphoniques détruites, et deux camionnettes de la RATP étaient calcinés au milieu de la chaussée, ainsi que des poubelles, selon des journalistes de l'AFP.
La maire de Paris a réagi dans la soirée sur Twiter en condamnant les violences et en appelant à l'apaisement. et «à l’expression pacifique des convictions dans le respect des principes républicains qui nous rassemblent».
Là on voit bien que certains ne
viennent manifester (ou plutôt se
défouler) que pour casser, vandaliser, agresser ou ce faire un week-end
festif pour ce genres de trublions que l'on connait et qui se fichent
totalement de la cause palestinienne ou d'autre chose!
Le NPA parti d'extrême gauche connu
devrait être sanctionné pour avoir appelé à manifester malgré l'interdiction du
ministre de l’intérieur!
(Ceci étant cela
n'aurait surement rien changé car les trublions casseurs sont des
"ramollis du bulbes" irrécupérables casseurs, lâches, qui n'ont pas
leur place dans notre république!)
On voit bien que par de tels événements
qu'une fraction de cette population n'a aucun respect de la France qui les
héberge et dont ils profitent des largesses ou avantages sociaux divers et qui
en plus voudraient faire leur lois!
L’extrême droite FN doit boire du
petit lait, car de tels troubles font son lit !
Et ceux que l'on a arrêté avec nos
lois laxistes que vont-ils avoir?
Peu comme d'habitude sans doute comme
sanction!
jdeclef20.07.2014 -
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