Nicolas Sarkozy, placé en garde à vue le
mardi 1er juillet.
Selon ces extraits, l'ancien président et son avocat Thierry Herzog évoquent plusieurs fois le désir de Gilbert Azibert, alors en poste à la Cour de cassation, d'être nommé dans la Principauté. Or, Gilbert Azibert a lui aussi été mis en examen, soupçonné d'avoir obtenu des informations couvertes par le secret et renseigné le camp Sarkozy dans l'affaire Bettencourt.
«Je l'aiderai», dit Nicolas Sarkozy à Me Herzog le 5 février, sur un téléphone acheté sous un faux nom. «Moi, je le fais monter.» Et l'ancien président d'ajouter: «Appelle-le aujourd'hui en disant que je m'en occuperai parce que moi je vais à Monaco et je verrai le prince».
Le 24 février, dans une nouvelle conversation, Nicolas Sarkozy annonce à son avocat que son intervention est imminente: «Tu peux lui dire que je vais faire la démarche auprès du ministre d'État demain ou après-demain».
Le lendemain, les choses se précisent encore: «Je voulais te dire, pour que tu puisses le dire à Gilbert Azibert, que j'ai rendez-vous à midi avec Michel Roger, le ministre d'État de Monaco (...) Je t'appellerai pour te dire ce qu'il en est».
Quelques minutes plus tard, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog vont avoir une conversation similaire, mais sur leur portable secret, selon Le Monde.
D'après le quotidien, les enquêteurs «pensent avoir établi» que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont appris le 25 février que la ligne secrète était aussi sur écoute et qu'«ils auraient donc adapté leur discours» et «éventuellement, leurs actes».
Toujours selon Le Monde, le ministre d'État de Monaco, Michel Roger, a confirmé aux enquêteurs que Nicolas Sarkozy l'avait appelé au téléphone le 25 février mais qu'il n'avait pas évoqué Gilbert Azibert.
Le délit de corruption peut être constitué par une simple promesse en faveur d'une personne dépositaire de l'autorité publique pour la pousser à agir en vue d'obtenir un avantage.
Affaire des écoutes: Les échanges de Sarkozy avec son avocat dévoilés
JUSTICE - L'ancien chef de l'État a bien promis au téléphone
d'intervenir pour aider Gilbert Azibert à obtenir un poste à Monaco avant de
reculer, révèle «Le Monde»...
On en sait plus sur les éléments
matériels qui alimentent la procédure à l'encontre de Nicolas Sarkozy. L'ancien
chef de l'Etat, mis en examen pour corruption, a bien promis au téléphone
d'intervenir pour aider le haut magistrat Gilbert Azibert à obtenir un poste de
prestige à Monaco, avant de renoncer subitement, selon des extraits d'écoutes
diffusées par Le Monde
samedi.Selon ces extraits, l'ancien président et son avocat Thierry Herzog évoquent plusieurs fois le désir de Gilbert Azibert, alors en poste à la Cour de cassation, d'être nommé dans la Principauté. Or, Gilbert Azibert a lui aussi été mis en examen, soupçonné d'avoir obtenu des informations couvertes par le secret et renseigné le camp Sarkozy dans l'affaire Bettencourt.
«Je l'aiderai», dit Nicolas Sarkozy à Me Herzog le 5 février, sur un téléphone acheté sous un faux nom. «Moi, je le fais monter.» Et l'ancien président d'ajouter: «Appelle-le aujourd'hui en disant que je m'en occuperai parce que moi je vais à Monaco et je verrai le prince».
Le 24 février, dans une nouvelle conversation, Nicolas Sarkozy annonce à son avocat que son intervention est imminente: «Tu peux lui dire que je vais faire la démarche auprès du ministre d'État demain ou après-demain».
Le lendemain, les choses se précisent encore: «Je voulais te dire, pour que tu puisses le dire à Gilbert Azibert, que j'ai rendez-vous à midi avec Michel Roger, le ministre d'État de Monaco (...) Je t'appellerai pour te dire ce qu'il en est».
Sur écoute, ils adaptent leur discours
Mais finalement, Nicolas Sarkozy rappelle son avocat le 26 février, cette fois sur son téléphone «officiel», celui dont les enquêteurs pensent qu'il savait qu'il était sur écoute. L'ancien président affirme alors qu'il a renoncé: «J'ai trouvé que ça ferait un peu ridicule donc j'ai préféré ne pas en parler», dit-il notamment.Quelques minutes plus tard, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog vont avoir une conversation similaire, mais sur leur portable secret, selon Le Monde.
D'après le quotidien, les enquêteurs «pensent avoir établi» que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont appris le 25 février que la ligne secrète était aussi sur écoute et qu'«ils auraient donc adapté leur discours» et «éventuellement, leurs actes».
Le délit de corruption peut être constitué par une promesse
L'information judiciaire pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction, élargie ensuite à des faits de corruption, avait été ouverte le 26 février.Toujours selon Le Monde, le ministre d'État de Monaco, Michel Roger, a confirmé aux enquêteurs que Nicolas Sarkozy l'avait appelé au téléphone le 25 février mais qu'il n'avait pas évoqué Gilbert Azibert.
Le délit de corruption peut être constitué par une simple promesse en faveur d'une personne dépositaire de l'autorité publique pour la pousser à agir en vue d'obtenir un avantage.
La cause est entendue : Le seul fait
d'avoir eut l'attention est déjà répréhensible au regard du code pénal
N.SARKOZY a voulu favoriser ce juge (peut être en remerciement de services
rendus, peut importe) mais c'est clair!
Après il est revenu sur sa décision,
car il a su qu'il était écouté, mais là, c'était déjà trop tard ("ce qui était dit, est fait !) "La
ficelle était trop grosse" par cette volte face, il s'est un peu plus
enfoncé dans son erreur!
Il s'est fait piégé bêtement comme un
vulgaire malfrat que l'on met sur écoute pour trafic divers, le tort de ces
politiciens, c'est de se croire intouchable du fait de leur fonction et de
passer leur temps au téléphone ou twitter, bavasser, raconter leur vie à tort
et à travers, cela leur retombe sur le nez surtout en politique!
"Cerise sur le
gâteau" le juge demande sa mise à la retraite,
un semblant d'aveu déguisé du magistrat sur ce favoritisme sarkozien!
Le reste c'est du bla-bla juridique
pour avocats et justice!
jdeclef13.07.2014 -
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