mardi 22 juillet 2014

LES DÉRIVES COMMUNAUTARISMES A CONSONANCE RELIGIEUSES S'INTENSIFIENT EN FRANCE NE NOUS VOILONS PAS LA FACE …

Devant l'épicerie casher vandalisée le dimanche 20 juillet à Sarcelles (Val d'Oise).


Violences à Sarcelles: «Le conflit israélo-palestinien est une excuse pour casser»



REPORTAGE - La communauté juive de Sarcelles est sous le choc au lendemain d'une manifestation pro-palestinienne qui a dégénéré en violences et en pillage...
Huit fourgons de gendarmes arrivent en début d’après-midi ce lundi aux alentours du quartier juif de Sarcelles (Val d’Oise), où les CRS sont déjà présents à chaque coin de rue. La veille, une manifestation pro palestinienne non-autorisée a dégénéré et plusieurs commerces ont été incendiés, avant que la synagogue ne soit menacée, mais finalement épargnée, en raison du déploiement des forces de l’ordre alors que de jeunes du quartier protégeaient le bâtiment.
Dans la panique, certains ont même décidé dimanche de quitter la ville. Moshe, père de quatre enfants, est parti dans l’Essonne. Il raconte: «J’ai eu peur qu’ils débarquent chez moi, j’habite à côté du commissariat et il a failli être encerclé». Il n’a pas laissé ses filles en centre aéré ce lundi de peur qu’«ils reviennent», explique celui qui pense «être plus en sécurité en Israël qu’ici. Une mère de famille, qui habite dans une commune à proximité, à Saint-Brice, s’est «réfugiée» à Domont avec ses enfants après avoir reçu des messages alarmistes sur les réseaux sociaux. Des réactions qui peuvent paraître disproportionnées mais qui témoignent à quel point les nerfs de la communauté juive sont à vif.

«Le conflit israélo-palestinien est une excuse pour casser»

Aux terrasses des cafés et restaurants, le jour d’après, on ne parle que de ça. Des «pillages», de la «guérilla», de ceux qui sont venus «casser du juif». «Franchement, faire ça ici à Sarcelles, où il y a toutes les ethnies et communautés possibles qui vivent tranquillement… J’habite ici depuis quarante ans, je ne pensais pas qu’un jour on s’en prendrait à la synagogue, c’est un symbole», se lamente David.
Un choc, pour la communauté juive. «S’attaquer à un lieu de prière, à des commerces tenus par des juifs, crier mort aux juifs, c’est une rupture flagrante», explique David Harroch, qui tient la librairie hébraïque juste à côté du lieu de culte. «Il y a un mouvement ouvertement antisémite qui se crée, sous le prétexte antisioniste. Les gens ne se cachent plus», déplore-t-il.
Directrice du centre aéré abrité dans la synagogue, Lucienne Zerbib est aussi abasourdie. «Sarcelles est une ville où il fait bon vivre, où toutes les communautés vivent ensemble. Mais autant de barbarie, je ne comprends pas. Ceux qui font ça veulent détruire le bon climat», lâche-t-elle, assurant que les casseurs ne venaient majoritairement pas de Sarcelles mais des villes limitrophes. «Ils sont en train de créer des gangs sous le masque de la religion, mais le conflit israélo-palestinien est une excuse pour casser», assure-t-elle.

Les médias pointés du doigt

Derrière elle, un homme l’enjoint à ne pas parler aux journalistes, qui «attisent les haines» en ne rendant pas compte correctement du conflit israélo-palestinien. «Vous montrez toujours les enfants palestiniens tués, les ambulances, mais jamais la terreur en Israël, c’est biaisé», s’énerve-t-il sommant les journalistes à «aller à Gaza». «S’il y avait un traitement plus équitable du conflit au Proche-Orient, ils auraient moins d’arguments», appuie, plus mesurée, Lucienne Zerbib.

Vivre côte à côte plutôt qu’ensemble

Tous en conviennent, et ça ne date pas d’hier, Sarcelles n’est plus tout à fait ce melting-pot où des dizaines d’ethnies cohabitaient sans problème. «Les regards ont changé», convient Moshe. Dans l’épicerie orientale où il fait ses courses, il prend des nouvelles d’une connaissance. «On fait aller, répond la svelte quadragénaire. On ne peut hélas que constater la bêtise humaine». Musulmane – elle ne souhaite pas donner son nom car elle a peur que ses propos soient mal interprétés – cette médiatrice sociale regrette que «Sarcelles a beaucoup changé: avant toutes les communautés vivaient ensemble, un peu main dans la main, maintenant, on vit à côté, il y a plus de communautarisme».

Esplanade des Flanades, où plusieurs commerces ont été vandalisés, Estelle stationne devant la pharmacie brûlée, «choquée». «Ils ont été attaqués parce qu’ils sont juifs. J’ai énormément de peine, moi je suis chaldéenne, on est tous des frères. Ils y peuvent quoi à ce qu’il se passe là-bas à Gaza? Et la France n’a rien à voir avec ce qu’il se passe là-bas, alors pourquoi ils font ça?», interroge-t-elle.

"La bêtise humaine à bon dos" c'est bien facile de dire cela, alors lors de ces manifestations ils y en avaient vraiment beaucoup d'imbéciles en plus dangereux!?

Alors après avoir dit çà, "on baisse les bras" c'est pitoyable et irresponsable de la part de nos autorités chargées de protéger et maintenir l'ordre et arrêtons de mettre des responsabilités politiques de quelque bord que se soit sur tout cela, quelque soit les gouvernants depuis trente ans, ils n'arrivent à rien et ne font rien et cela se dégrade de plus en plus et glisse vers l'anarchie ou chacun veux faire sa loi!

Ce problème palestinien n'est qu'un prétexte de plus pour exacerber des antagonismes religieux moyenâgeux de guerre de religions en plus!


Il faut que nous préservions notre laïcité avec force et admettons que les religions sont une plaie que l'on n'arrive pas à cicatriser, car elles se font la guerre depuis des millénaires et font s’entretuer des hommes, certaines voulant prendre le pas et le pouvoir sur d'autres par leur intolérance et leurs dogmes obscurantismes!


Il ne faut pas que la France soit infectée par ce virus rampant, il faut faire preuve d'une extrême fermeté et sévérité envers ceux qui se recommandent de n'importe quelle religion, pour semer trouble et discorde et ne pas accorder ou tolérer des avantages ou aménagements quel qu'ils soient à n'importe laquelle d’entre elles!

Ces incidents qui perdurent et maintenant ceux forts graves qui s’intensifient de plus en plus nombreux sont un signal d'alarme fort!


Attention ! Si l'on ne veut pas que l'extrême droite FN ou autres extrémistes en arrivent au pouvoir car beaucoup pensent de plus en plus qu'il n'y a qu'eux qui arriveraient à faire quelque chose, il faut que nos élus actuels réagissent plus qu'ils ne le font habituellement, gouvernement et président compris bien sur!


Car il y a déjà les problèmes économiques bien sur, mais si l'on ajoute ces derniers événements de société cela fait trop et peut pousser le pays à la catastrophe!


Jdeclef 22.07.2014 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire