Lors de la manifestation propalestinienne, à
Paris, le 19 juillet 2014
Face à la polémique naissante, le Premier ministre Manuel Valls a défendu la décision de son ministre de l'Intérieur: «Ce qui s'est passé hier encore à Paris, des débordements inacceptables, justifie d'autant plus le choix qui a été fait (...) d'interdire une manifestation», a-t-il déclaré lors de la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv à Paris.
Le FN y avait vu un «échec patent», le quartier ayant été mis «à feu et à sang». Le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), seul parti à avoir appelé à la manifestation interdite à Paris, pointait «une épreuve de force» que François Holande et Manuel valls «ont finalement perdue».
Cette interdiction «était bien une provocation et une manipulation», a appuyé le parti de Gauche alors que la députée chevènementiste Marie-Françoise Bechtel jugeait qu'elle avait «favorisé les troubles» à Paris.
Interrogé par l'AFP, un haut responsable policier a défendu la stratégie des forces de l'ordre: «L'un des objectifs était d'éviter les affrontements communautaires et il n'y en a pas eu». Le rassemblement a été cantonné «parce que si on avait laissé évoluer le cortège, il serait passé non loin de certaines synagogues», ce qui aurait pu engendrer «des incidents», a-t-il ajouté.
«Si un juif avait été pris à partie, si un pro-palestinien avait été tabassé ? Qu'est-ce qu'on nous aurait dit?», interroge ce policier, affirmant que les services de renseignement «avaient prévu plus de 10.000 personnes si la manifestation avait été autorisée».
Au lendemain des violences, polémique sur l'interdiction de la manifestation pro-palestinienne
POLITIQUE - L'opposition pointe «l'erreur» ou
la «provocation» dans cette interdiction...
Fallait-il interdire la manifestation
propalestienne samedi à Paris? Le gouvernement a justifié ce dimanche une
nouvelle fois sa décision, malgré les violences qui ont dévasté le quartier de
Barbès. Des milliers de manifestants avaient convergé dans le nord de la
capitale samedi après-midi, bravant l'interdiction des autorités. Mais le
rassemblement a rapidement basculé, laissant place à des heures d'affrontements
soutenus avec les forces de l'ordre.Face à la polémique naissante, le Premier ministre Manuel Valls a défendu la décision de son ministre de l'Intérieur: «Ce qui s'est passé hier encore à Paris, des débordements inacceptables, justifie d'autant plus le choix qui a été fait (...) d'interdire une manifestation», a-t-il déclaré lors de la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv à Paris.
Le gouvernement «a fait une forme de provocation», selon Jego
L'opposition n'a pas tardé à pointer «l'erreur» ou la «provocation» dans cette interdiction. Le gouvernement «a fait une forme de provocation» et n'a pas «su affirmer l'autorité de l'État», a jugé Yves Jégo, candidat à la présidence de l'UDI. «Pourquoi ne pas l'avoir autorisée? Et ainsi pouvoir l'encadrer», s'est demandé sur Twitter l'élu du 18e arrondissement de Paris et secrétaire national de l'UMP Pierre-Yves Bournazel.Le FN y avait vu un «échec patent», le quartier ayant été mis «à feu et à sang». Le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), seul parti à avoir appelé à la manifestation interdite à Paris, pointait «une épreuve de force» que François Holande et Manuel valls «ont finalement perdue».
Des critiques au sein de la majorité
Au sein même de la majorité, des voix se sont élevées pour critiquer la stratégie du gouvernement. «L'interdiction est venue nourrir une certaine radicalité», a affirmé à l'AFP l'élu PS de Seine-Saint-Denis Razzy Hammadi, y voyant une «erreur» du gouvernement.Cette interdiction «était bien une provocation et une manipulation», a appuyé le parti de Gauche alors que la députée chevènementiste Marie-Françoise Bechtel jugeait qu'elle avait «favorisé les troubles» à Paris.
Interrogé par l'AFP, un haut responsable policier a défendu la stratégie des forces de l'ordre: «L'un des objectifs était d'éviter les affrontements communautaires et il n'y en a pas eu». Le rassemblement a été cantonné «parce que si on avait laissé évoluer le cortège, il serait passé non loin de certaines synagogues», ce qui aurait pu engendrer «des incidents», a-t-il ajouté.
«Si un juif avait été pris à partie, si un pro-palestinien avait été tabassé ? Qu'est-ce qu'on nous aurait dit?», interroge ce policier, affirmant que les services de renseignement «avaient prévu plus de 10.000 personnes si la manifestation avait été autorisée».
La France est le pays des polémiques
sous prétextes de libertés et de droits de l'homme, parce que l'on tolère trop,
tout!
Ces problèmes de manifestations qui
dégénèrent sur n'importe quels sujets qui servent de soit disant
justificatif de colère ou violence, ont
bon dos (car là, c'est le problème
palestinien et la bande de gaza ) mais il y en a eut d'autres bien différents
avant:
On retrouve toujours les mêmes
trublions violents, casseurs, vandales, et agresseurs issus souvent de mêmes
communautés, il faut avoir le courage
de le dire et d'appeler un chat ! Un chat !
Mais dans notre république hypocrite
de bien pensants on n'ose pas le dire ou le faire, en fait nos gouvernants qui
se succèdent depuis trente ans s'offusquent bien sur, dénoncent de tels
agissements mais ne font rien de concret pour stopper cet état de fait
grandissant!
Quand à notre justice qui devient de
plus en plus laxiste, elle est d'une inefficacité grandissante déplorable avec
en plus une ministre qui l'édulcore et que l'on laisse faire!
Les conséquences sont simples:
On coure petit à petit à l'anarchie ou
tout le monde veut faire sa loi et l'extrême droite qui effraie tant nos
dirigeants gagne du terrain chaque jour, car maintenant dans l'esprit de
certains de nos concitoyens ce parti FN est le seul à pouvoir faire le ménage
et assainir une gangrène qui ronge insidieusement notre pays!
jdeclef21.07.2014 -
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