Pontoise, le 6 décembre 2010. Porte-parole de
la Fédération nationale des victimes d'accidents collectifs, Stéphane Gicquel
assiste au procès du Concorde.
L’entreprise est bousculée par cet événement plus qu’elle ne le pensait. Au départ, elle se disait que c’était peut-être la faillite d’un homme ou d’un service. Elle se rend compte aujourd’hui que c’est surtout la faillite d’un système.
La SNCF peut-elle perdre la confiance des usagers?
Le rapport évoque ainsi une situation similaire sur la gare de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Brétigny-sur-Orge n’est donc pas un cas isolé. Oui, je pense donc que les usagers du train vont se poser des questions. Et c’est normal. Il faut une remise en cause profonde de la SNCF. Il faut tout remettre en cause.
Accident de Brétigny: «Il faut une remise en cause profonde à la SNCF»
INTERVIEW - Porte-parole de la Fédération
nationale des victimes d’accidents collectifs (Fenvac), Stéphane Gicquel réagit
au rapport d’expertise sur le déraillement du train de Brétigny-sur-Orge
(Essonne)…
Il s’attendait à ce que le rapport
soit «mauvais» pour la SNCF. Mais pas à ce point. En lien avec les
familles qui ont perdu un proche dans le déraillement d’un train à
Brétigny-sur-Orge (Essonne) le 13 juillet 2013, Stéphane Gicquel, le
porte-parole de la Fédération nationale des victimes d’accidents collectifs
(Fenvac), réagit au rapport d’expertise qui parle d’un «état de
délabrement jamais vu» du réseau ferré.L’entreprise est bousculée par cet événement plus qu’elle ne le pensait. Au départ, elle se disait que c’était peut-être la faillite d’un homme ou d’un service. Elle se rend compte aujourd’hui que c’est surtout la faillite d’un système.
La SNCF peut-elle perdre la confiance des usagers?
Le rapport évoque ainsi une situation similaire sur la gare de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Brétigny-sur-Orge n’est donc pas un cas isolé. Oui, je pense donc que les usagers du train vont se poser des questions. Et c’est normal. Il faut une remise en cause profonde de la SNCF. Il faut tout remettre en cause.
Il faut cesser de parler comme on le
fait souvent "trop longtemps" en France et agir pour redresser ce
service public qui se dégrade c'est tout!
Arrêtons de parler grève des cheminots
que tout le monde connait depuis des décennies cela ne fait pas avancer les
problèmes bien au contraire:
Il faut travailler d'arrache pied à
rattraper un retard qui s'est accumulé depuis trente ans, comme dans bien des
domaines de notre société par un laxisme des dirigeants étatiques divers qui
ont été au pouvoir, les entreprises de services publics sont forcement plus
impactées de ce fait!
Il y a du chômage en France, alors il
faut embaucher pour les secteurs qui en ont besoin et former des ouvriers et
techniciens de maintenance, il n'est plus temps de chercher d'éventuels
responsables, le constat est fait et sans appel!
Sinon de nouvelles catastrophes plus
graves risquent de ce produire dans l'avenir et pas seulement à la SNCF!
jdeclef07.07.2014 -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire