Manuel Valls s'exprime lors de la rupture du
jeûne du ramadan à la mosquée d'Evry-Courcouronnes, le 25 juillet 2014.
«En partageant ce repas de rupture du jeûne, je veux dire, avec force, que les musulmans de France, c'est la France», a déclaré le Premier ministre, en s'adressant «à tous les musulmans de France et à la France». «Il y a aujourd'hui trop, beaucoup trop, de paroles, d'actes, qui visent les musulmans de France», a déploré Manuel Valls, qui avait vivement dénoncé ces derniers jours les actes et paroles antisémites qui avaient émaillé des manifestations pro palestiniennes. «Il n'y a pas, comme je l'entends parfois, un "deux poids, deux mesures"» au détriment des musulmans, a-t-il assuré.
Puis ce sont quelques dizaines de personnes, dont des membres du collectif radical pro-Hamas Cheikh Yassine, qui sont venus crier des slogans comme «sionistes, fascistes, c'est vous les terroristes» ou encore «Israël assassin» aux abords de la mosquée. «Je reçois des insultes (...) parce que je ne devrais pas recevoir Manuel Valls ce soir, alors que Manuel Valls, il est chez lui, il a toujours été parmi nous», a défendu le recteur de la mosquée, Khalid Merroun. Celui-ci a toutefois expliqué aux journalistes qu'il était opposé aux interdictions de manifestations, qui sont «un droit républicain».
La manifestation pro palestinienne prévue samedi à Paris a été interdite vendredi par la préfecture de police pour éviter d'éventuels débordements, mais si le scénario de la semaine dernière se répète, des milliers de personnes pourraient braver l'interdit.
A la mosquée d'Evry, Valls adresse un message d'apaisement aux musulmans de France
CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN - Le Premier ministre a assuré qu'il n'y
avait pas «deux poids deux mesures» à leur détriment, sur fond de critiques de
la ligne du gouvernement sur le conflit israélo-palestinien...
Manuel Valls a adressé vendredi soir un
message d'apaisement aux musulmans de France lors de la rupture du jeûne du
ramadan à la mosquée d'Evry-Courcouronnes, assurant qu'il n'y avait
pas «deux poids deux mesures» à leur détriment, sur fond de critiques
de la ligne du gouvernement sur le conflit israélo-palestinien.«En partageant ce repas de rupture du jeûne, je veux dire, avec force, que les musulmans de France, c'est la France», a déclaré le Premier ministre, en s'adressant «à tous les musulmans de France et à la France». «Il y a aujourd'hui trop, beaucoup trop, de paroles, d'actes, qui visent les musulmans de France», a déploré Manuel Valls, qui avait vivement dénoncé ces derniers jours les actes et paroles antisémites qui avaient émaillé des manifestations pro palestiniennes. «Il n'y a pas, comme je l'entends parfois, un "deux poids, deux mesures"» au détriment des musulmans, a-t-il assuré.
«Amalgames insupportables»
Revenant sur les incidents des manifestations, «quand des casseurs se réclament d'une forme dévoyée de l'islam, ce sont les musulmans qui souffrent les premiers car ces actes nourrissent des amalgames insupportables», a-t-il justifié, car «ces groupes radicalisés s'en prennent à votre foi, à la noblesse du message de l'islam, à ses valeurs d'ouverture, de tolérance».«Opportunisme»
Peu avant son arrivée, encadrée par un important cordon d'une centaine de policiers et de gendarmes, un groupe de jeunes fidèles a exprimé à l'AFP ses critiques à l'égard de la position du Premier ministre et des médias, jugés trop favorables à Israël. «Sa visite, c'est de l'opportunisme, on ne peut pas critiquer d'un côté les musulmans de France qui défendent les Palestiniens en disant qu'on serait antisémites alors que nous-mêmes par définition sommes sémites», a déclaré à l'AFP, Mohammed, enseignant de 30 ans dans l'Essonne, dénonçant le «parti pris» pro-israélien de François Hollande et Manuel Valls.Puis ce sont quelques dizaines de personnes, dont des membres du collectif radical pro-Hamas Cheikh Yassine, qui sont venus crier des slogans comme «sionistes, fascistes, c'est vous les terroristes» ou encore «Israël assassin» aux abords de la mosquée. «Je reçois des insultes (...) parce que je ne devrais pas recevoir Manuel Valls ce soir, alors que Manuel Valls, il est chez lui, il a toujours été parmi nous», a défendu le recteur de la mosquée, Khalid Merroun. Celui-ci a toutefois expliqué aux journalistes qu'il était opposé aux interdictions de manifestations, qui sont «un droit républicain».
La manifestation pro palestinienne prévue samedi à Paris a été interdite vendredi par la préfecture de police pour éviter d'éventuels débordements, mais si le scénario de la semaine dernière se répète, des milliers de personnes pourraient braver l'interdit.
Il faut enfin que l'on cesse de
prendre parti pour n'importe qu'elle religion et notamment pour certaines
intolérantes, que l'on connait, alors qu'elles disent le contraire dans leurs
paroles, mais pas dans leurs actes!
En tant que pays laïc avec séparation
des églises et de l'état, il faut faire preuve d'une neutralité stricte en
matière de culte et ne jamais laisser déborder le religieux sur la vie publique
(ça vaut aussi pour la religion
historique de la France le christianisme catholique) autant que pour toutes
les autres!
C'est dernières années on en a vu
certaines, monter en puissance avec le lot d’extrémiste qu'elles trainent
indirectement derrière elles!
Il ne faut pas par exemple que le 1er
ministre aille fêter, la fin du ramadan dans une mosquée, ce n'est pas son rôle
qui doit être neutre et qui doit réunir et ne pas diviser sans s'en mêler en
favorisant par sa présence à l'une d'elle!
Il faut supprimer dans les
attributions du ministre de l’intérieur la fonction de ministre des cultes ce
n'est pas à l'état de s'immiscer dans les affaires religieuses qui ne doivent
pas interférer dans le fonctionnement de notre république dans le domaine
public à quel titre que ce soit!
Ce conflit fort malheureux et atroce
israelo palestinien est un exemple d'instrumentalisation qui dérive sur des
colères à consonance religieuses habituelles, la France ne doit pas être la complice de cela et
servir de tribune à des manifestions extrémistes de toutes part quel qu'elles
soient!
Notre gouvernement ne doit pas ce
fourvoyer dans ce piège, une majorité de français est contre à juste titre!
Et notre pays a déjà beaucoup de
problèmes à régler bien prioritaires que de subir cela en plus !
jdeclef26.07.2014
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