G7 :
Macron appelle à s'unir sur l'Amazonie, le commerce et la sécurité
Le
président de la République s'est adressé aux Français, avant de retrouver ses
homologues du G7 en fin de journée pour l'ouverture du sommet.
Les dirigeants du G7 se retrouvent samedi 24 août en fin de
journée à Biarritz sous les yeux de l'opinion mondiale qui attend d'eux des
solutions concrètes aux crises secouant la planète : guerre commerciale, Iran ou feux en Amazonie. C'est ce
qu'a expliqué Emmanuel Macron
dans une allocution destinée aux Français, diffusée samedi à 13 heures. Le
président de la République souhaite « convaincre [nos] partenaires que les
tensions commerciales sont mauvaises pour tout le monde », a-t-il déclaré.
Il a également appelé les militants anti-G7 manifestant au
Pays basque « au calme et à la concorde ». « Les grands défis
qui sont les nôtres », comme celui du climat, de la lutte contre les
inégalités ou l'insécurité, « nous ne les résoudrons qu'en agissant
ensemble », a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a également évoqué les
incendies en Amazonie, réclamant la « mobilisation de toutes les puissances »
pour aider le Brésil et les
pays touchés à lutter contre les feux de forêt en Amazonie et, au-delà,
investir pour la reforestation des régions affectées. « Nous devons
répondre à l'appel de la forêt [...] de l'Amazonie, notre bien commun [...] et
donc nous allons agir », a déclaré le chef de l'État.
Les discussions pourraient être délicates, car Emmanuel Macron a accusé le président brésilien, Jair Bolsonaro, d'avoir « menti » sur ses engagements sur le climat et d'« inaction » face à ces incendies qui dévastent depuis des jours le poumon vert du monde. Ses critiques peuvent froisser Donald Trump, dont Jair Bolsonaro est un fervent soutien sur la scène internationale. Berlin a par ailleurs exprimé ses réticences à l'annonce du blocage du projet d'accord commercial entre UE et Mercosur par Paris, un sujet qui sera abordé lors du tête-à-tête entre Angela Merkel et Emmanuel Macron.
Le président du Conseil européen Donald Tusk a jugé samedi
peu probable une ratification de l'accord commercial conclu entre l'Union
européenne et le Mercosur si l'Amazonie continue de brûler. « Bien sûr,
nous soutenons l'accord UE-Mercosur [...], mais il est difficile d'imaginer un
processus de ratification tant que le gouvernement brésilien permettra la
destruction » de l'Amazonie, a-t-il déclaré peu avant l'ouverture du
sommet du G7 à Biarritz. Il a également mis en garde les États-Unis qu'une
poursuite des guerres commerciales conduirait à la récession. « Les
guerres commerciales conduiront à la récession, alors que les accords
commerciaux boostent l'économie », a ajouté Donald Tusk.
Incendies
en Amazonie : Bolsonaro contre le monde entier
Imprévisible Donald Trump
Les milliers de diplomates et de journalistes présents à Biarritz
attendent de voir quelle sera l'attitude de l'imprévisible président américain
sur les autres sujets de division. Avant de s'envoler pour la France, Donald
Trump a paru aborder le sommet avec optimisme. « Je pense que ça sera très
productif », a-t-il déclaré à la presse. Mais il a brandi la menace de
représailles à l'imposition d'une taxe française sur les géants américains du
secteur des hautes technologies. « Je n'aime pas ce que la France a
fait », a lancé Donald Trump. « Je ne veux pas que la France impose
des taxes sur nos sociétés. C'est très injuste. » « S'ils le font,
nous imposerons des tarifs douaniers sur leurs vins », a-t-il annoncé.
« Des tarifs douaniers comme ils n'en ont jamais vu. »L'Air Force One présidentiel a atterri à la mi-journée à l'aéroport de Bordeaux. Donald Trump devait ensuite rejoindre à bord d'un avion plus petit Biarritz, où se déroule le sommet jusqu'à lundi. Encouragera-t-il le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, dont il loue les qualités, à privilégier un « Brexit dur » à une sortie négociée de l'Union européenne ? Le tête-à-tête entre les deux dirigeants, volontiers provocateurs, sera à coup sûr l'un des moments forts du sommet. La Maison-Blanche a fait savoir vendredi que Donald Trump était « très enthousiaste » à l'idée de discuter avec Boris Johnson du futur accord de libre-échange entre les deux pays. Les débats s'annoncent houleux sur la taxation des géants du numérique, la relance de l'économie mondiale ou les tensions commerciales entre Pékin et Washington, au lendemain de l'imposition de nouveaux droits de douane de part et d'autre.
Sur le nucléaire iranien, autre dossier épineux, Emmanuel Macron informera ses homologues de la teneur de son entretien avec le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif, qui a jugé, dans une interview à l'Agence France-Presse, encourageantes les propositions de Paris pour débloquer la crise. Face à cette multitude de sujets d'actualité, les organisateurs français essaieront de faire avancer des dossiers de fond qui feront l'objet de sessions particulières : la lutte contre les inégalités, l'éducation en Afrique ou la protection des océans. Avec l'espoir de déboucher sur des « initiatives concrètes », partagées avec les dirigeants invités, comme l'Indien Narendra Modi ou six chefs d'État africains.
Opposants mobilisés
Depuis les salons du Centre Bellevue ou de l'Hôtel du Palais, les
dirigeants bénéficieront d'une vue imprenable sur la grande plage de Biarritz
totalement vidée des baigneurs et surfeurs. Le centre de la ville voisine de
Bayonne est également déserté, mais avant tout par crainte de violences en
marge de rassemblements d'opposants anti-sommet, qui pourraient défier
l'interdiction de manifester. De premiers heurts ont éclaté vendredi soir à
Urrugne, dans le département des Pyrénées-Atlantiques, où 17 personnes ont
été interpellées et placées en garde à vue, et quatre
policiers légèrement blessés.Dans une ambiance bon enfant, les opposants au G7 – 15 000, assurent les organisateurs, 9 000 à 13 heures à Hendaye, selon la police - ont manifesté samedi, effectuant une marche de 4 kilomètres entre Hendaye et la ville frontière espagnole d'Irun. Aucun heurt n'a été signalé à cette occasion. « Nous ne tolérerons aucun débordement. S'ils surviennent, nous y répondrons », a prévenu le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui a déployé plus de 13 000 policiers et gendarmes dans toute la région. Une centaine de Gilets jaunes ont également défilé à Paris, encadrés par un important dispositif policier. Les autorités françaises espèrent ne pas voir sur les écrans du monde entier des images de violences identiques à celles des précédents sommets internationaux, comme ceux de Hambourg ou de Gênes, quelques mois après la crise des Gilets jaunes.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ou on bavarde beaucoup
sans que cela ne change grand-chose car ce n'est pas le 1er !
L’Amazonie oui, mais
c'est l'écologie et la protection de la planète en fait et là c'est compliqué
pour mettre tout le monde d'accord, car bien sûr on est horrifié de par cette
catastrophe pour la majorité des peuples lambda (mais pas forcément leurs
dirigeants hypocrites comme d'habitude....)
Car quand ces incendies seront
terminés ont passera à autre chose ...
Le Commerce et
l'économie mondiale bien sûr, mais là, il y a un écueil ou plutôt un récif de
taille TRUMP sur une mer démontée au chacun veut surnager en s'accrochant à une
bouée de sauvetage tendue à son profit par le président US à moins de s'unir
pour lui faire face, mais çà cela parait utopique pourtant avec la crise des
subprimes en 2008 on a failli sombrer justement à cause des USA aurait dû
servir de leçon !
La Sécurité, là c'est peut-être
le pire en matière des nombreux problèmes qui ne sont pas réglés, on a vu avec
le terrorisme islamique ou on a mis si longtemps à faire une union occidentale
contre DAESH ou bien sur les USA ont pris la plus grande part et qui sème
discorde notamment avec l'IRAN !
TRUMP malgré sa force militaire
n'a rien réglé définitivement au moyen orient et le terrorisme est toujours là
et frappe toujours partout !
Ceci pour dire, sans
vouloir dénigrer notre président sur les 10 mn de discours de ses paroles
réclamant un consensus international pour ces trois grands sujets cela sent le
vœu pieu, car le président US est le principal obstacle (et en plus il manquait
la Russie de Poutine écarté par des sanctions du G7)
L'Europe pourrait être
puissante, face à TRUMP, mais hélas elle est désunie, d’ailleurs le «brexit»
anglais en est un exemple et c'est dommage !
Jdeclef 24/08/2019 18h22