Trump
fulmine contre les constructeurs qui veulent rouler propre
En
retardant de six ans la mise en œuvre de normes plus sévères, le président
estime irresponsable la position des constructeurs automobiles qui l'ignorent.
Entre le réalisme immédiat de Donald Trump et
l'anticipation d'une situation écologique meilleure de Barack Obama, il y a
plus qu'un tweet vengeur. C'est tout le fossé qui sépare l'Amérique profonde de
l'autre Amérique qui se soucie des autres et de l'avenir de la planète. C'est
ainsi que s'opposait, jusqu'à présent dans le domaine automobile, la conception
californienne de la maîtrise des émissions polluantes à celle de Donald Trump,
en rupture avec la ligne de l'administration précédente, ralliée à la cause de
l'environnement.Ainsi, dernier épisode en date, Donald Trump s'en est pris, mercredi, aux constructeurs automobiles qui ont ignoré ses avances et préféré conclure un accord avec la Californie sur de futures normes d'émission plus sévères. L'agence de protection de l'environnement de l'administration Trump a en effet prévu d'assouplir les normes actuelles, au moment où la Californie, qui applique déjà les règles les plus restrictives en termes d'émissions automobiles, veut, elle, aller encore plus loin. Et elle n'est pas la seule puisque plusieurs États de la fédération ont déjà indiqué qu'ils suivraient la position californienne.
3 000 dollars de moins par voiture
Plusieurs grands constructeurs (Ford, Honda, Volkswagen et BMW) ont décidé
le mois dernier de conclure un accord avec l'État du Sud-Ouest américain et
d'autres sont en passe de les rejoindre, ce qui met le président en colère.
Depuis mercredi matin, il fulmine sur Twitter : « Ma proposition aux
constructeurs automobiles politiquement corrects ferait baisser le prix moyen
d'une voiture de plus de 3 000 dollars, tout en rendant les voitures
plus sûres. Les moteurs tourneraient mieux. Très peu d'impact pour
l'environnement ! Dirigeants insensés. »Trump veut des voitures qui consomment plus, pas la Californie
À son retour d'une levée de fonds, il a invoqué les fondateurs de Ford et de General Motors qui « se retournent » dans leur tombe « devant la faiblesse des dirigeants actuels des constructeurs automobiles qui sont prêts à dépenser plus pour une voiture moins sûre et moins bonne et qui coûtera 3 000 dollars de plus par consommateurs. C'est fou ! » Il accuse la Californie de vouloir mener les groupes automobiles « à la ruine ».
Dix-sept constructeurs automobiles demandent à Trump des voitures plus propres
Selon le New York Times, Mercedes-Benz est prêt à se joindre à la coalition, avec un autre grand constructeur pour le moment anonyme. Si on se base sur les tweets du président, il pourrait s'agir de General Motors. Toyota, Fiat Chrysler et General Motors ont été convoqués le mois dernier à la Maison-Blanche, où un conseiller leur a demandé de se montrer solidaires avec le président, rapporte le quotidien new-yorkais.
1,6 l/100 km de plus
L'objectif des constructeurs, qui représentent environ 30 %
des ventes de véhicules neufs aux États-Unis, est d'avoir de la visibilité sur
plusieurs années pour les normes CO2 sur le marché américain, alors qu'une
bataille judiciaire se profile entre le gouvernement Trump et les États, comme
la Californie, qui veulent conserver les objectifs ambitieux fixés par
Barack Obama. Trump a proposé en août 2018 d'annuler la
réglementation adoptée sous son prédécesseur pour la période 2017-2025,
qui représentait l'un des grands piliers du plan climatique Obama. À la place,
les normes seraient gelées au niveau de 2020 jusqu'en 2026.Les normes Obama visaient à atteindre une consommation moyenne équivalant à environ 4,7 l par 100 kilomètres pour les modèles neufs de 2025. L'administration Trump a proposé de rester au niveau actuel, soit environ 6,3 l aux 100 kilomètres.
L'accord californien est une
version adoucie du plan Obama : les constructeurs gagnent une année de
plus pour atteindre l'objectif initial, de 2025 à 2026, et auraient
plus de flexibilité pour réduire, d'année en année, leurs émissions de gaz à
effet de serre (- 3,7 % par an pendant cinq ans, au lieu de
- 4,7 % par an pendant quatre ans). Pour les constructeurs, un marché
aussi important que les États-Unis ne peut se diviser en deux normes selon les
États volontaires ou réfractaires à la lutte antipollution. Les technologies
plus coûteuses à mettre en œuvre sur les véhicules sont celles réclamées
ailleurs dans le monde et les effets d'économies d'échelle permettent en partie
de freiner la hausse des prix de vente.
Jusqu’à déclencher des
crises en interne aux USA avec les constructeurs automobiles ?!
Ce président dirige son
pays et son économie comme on gère une entreprise !
Et c'est une obsession
qui prend le pas sur tout autre sujet !
D'ailleurs son désir
d'achat du Groenland en est un exemple, car il ne supporte aucun échec ou refus
divers à ces caprices !
Le refus du petit
DANEMARK que la 1ere ministre de ce pays lui a opposé l'a vexé car par son égo
démesuré, il croyait peut-être enfoncer une porte ouverte au point qu'il a
annulé sa visite protocolaire prévue !
De toute façon en
matière de diplomatie internationale, il se comporte comme « un
éléphant dans un magasin de porcelaine » jusqu’à dénoncer des traités
signés par ses prédécesseurs !
Car il se croit le plus
fort, mais il se trompe en se croyant le maitre du monde en voulant tout
acquérir comme on fait ses courses dans un super marché et ce petit pays du
nord de l'Europe lui a rabattu son caquet, comme quoi ce n'est pas si facile !
Jdeclef 23/08/2019 10h07LP