Amazonie :
Bolsonaro accepte finalement l'aide de l'étranger
Le Brésil
s'est dit « ouvert » à une aide financière pour lutter contre les
incendies en Amazonie à condition de contrôler la gestion des fonds.
Le Brésil s'est finalement dit « ouvert » à une aide
financière « d'organisations étrangères et même de pays » pour lutter
contre les incendies en Amazonie à condition de contrôler les fonds, après
avoir rejeté la veille une offre du G7. « Le point essentiel est que cet
argent, une fois entré au Brésil, n'aille pas à l'encontre de la souveraineté
brésilienne et que la gestion des fonds soit sous notre responsabilité »,
a déclaré un porte-parole du président Jair Bolsonaro, au lendemain d'une offre
de 20 millions de dollars émanant des pays du G7.Ce revirement intervient alors que les incendies ont provoqué une indignation internationale et menacent un accord de libre-échange UE-Mercosur négocié depuis 20 ans. Jair Bolsonaro avait mardi matin conditionné l'arrivée de l'aide du G7 au « retrait de [ses] insultes » par son homologue français Emmanuel Macron, prenant le parti de l'escalade dans la violente polémique opposant le Brésil et la France. « D'abord M. Macron doit retirer les insultes qu'il a proférées contre ma personne », a déclaré à quelques journalistes le président brésilien qui évoque les accusations du président français selon lesquelles il avait « menti » sur ses engagements environnementaux. « D'abord il m'a traité de menteur et ensuite, d'après mes informations, il a dit que notre souveraineté sur l'Amazonie était une question ouverte », a dit Jair Bolsonaro avant de rencontrer les neuf gouverneurs d'États d'Amazonie. « Avant de discuter et d'accepter quoi que ce soit de la France [...], il faut qu'[Emmanuel Macron] retire ses paroles et à partir de là, nous pourrons parler », a déclaré le président brésilien.
La question de la souveraineté de l'Amazonie est particulièrement
sensible au Brésil, où s'étendent près de 60 % de la plus vaste forêt
tropicale du monde, vitale pour l'environnement de la planète. « Nous ne
pouvons accepter qu'un président, Macron, lance des attaques déplacées et gratuites
contre l'Amazonie ni qu'il déguise ses intentions derrière l'idée d'une alliance de pays du G7 pour sauver l'Amazonie, comme si c'était une
colonie », avait réagi le président Jair Bolsonaro peu avant. Au dernier
jour du sommet de Biarritz (sud-ouest de la France), Emmanuel Macron s'était
interrogé sur l'opportunité de conférer un statut international à la forêt
amazonienne, au cas où les dirigeants de la région prennent des décisions
nuisibles pour la planète.
« Associations et ONG ont depuis plusieurs années soulevé la
question de définir un statut international pour l'Amazonie. Ce n'est pas le
cadre de l'initiative que nous prenons, mais c'est une vraie question qui se
pose, si un État souverain prenait de manière claire, concrète, des mesures qui
d'évidence s'opposent à l'intérêt de toute la planète », a déclaré le chef
de l'État français. « Ce n'est pas le chemin qu'aujourd'hui nous prenons,
mais c'est un chemin qui reste ouvert, et qui continuera de prospérer dans les
prochains mois et années, car l'enjeu est tel sur le plan climatique qu'on ne
peut pas dire ce n'est que mon
problème », a ajouté Emmanuel Macron.
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Bien sûr
il maintient sa demande d’excuse de MACRON, il ne manque pas d’air ce
personnage mal élevé !
Ce genre
de grande gueule, « s'il se sent morveux qu'il se mouche » et
vient peut-être de comprendre qu'il ne peut éteindre tout seul ce qu'il a peut-être
allumé par son inconscience et ses allumettes et par la déforestation à grande
échelle de cette forêt primaire !
Tant pis,
si je suis trivial envers lui, puisqu'il ne se gêne pas d’être impoli, mais ce
qui est préoccupant chez certains dirigeants mondiaux, c'est qu'il y en a
d'autres de même acabit, quant aux excuses, il ne les mérite pas, car c'est lui
qui a déclenché cette crise et en proférant des insultes, les brésiliens n'ont
pas de chance d'avoir élu un tel personnage, ils ont fait le mauvais choix,
ceci étant il n'y a pas qu'eux dans d'autres grands pays connus, la qualité des
dirigeants mondiaux semble se dégrader dangereusement dans les pays
démocratiques...
On était
habitué à de la diplomatie hypocrite, mais là, cela devient celle du caniveau et
ces dirigeants gouvernent et dirigent de grands pays dit civilisés ?!
C’est
préoccupant....
Jdeclef 28/08/2019
09h26LP