Rugby :
douche écossaise pour le XV de France
L'équipe
de France s'est inclinée en Écosse (17-14) en match de préparation. De quoi
continuer à inquiéter à un peu moins d'un mois du coup d'envoi du Mondial.
Patatras ! Une semaine après sa probante et prometteuse
victoire contre l'Écosse à
Nice (32-3) pour lancer sa préparation à la Coupe du monde, le XV de France, brouillon et décevant,
s'est pris les pieds dans le tapis lors de la revanche à Édimbourg (défaite
17-14), samedi. Ce deuxième tour de chauffe devait donner de plus sérieuses
indications sur l'état d'avancement du chantier tricolore sur la route du Japon (20 septembre-2 novembre),
après le festival de Nice, où le XV du Chardon avait sérieusement manqué de
piquant.Résultat : les Bleus ont devant eux beaucoup de travail s'ils veulent aller loin dans un mois, et commencer par sortir de la « poule de la mort », avec notamment l'Argentine et l'Angleterre, qui, deux petites heures plus tard, étrillait l'Irlande (57-15). « On n'est pas inquiets parce que sur l'état d'esprit, c'est la même chose que la semaine dernière : beaucoup de solidarité, une défense très costaude », a commenté le pilier gauche Jefferson Poirot, alors que le sélectionneur Jacques Brunel s'est dit « assez satisfait ».
Les Français ont échoué à confirmer les promesses de la Côte d'Azur, nées d'un mois et demi de préparation et de l'arrivée dans l'encadrement de Fabien Galthié, entre autres renforts. Ils ont aussi échoué à enchaîner une troisième victoire de suite pour la première fois depuis août-septembre 2015, ainsi qu'à l'emporter à l'extérieur (hormis en Italie) pour la première fois depuis juin 2016 en Argentine. Face à une opposition pourtant assez tendre, en tout cas sans doute beaucoup plus que ce que leur proposeront Pumas et XV de la Rose.
Guitoune, rayon de soleil
Oui, le XV du Chardon a monté le curseur en une semaine,
revanchard, à domicile et revigoré par quatorze changements, dont le retour de
plusieurs cadres. Mais le XV de France avait largement les moyens de s'imposer
lors de cette rencontre d'un relativement faible niveau. Il était pourtant
lancé sur les bons rails, après avoir, comme à Nice, marqué un essai dès la
deuxième minute. Par Damian Penaud, qui a intercepté une passe de Pete Horne,
mis sous pression par une bonne montée « en pointe » de Gaël Fickou.Une confirmation que le nouveau système défensif des Bleus, plus agressif et moins en contrôle, commence à être assimilé et performant. Après Fickou, l'autre centre a été décisif sur le deuxième essai. De retour en bleu près de quatre ans après sa dernière cape grâce au forfait de dernière minute de Wesley Fofana, Sofiane Guitoune a percé entre deux défenseurs, après une chandelle récupérée par Alivereti Raka, pour offrir un doublé à Penaud (27e, 14-3).
Guitoune, la défense et Penaud : voilà évacuées les trois seules satisfactions de l'après-midi sous le soleil de Murrayfield. Car pour le reste, il fut un long pensum pour les Bleus, bougés en mêlée pendant 50 minutes (une pénalité et deux coups francs concédés) et sur les contacts, dominés dans l'agressivité, et imprécis en attaque. Loin de la partition jouée à Nice. Conséquence de cette bouillie de rugby : des rucks perdus (5 lors des 25 premières minutes) et des ballons égarés en pagaille.
« On a encore une semaine pour bien se préparer »
Deux ont eu de lourdes conséquences. Le premier, échappé par
Damian Penaud sur une passe de Thomas Ramos, a permis à Sean Maitland
d'inscrire le premier essai des Écossais et de les rapprocher au score, juste
avant la mi-temps (39e, 14-10). Le deuxième a lui été perdu par Camille Chat
dans les 22 mètres du XV du Chardon.
Conséquence : 60 mètres de perdus et un essai de Chris Harris,
plusieurs temps de jeu plus tard, faisant passer les Écossais définitivement
devant (58e, 14-17).Si Guitoune a marqué des points, Ramos est lui loin d'avoir fait oublier Maxime Médard, qu'il remplaçait à l'arrière, hésitant dans ses choix et fébrile. Même constat à l'ouverture pour Romain Ntamack, qui a remplacé Camille Lopez en fin de première période. Par leur poste, ils seront très probablement dans le groupe de 31 pour le Japon que le sélectionneur Jacques Brunel annoncera le 2 septembre. Beaucoup moins sûrement titulaires dans un peu moins d'un mois pour ouvrir le Mondial contre l'Argentine (21 septembre).
D'ici là, les Bleus disposent d'un dernier galop d'essai, vendredi prochain contre l'Italie au Stade de France, pour avancer un chantier qui demeure important. « On a encore une semaine pour bien se préparer avant la Coupe du monde, a estimé Fickou. L'objectif, ce n'est pas de gagner l'Écosse, c'est de gagner l'Argentine [1er match du Mondial] dans quatre semaines. »
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Cette défaite n'est pas
une catastrophe, mais les écossais méritaient leur victoire, car le 15 de
France a fait des erreurs habituelles de discipline et n'a pas pu terminer son
match, car la condition physique et le mental n'était pas encore au rendez-vous
!
Il faut qu'ils prennent
en compte qu'il y a 2 mi-temps dans un match de 80 minutes et surtout ne pas
craquer dans le dernier 1/4 d'heure ?!
Il y a de très bons
joueurs dans cette équipe de FRANCE, mais il faut qu'ils apprennent à jouer
ensemble comme dans une mécanique bien huilée, c'est aussi à l'entraineur de
faire son travail et de les motiver et leurs botter le c.ls quand il le faut !
Mais n'est-il pas trop
âgé ?!
Si on fait une équipe de
jeunes joueurs qui sont bons dans leurs clubs comme on les voient évoluer dans
la coupe d'Europe, il faut savoir mettre leurs qualités en valeurs en exergue
pour gagner au tournoi des 6 nations et en coupe du monde !
Pour l'instant, il faut
qu'ils se retroussent les manches, car il reste du travail à faire et s'ils
veulent entendre les clameurs des supporters français nombreux dans le stade,
comme ceux qu'on a entendu des écossais pour leur équipe, il faut qu'ils aient
de l'amour propre pour que l'on crie à nouveau : « aller les bleus »
ou comme disait cet ancien reporter de télévision Roger Couderc qui faisait
aimer ce beau sport : « aller les petits » !
Je sais de quoi je parle
car, moi qui suit, cette équipe de France de rugby depuis les années 60, quand
j’étais au lycée et jouait en amateur !
Jdeclef 25/08/2019 15h23