SNCF :
le tragique de répétition
Un rapport
secret pointe les défaillances de l'entreprise publique en matière de sécurité.
Mais personne n'assume ses responsabilités.
En mai 2019, 413 anomalies de signalisation électrique,
dont 80 traitées hors des délais réglementaires, et une trentaine
toujours pas réparée lors du contrôle effectué par l'Établissement public de
sécurité ferroviaire (EPSF). C'est une des informations glaçantes contenues
dans un rapport qui était destiné à rester dans les tiroirs de la SNCF, mais dont Le Parisien a révélé le contenu ce
mercredi 21 août. Plus grave encore, certains de ces
dysfonctionnements sont de nature à affecter la sécurité.Après ces révélations, pourtant, chacun a adopté une posture commode et bien française, qui consiste à s'exonérer de toute responsabilité. Un air connu ressassé à chaque perturbation d'importance à la SNCF, sans même parler des accidents meurtriers.
L'EPSF se contente de souligner que son rapport est confidentiel et n'a pas vocation à être rendu public. La belle affaire ! Cette autorité nationale de contrôle, créée en 2006 pour « veiller à la cohérence et à la sécurité du système », pourrait faire œuvre de pédagogie plutôt que se retrancher derrière un prétendu secret qui n'a pas lieu d'être, et qui a pour résultat principal d'inquiéter les millions de voyageurs qui prennent le train régulièrement.
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Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique, également chargée des Transports, a promis que des « correctifs » seraient apportés, non sans avoir martelé que le sous-investissement chronique sur le réseau ferré ne datait pas d'hier. C'est vrai, mais n'est-ce pas un peu court de se réfugier ainsi derrière l'« héritage » ? Un ministre n'est pas là pour déplorer le passé, mais pour se projeter dans l'avenir.
6 h 15 de retard pour un TGV : que s'est-il passé à la SNCF ?
La faute de personne
La SNCF, quant à elle, trouve que le rapport n'est « ni
rassurant ni inquiétant ». Une drôle de défense, qui laisserait facilement
imaginer que, à ses yeux, ce document ne sert à rien. Plus étonnant encore,
l'entreprise publique se félicite que le nombre d'« événements de sécurité
remarquables », qui pourraient porter atteinte à l'intégrité physique des
personnes transportées, ait diminué de 30 % en quatre ans. Peut-on se
satisfaire d'une telle évolution, surtout sans préciser quel est le nombre
exact de ces « événements remarquables » ?Les syndicats jouent eux aussi leur partition habituelle, dénonçant le manque de moyens et la « casse du service public ». Un de leurs représentants a même laissé entendre que les fils électriques endommagés par les rongeurs étaient dus à la recrudescence de ces petites bêtes. Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ? Les déboires à répétition de la SNCF ne seraient imputables ni à l'État actionnaire, ni à la direction, ni au personnel, mais aux loirs et autres rats des champs !
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Avec des syndicats
retords (CGT/SUD RAIL) qui vont bien nous pondre peut-être une grève comme
chaque année à la rentrée ne l’espérons pas ?!
Pour le reste c'est une
usine à gaz étant donné son ampleur, car c'est une très grosse entreprise qui
travaille sur tout le pays avec ses spécificités diverses et réseaux
tentaculaires !
Mobilisant un personnel
nombreux et spécialisé, car il ne suffit pas de piloter des trains avec des
conducteurs il faut une maintenance considérable et un entretien continuel des
matériels et des infrastructures !
C'est aussi le moyen de
transport en commun le plus utilisé par les français pour circuler et même
aller travailler chaque jour car desservant le maximum de villes et régions de
notre pays !
Donc il faut revoir
cette politique du profit que l'on a trop fait dans le passé et qui en fait à
des cotés pervers (comme le tout TGV) et remettre des efforts sur le reste des
réseaux que l'on a laissé se dégrader depuis trente ans et bien sur maintenant
il faut renforcer le transport de fret qui pourrait rapporter au lien de coûter, car le train est moins polluant que d'autres transports !
La France a un grand
réseau ferroviaire il ne faut pas diminuer les effectifs dans les métiers du
chemin de fer comme on l'a fait ces dernières années car il y a du travail
important à faire !
Ce n'est pas la 1ere
fois que l'on fait des erreurs en matière de transport en commun (exemple la suppression
des tramways dans les villes à la fin des années 50 que l'on remet maintenant
partout dans les veilles moyennes et ça ne pollue pas !)
Donc que Mme la ministre
des transports réagisse enfin et en mettant le PDG de la SNCF à la retraite car
sa gestion n'a rien donné, car dépassée au regard de l'évolution des transports
en général !
Jdeclef 22/08/2019 13h01LP