À
Brégançon, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine peinent à s'entendre
Le
tête-à-tête Emmanuel Macron-Vladimir Poutine s'est conclu avec une vague
promesse d'avancer sur les dossiers inextricables de l'Ukraine et de la Syrie.
La rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine au
fort de Brégançon aura permis une avancée : la libération du banquier
français Philippe Delpal détenu à Moscou depuis six mois et désormais assigné à
résidence dans le cadre d'une mystérieuse affaire de fraude qui s'apparente
davantage à un règlement de comptes. Un geste consenti par la justice russe à
la veille de la visite du chef du Kremlin en France. Pour le reste, rien de
concret. Rien sur le front ukrainien pourtant soumis à des échanges de tirs
quotidiens entre les forces de Kiev et les séparatistes prorusses. Une guerre
déclenchée voilà cinq ans, au prix de 13 000 morts, au cours de
laquelle l'Ukraine s'est vue
amputée du Donbass, la région minière à l'est du pays, d'une superficie
supérieure à celle de l'Île-de-France, de facto sous la coupe de Moscou.Depuis les accords de Minsk conclus en 2014 et 2015 et destinés à mettre fin aux combats, les bombardements n'ont jamais cessé. Vingt trêves ont été violées, la dernière il y a tout juste un mois. Roquettes, grenades, obus s'abattent sans relâche sur la ligne de démarcation, longue de 470 kilomètres. Dans la nuit du 6 août, près de Donetsk, quatre soldats ukrainiens ont ainsi péri dans leurs tranchées, fauchés par les mitrailleuses ennemies. Un coup dur pour Volodymyr Zelensky, le tout nouveau président ukrainien élu après s'être engagé à ramener la paix dans la région.
Les manœuvres de Poutine
Dès le lendemain, l'ancien acteur devenu président appelle Poutine
en urgence et lui demande d'user de « son influence » auprès des
séparatistes « pour qu'ils arrêtent de tuer [ses] citoyens ». Mais
Poutine feint de ne rien entendre. Malgré l'insistance de Paris et de Berlin, il refuse
aussi de libérer les 24 marins ukrainiens capturés par les
garde-côtes russes au large de la Crimée en novembre. En jouant la montre, il
espère tirer le maximum de concessions de Zelensky, l'allié des Occidentaux.
Exemple ? La mise en place d'une fédération qui permettrait de sortir le
Donbass du giron de Kiev. Ou pourquoi pas la reconnaissance de la Crimée
annexée en 2014 en échange de la fin de la rébellion séparatiste.Le maître du Kremlin fait même monter les enchères. Au printemps, il a donné son feu vert à la distribution de passeports russes aux habitants de l'est de l'Ukraine. Une manœuvre qui justifierait une future intervention de l'armée russe pour protéger ces nouveaux ressortissants. Autre signe de durcissement : la multiplication des postes de contrôle dans les secteurs contrôlés par les forces prorusses. Une initiative visant à cadenasser davantage la frontière.
L'épineux dossier d'Idleb
Le bouquet de fleurs blanches offert par Poutine, tout sourire, à
Brigitte Macron ne suffira pas à masquer les dissensions avec le président
français.
© GERARD JULIEN / POOL / AFP
Pourtant, Emmanuel Macron y croit. Il promet un sommet à quatre
sur le sujet du Donbass avec l'Allemagne, l'Ukraine et la Russie « dans
les prochaines semaines ». Il espère également convaincre Poutine de
bouger sur un autre dossier : Idleb, la ville syrienne assiégée par les
troupes de Damas et l'aviation russe. On y dénombre plus de 700 morts
depuis trois mois. « Des civils vivent sous les bombardements », a
plaidé le président français. « Nous combattons les terroristes »,
lui a répondu son homologue. Un dialogue de sourds que Macron entend dépasser.
« Nous devons nous projeter au-delà de nos désaccords »,
a-t-il conclu. Comment ? Nul ne le sait. Une certitude : le
bouquet de fleurs blanches offert par Poutine, tout sourire, à la première
dame et son mot aimable sur le teint bronzé du locataire de l'Élysée ne
suffiront pas à masquer les dissensions.
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Car il y a le tsarisme
du passé qui fait partie de la culture russe remplacée pendant 75 ans par le
communisme léninisme socialiste et surtout par le stalinisme jusqu'en 1953
après la mort d'un dictateur très dur suivi de l'union soviétique et son
totalitarisme avec aujourd'hui un dirigeant pseudo dictateur ex colonel du KGB
L’agence d’espionnage la plus célèbre d’Union soviétique remplacée par le FSB (changement
de sigle ..!)
Pour le reste la Russie
est un ersatz de démocratie ou les rares manifestations anti pouvoir sont
réprimées comme aujourd'hui bien que leur dirigeant soit élu par le peuple mais
on voit cela dans d'autres pays avec des pseudo dictateurs!
Avec la chute du mur et "rideau de fer" et l'éclatement de l'empire soviétique russe en
fédération de la Russie, ce pays a perdu de sa puissance militaire opposée à
son adversaire historique les USA, par contre le peuple vit mieux que sous l'ère
soviétique en matière économique, car le pays s'est plus ouvert vers
l'extérieur et le peuple majoritairement soutien son chef qui le protège
sentiment d'autres peuples dirigés par des dictateurs qui préfère plus de
sécurité que de liberté, car n'ayant connu rien d'autre !
On retrouve cela chez
certains allemands de l'est nostalgique après la réunification de l'Allemagne
fédérale !
Pour le reste malgré des
mesures de rétorsions économiques de la part des occidentaux et européens pour
les problèmes avec l’Ukraine ou l'annexion de la CRIMÉE , la politique du
dirigeant du KREMLIN de Vladimir POUTINE nostalgique de l'ex empire russe ne
varie pas et même en matière de politique étrangère par son implication avec la
SYRIE de BACHAR AL HASSAD ou la Russie à une base maritime en méditerranée !
Jdeclef 20/08/2019 10h02LP