dimanche 11 août 2019

La seule chose évidente pour un 1er ministre en FRANCE c'est d'être inféodé à son patron qui l'a nommé !


Édouard Philippe, Premier ministre qui dure et qui va durer

PARTI PRIS. Il y a deux ans, on ne donnait pas cher de sa peau. Pourtant, le locataire de Matignon a trouvé ses marques et est devenu le chef de la majorité.


Lors de sa nomination en mai 2017, qu'avions-nous entendu sur lui… Édouard qui ? On se gaussait de son supposé manque de charisme, de sa marge de manœuvre rikiki et on spéculait sur sa durée de vie à Matignon. Sauf que, 27 mois plus tard, Mister Nobody est devenu le vice-président. Cette mue ne doit rien à un concours de circonstances.
Lors de sa nomination, Édouard Philippe n'était pas un soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, il n'était pas issu du parti majoritaire, il avait peu d'expérience à l'Assemblée nationale, il était peu connu du grand public et il devait composer avec un président-Jupiter qui promettait de tout faire. On se disait que Premier ministre dans ces conditions, voilà qui frisait l'emploi fictif. Mais avec le temps, l'ancien maire du Havre a montré que c'était lui le patron. Les arbitrages ministériels se font à Matignon et gare à ceux qui tentent de le court-circuiter, les près de 350 députés LREM et MoDem qui ne le reconnaissaient pas comme leur chef naturel se sont ravisés ou ont mis leurs critiques en sourdine. Quant à l'affaire Benalla qui a décimé l'Élysée, elle est restée aux portes de Matignon. Dans la tempête des Gilets jaunes, alors que dans les ronds-points on réclamait la tête d'Emmanuel Macron, le Premier ministre est resté miraculeusement épargné. Et même ces fameux conseillers mixtes qui exerçaient leur mission à l'Élysée comme à Matignon, mais qui étaient vus comme autant d'yeux de Moscou de la macronie, reconnaissent maintenant que c'est à Matignon qu'on bosse, qu'on prend les décisions et qu'on avance.

Il s'est débarrassé de quelques ministres gênants

Le paradoxe est là, deux ans après sa nomination, Philippe a encore de l'avenir. Alors qu'à la même période de leur action, Jean-Marc Ayrault, le premier Premier ministre de François Hollande, Pierre Mauroy, celui de François Mitterrand, et Jacques Chaban Delmas – qui fut celui de Georges Pompidou – ne pouvaient pas en dire autant. Ils étaient déjà remplacés ou en bout de course. Or, Édouard Philippe a réussi à éloigner les ministres qui ne l'aimaient pas : François Bayrou, Nicolas Hulot, Benjamin Griveaux ou Gérard Collomb, par exemple, et il apparaît aujourd'hui comme l'homme fort de la majorité, celui qui se fait respecter, qui ne cède pas à la fureur médiatique, mais fait avancer le char de la réforme avec habilité et ténacité. S'il quitte Matignon, ce sera de son plein gré et pas sur injonction de l'Élysée. S'il doit jouer les pompiers de service à Paris pour remplacer un Benjamin Griveaux englué dans ses maladresses, ce sera une sortie par le haut tout en majesté. Suprême atout, Édouard Philippe longtemps considéré comme un « traître » chez Les Républicains est regardé aujourd'hui d'un œil bienveillant par ses anciens amis politiques. Un tour de force unique et qui transforme l'enfer de Matignon en paradis du pragmatisme politique.
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S'il ne convient plus, alors le président s'en débarrasse ou le transforme en collaborateur servile comme SARKOZY avait fait pour FILLON !

En ce qui concerne la durée de son mandat elle peut durer comme pour le quinquennat de son patron, mais c'est toujours au président de décider à moins qu'il ne démissionne, mais là aussi il faut que le président accepte celle-ci ?

Il sert accessoirement à faire la police chez les ministres à titre de discipline mais là aussi, s'il décide de la démission de certains de ceux-ci, il faut l'assentiment du président !

Il peut prendre certaines décisions importantes en l'absence du président dans l'urgence, mais pas toutes et ce n'est pas un vice-président, car en cas de décès de celui-ci il faudrait une nouvelle élection et pendant cette vacance du pouvoir : Dès lors les fonctions du président sont exercées provisoirement par le président du Sénat.

Donc résumons le 1er ministre est bien un collaborateur de haut niveau super fonctionnaire chargé des institutions et administrations et ministres de la république !

Ce qui a fait dire à certains « pisses vinaigres » suite à l’affaire de cette expression irrévérencieuse de « collaborateur du président », de se demander à quoi servait le 1er Ministre en France ?

(Ou ministre de la maison du roi comme sous l’ancien régime ?!)

Dans notre V eme république aux allures pseudo monarchique qui a fait la révolution, mais après être passée sous l’Empire NAPOLEONIEN !

Comme quoi, notre V eme république a bien besoin d’un dépoussiérage pour la France et les français en matière de démocratie !

Jdeclef 13h25 11h08LP

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