Faute de
pouvoir acheter le Groenland, Trump n'ira pas au Danemark
Le
président américain a repoussé une rencontre avec la Première ministre danoise
qui ne serait pas disposée à lui vendre le territoire arctique.
« Le Danemark est un pays très spécial avec des gens incroyables, mais étant donné les commentaires de la Première ministre Mette Frederiksen, selon lesquels elle n'aurait aucun intérêt à discuter de l'achat du Groenland, je vais repousser notre rencontre prévue dans deux semaines à un autre moment », a lancé Donald Trump. « La Première ministre a été en mesure de faire l'économie d'argent et d'efforts pour les États-Unis et le Danemark en étant si directe. Je la remercie pour cela et ai hâte de reprogrammer à un moment dans le futur » cette rencontre, a poursuivi le milliardaire républicain.
Cette annonce intervient dans une séquence diplomatique importante pour le dirigeant américain qui doit bientôt s'envoler pour la France, où il assistera au sommet du G7 à Biarritz, du 24 au 26 août. Aux côtés des autres leaders des grandes puissances mondiales, il pourrait encore jouer les trouble-fête, tant les sujets de discorde se multiplient entre les États-Unis et ses alliés traditionnels.
Surprise au Danemark
À Copenhague, la maison royale, à l'origine de l'invitation de
Donald Trump, a exprimé sa « surprise », dans un commentaire écrit
transmis à la télévision publique DR. L'ensemble de la classe politique s'est
pour sa part dite stupéfaite. « La réalité transcende la fiction (...) cet
homme est imprévisible », a twitté Martin Østergaard, chef de la gauche
radicale et membre de la majorité parlementaire.
« Sans aucune raison, Trump considère qu'une partie
(autonome) de notre pays est à vendre. Ensuite il annule de manière insultante
une visite que tout le monde était en train de préparer. Est-ce que des
morceaux des États-Unis sont à vendre ? L'Alaska ? » s'est
insurgé sur Twitter le conservateur Rasmus Jarlov, « merci de montrer plus
de respect ».
Une « grosse transaction immobilière »
En fin de semaine dernière, la presse américaine avait révélé que Donald
Trump s'était renseigné sur la possibilité pour les États-Unis d'acheter le
Groenland, immense territoire autonome rattaché au Danemark qui compte
quelque 56 000 habitants. Si cette idée avait d'abord fait sourire certains,
ce dernier rebondissement montre, une nouvelle fois, la capacité du 45e
président américain à casser les codes de la diplomatie traditionnelle. Le
week-end dernier l'ancien homme d'affaires new-yorkais avait confirmé
de vive voix s'intéresser au Groenland en qualifiant devant la presse cette
éventuelle transaction de « grosse transaction immobilière », qui
serait « stratégiquement intéressante ».Début septembre, Donald Trump ne se rendra donc pas au Danemark où il avait accepté une invitation de la reine Margrethe II. Il avait pourtant assuré dimanche que cette visite n'était « pas du tout » liée à son ambition territoriale.
De leur côté, les autorités locales n'ont pas apprécié cette convoitise de l'ex-magnat de l'immobilier. « Le Groenland est riche en ressources précieuses (...). Nous sommes prêts à faire des affaires, pas à vendre » le territoire, avait réagi vendredi le ministère groenlandais des Affaires étrangères. Le Groenland est une gigantesque île arctique, grande comme quatre fois la France et riche en ressources naturelles (pétrole, gaz, or, diamant, uranium, zinc, plomb).
C'est le deuxième soir d'affilée que le dirigeant républicain mentionne sur Twitter la question de l'achat du Groenland. « Je promets de ne pas faire ça au Groenland ! » avait écrit lundi le milliardaire, non sans humour, dans un tweet accompagné d'un photomontage montrant son immense hôtel aux vitres dorées de Las Vegas s'élever au milieu d'un paysage bucolique du territoire danois.
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Le Groenland au petit
DANEMARK qui a refusé et qui lui a montré que son argent roi ne peut tout
acheter !?
Alors il boude, comme un
enfant gâté à qui on a refusé un jouet, en n'allant pas rendre visite au
Danemark !
Encore une chance qu'il
ne l'ait pas pris en l'occupant de force, comme d'autres grandes puissances
(exemple la Crimée par la Russie...)
Ce personnage dérape complètement avec ses caprices qui pourraient déclencher des conflits dans un
monde en équilibre fragile au niveau de la paix que l'on n'arrive difficilement
à préserver !
Et ce président d'une
des plus grandes puissances libres et démocratiques ce croyant invincible joue
avec le feu en se croyant au XIX eme du temps des colonisateurs en occupant des
territoires sur divers continents en se les attribuant sans se soucier des
habitants qui y vivent ?!
Ce président US est
dangereux et veux faire la leçon en plus aux autres par son expansionnisme
déjanté !
C’est vraiment « un
poil à gratter » collant qui aurait besoin d’une bonne leçon de savoir
vivre !
Jdeclef 21/08/2019 09h57