Les
Français ne veulent plus retourner aux primaires
PARTI
PRIS. Plébiscitées par les militants il y a peu, les primaires pour désigner
les candidats sont aujourd'hui décriées. Pourquoi un désamour si soudain ?
Le
coup de grâce a été asséné par Christian Jacob, le
favori pour prendre la tête des Républicains, qui, il y a quelques jours,
affirmait avec force son opposition à des élections primaires pour désigner le
candidat à la présidentielle de 2022. La droite, qui avait tant investi dans ce
mode de désignation, vient de réaliser qu'il l'avait plus conduit à sa perte
qu'à sa rédemption. Il faudra donc modifier les statuts du parti, c'est-à-dire
convoquer un congrès réunissant tous les militants et leur demander leur avis.
Ce sera fait après les municipales pour ne pas raviver de vieilles rancœurs,
même si ce mode de désignation n'a jamais été très prisé par les militants…
Au
Parti socialiste, qui eut recours
aux primaires en 2012 pour désigner François Hollande
et en 2017 pour sacrer Benoît Hamon, les
primaires n'ont pas non plus évité la déconfiture et la quasi-faillite
idéologique du mouvement. Mais, à ce jour, une primaire ouverte est toujours
prévue dans les statuts. Enfin... chez les socialistes, rien n'étant jamais
simple, il n'y a pas de consensus pour conserver ou changer ce mode de
désignations. Attendez-vous à quelques débats houleux sur le sujet d'ici à 2021…
Est-ce à dire que les primaires ne
servent à rien ?
Force
est de constater que le second tour de la présidentielle de 2017 a opposé deux
candidats, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui n'étaient ni l'un ni
l'autre passés par ce mode de désignation ! Pendant longtemps, on a cru
que les primaires étaient le meilleur moyen de faire la synthèse et l'union
autour d'un homme ou d'une femme. Sauf qu'au Parti socialiste, Manuel Valls et François de
Rugy, qui avaient signé en décembre 2016 un document dans lequel ils
s'engageaient à soutenir le vainqueur du scrutin, ont trahi leur promesse moins
de trois mois plus tard en ralliant Emmanuel Macron.
À
droite, ça n'est pas mieux, même si cela fut plus tardif. Alain Juppé
apporta un soutien très mesuré à François Fillon tandis que Bruno Le
Maire, lui aussi candidat à la primaire de la droite et du centre, est
aujourd'hui ministre de l'Économie et des Finances d'Emmanuel Macron. Chez les
écolos, le scrutin pour départager en 2011 Eva Joly et
Nicolas Hulot ne fut pas non plus un champ de roses. Entre les deux camps,
le ton est vite monté, et l'ancienne magistrate termina l'élection
de 2012 avec un piètre 2,31 % des voix…
Alors,
comment désigner les futurs candidats à la présidentielle ? Eh bien, comme autrefois… Un
savant mélange de rapport de force interne, de cote d'amour auprès des
militants, d'analyse fine des sondages pour savoir celui qui est le mieux placé
pour bien figurer dans l'élection. Un candidat doit rassembler son camp et
mordre sur un autre électorat, il doit maîtriser l'art oratoire, il doit être
solide physiquement – une campagne, c'est épuisant – et
politiquement, il doit surtout être une vraie alternative, donc afficher une
personnalité différente du président sortant. Ce sont souvent des critères
irrationnels qui échappent aux militants et aux sympathisants des mouvements
politiques. Mais ce sont aussi des critères qui pourraient redonner une utilité
et une importance à des partis politiques qui ont aujourd'hui une si mauvaise
cote…
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Que les français ont
sanctionné à la présidentielle et confirmé aux législatives !
On a vu les prestations
déplorables de ceux qui en ont payé le prix après : SARKOZY, FILLON, JUPPE,
HAMON etc...
Tout cela pour que les
français qui ont enfoncé le clou de leurs cercueils politiques à l'élection
présidentielle de 2017 en élisant E.MACRON !
Et pour ceux qui sont
encore là et qui ont surnagé à cette débandade, ils sont en pleine déconfiture
les élections européennes ayant confirmé cela !
Cela confirme que ces
politiciens de tous bords ne sont pas intelligents, car se croyant
indispensables et indéboulonnables du fait des égos de certains !
Ils n'ont rien compris
et certains s'accrochent comme des berniques à leurs rochers, ces pitoyables
politiciens qui ont bien profité de cette ancienne classe politique sclérosée !
Seul F.HOLLANDE en jetant l'éponge en a vraiment profité lors
de son quinquennat faisant semblant mine de vouloir revenir, mais lui n'a aucun
amour propre et s'ennuie dans sa retraite dorée !
Jdeclef 09/08/2019 12h31LP