vendredi 16 août 2019

On disait de l'ITALIE et de ses nombreux changements de gouvernement et leurs chefs de l’exécutif ?!


Brexit : le Labour veut faire tomber Boris Johnson

Mercredi, Jeremy Corbyn avait écrit aux principaux partis d'opposition et à quatre députés conservateurs opposés à un Brexit dur pour leur présenter son plan.

« Nous devons travailler ensemble » : le Labour a appelé de nouveau jeudi les autres partis d'opposition et certains conservateurs à soutenir le plan de son leader, Jeremy Corbyn, qui veut contrecarrer un Brexit sans accord en faisant tomber le gouvernement de Boris Johnson.
 « Nous devons travailler ensemble, même si nous n'aimons souvent pas ce que les uns et les autres disent, nous devons empêcher un Brexit sans accord », a déclaré jeudi Rebecca Long-Bailey, ministre de l'Économie au sein du cabinet fantôme, au micro de la BBC.

Une faible majorité au Parlement

Le gouvernement de Boris Johnson est déterminé à quitter l'Union européenne le 31 octobre, qu'il ait réussi ou non à renégocier l'accord conclu entre l'ancienne Première ministre Theresa May et Bruxelles. Mais il ne dispose que d'une faible majorité d'une voix au Parlement. En face, les principaux partis d'opposition sont le Labour (247 députés), le parti nationaliste écossais SNP (35 députés) et le parti libéral-démocrate (14).
Rebecca Long-Bailey a en particulier appelé Jo Swinson, nouvelle cheffe des Lib Dems, à reconsidérer sa position. Car si celle-ci a affirmé être « prête à travailler avec n'importe qui pour arrêter Boris Johnson », lors de son premier discours jeudi à Londres en tant que leader, elle a aussi exprimé sa grande réticence vis-à-vis de Jeremy Corbyn, qu'elle juge « facteur de divisions », même au sein du parti travailliste, et donc incapable de bâtir une majorité.
Selon elle, un gouvernement d'urgence devrait être mené par le ou la député(e) ayant servi le plus d'années à la Chambre des communes, citant le conservateur Ken Clarke ou la travailliste Harriet Harman. Ian Blackford, du SNP, a lui apporté son soutien à une motion de censure et Liz Saville Roberts, du parti gallois Plaid Cymru (4 députés), s'est dite ouverte à un gouvernement d'unité.

Motion de censure bientôt déposée

Mercredi, Jeremy Corbyn avait écrit aux principaux partis d'opposition et à quatre députés conservateurs opposés à un Brexit dur pour leur présenter son plan. « Ce gouvernement n'a pas de mandat pour une sortie sans accord, et le référendum de 2016 n'a pas fourni de mandat pour une sortie sans accord », estimait-il dans sa lettre. « C'est pourquoi j'ai l'intention de déposer une motion de censure dès que possible, quand nous sommes assurés de gagner. »
Une fois la motion de censure déposée, Jeremy Corbyn a précisé qu'il chercherait à obtenir la confiance du Parlement en tant que dirigeant d'un « gouvernement temporaire, strictement limité dans le temps, avec l'objectif de convoquer des élections générales ».
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Et bien l'Angleterre ne va pas mieux après Theresa MAY qui n'a pas réussi à unir ces députés en son parlement sur ce « brexit » décidé par un précédent 1er ministre qui a joué avec le feu de la division de partis inconciliables !

Et ce après le vote du peuple anglais pour sortir de l'Europe !

Le labour parti d'opposition veut déjà se débarrasser de ce nouveau 1er ministre BORIS JOHNSON avant qu'il n’est fait quoi que ce soit pour ce "brexit" et surtout de l'Union Européenne bruxelloise !

C'est déplorable pour un grand pays comme l'Angleterre et sa place financière, mais montre, s'il le fallait que les referendums ne règlent rien et déçoivent souvent les électeurs par leur question piège !

Exemple : le 29 mai 2005, le « non » français : référendum pour une Constitution européenne qui n'a pas été respecté et retourné sur le traité initial par N.SARKOZY

Le traité de Lisbonne n’est pas un texte homogène, mais un assemblage de modifications à la Constitution européenne, de références aux traités antérieurs et d’annexes permettant d’isoler les parties trop critiquées en 2005. 
La méthode « consiste à vouloir conserver une partie des innovations du traité Constitutionnel et à les camoufler en les faisant éclater en plusieurs textes. 
Les dispositions les plus innovantes feraient l’objet de simples amendements aux traités de Maastricht et de Nice. Les améliorations techniques seraient regroupées dans un traité devenu incolore et indolore et faire avaler çà aux français qui ont eu du mal à comprendre ?!

On comprend peut-être pourquoi certains électeurs anglais voudraient revoter se sentant floués par le résultat de ce « brexit » à épisodes de mauvaise série de télévision !

(Résumons sans être trivial : le référendum, quand il est mal posé ou mal organisé en ce qui concerne la question est un piège à couillons !)

Mais hélas l'ANGLETERRE par son attentisme et indécision est coincée dans un engrenage grippé car changer de 1er ministre n’arrange rien pour l’instant !

Jdeclef 16/08/2019 12h30

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