jeudi 22 août 2019

E.MACRON met-il de l'eau dans son vin pour essayer d'amadouer certains contestataires extrémistes qui peuvent (encore) semer le désordre à la rentrée car on les connait !?


Emmanuel Macron : le temps de l'humilité

CHRONIQUE. Avant d'engager les réformes cruciales des retraites et de l'assurance chômage, le président de la République change de ton et de méthode.

« Je ne crois pas du tout que ce qui, à un moment donné, a créé la colère sincère d'une partie de la population soit derrière nous. » C'est ainsi, par l'aveu d'une profonde et nouvelle conviction, que s'explique, assurément, le Macron de la rentrée 2019. Le président de la République a commencé son quinquennat bourré de certitudes et optimiste sur le sort que réserveraient les Français aux réformes qu'il avait annoncées, sans en dissimuler la difficulté, et sans se la dissimuler à lui-même. Les Gilets jaunes sont passés par là, et rien ne sera plus jamais pareil.
D'où le ton et les mots employés mercredi par le chef de l'État : Emmanuel Macron, qui s'est adressé longuement au conseil des ministres, qui a tenu un premier point de presse auprès des journalistes accrédités à l'Élysée, n'est plus tout à fait celui qu'il était il y a deux ans. Sans entrer dans des explications psychologiques vaseuses, une chose est certaine en tout cas : si les réformes, et notamment les deux réformes-clés de la rentrée, celle des retraites et de l'assurance chômage, sont bel et bien engagées à l'heure qu'il est, elles ne le seront pas au pas de charge. Des consultations citoyennes sur les retraites seront ouvertes dans les mairies, sur Internet, dans les associations ou sous d'autres formes à découvrir : c'est ainsi, au bout de deux ans de travail d'un haut commissaire spécialement en charge du projet, que sera organisée, cet automne, toute une série d'échanges avec l'opinion.

Explications, pédagogie, écoute, il y aura un peu de tout cela dans ces rencontres, sur le modèle des grands débats nationaux du printemps dernier, qui ont permis à Emmanuel Macron de reprendre l'initiative après des mois de chahut désorganisé. Pas question que le président de la République les mène lui-même, pas question qu'il reparte en campagne cette fois-ci, ce sera aux ministres en charge des réformes, aux députés qui les porteront devant le Parlement, à la majorité tout entière et surtout au Premier ministre de les engager devant les Français.

Concertation, conciliation, dialogue... Aujourd'hui, le vocabulaire présidentiel, celui des ministres, a changé : les mots-clés de l'acte II du quinquennat sont concertation, conciliation, dialogue, vigilance. Avec ce désir que les engagements du président soient tenus, certes, mais surtout qu'ils soient acceptés, même si au passage il faudra bien pour l'exécutif raboter quelques mesures ou arrondir quelques angles. Cela prendra-t-il plus de temps ? Sans aucun doute. Cela nécessitera-t-il des heures et des heures de réunions, des claquements de portes et des réconciliations ? Sûrement. Cela passera-t-il sinon par une mise en retrait, du moins par une grande discrétion présidentielle ? À coup sûr. Il s'agit bel et bien d'un passage obligé pour ne pas revivre l'hiver et le printemps derniers.
Il s'est d'ailleurs fait si discret, le président, il est tellement paru accaparé par sa rencontre avec Vladimir Poutine, par la préparation du sommet, qu'il n'a pas même une seconde mis l'accent sur ce qu'il aurait été bien tenté, il y a un an, de présenter comme les premières réussites du quinquennat. Pas un mot sur la baisse du chômage, continue au deuxième trimestre, avec un taux le plus faible depuis dix ans. Pas un mot sur les élections européennes, qui, après des mois de contestation, lui ont tout de même permis de démontrer qu'il occupe toujours sa position centrale entre une droite divisée et une gauche ravagée. C'est qu'Emmanuel Macron a compris qu'il était inutile de dire aux Français ce qui marche, ils l'ont déjà oublié. Mais nécessaire, en revanche, d'en convaincre le plus grand nombre si on veut les entraîner sans les déchaîner.
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Il n'est jamais trop tard pour bien faire et il commence peut-être à comprendre les français en les caressant dans le sens du poil !

Car il sait faire de beaux discours qui peuvent convaincre (ou simplement faire un rideau de fumée) pour une certaine catégorie de nos concitoyens qui aiment croire à de belles promesses comme tous nos présidents se sont employés à le faire depuis des décennies !

Car s'il veut lancer la suite de ses réformes, il faut qu'il y mette des formes en les expliquant avec moult détails convaincants si possible avec beaucoup de pédagogie simple que tout le monde peut comprendre chez les français lambda !

S'il n'arrive pas à cela surtout pour ceux extrêmes qui n'ont pas encore baissé les bras, il subira un échec, car les français supportent de moins en moins le désordre, les manifestations et la violence qu'elle entraine à cause de trublions que le gouvernement n'arrive pas à gérer correctement et fermement !

Le tout étant de savoir ce que veulent les français, de l'ordre pour avancer dans les réformes et nouveauté utile ou alors ne changer rien et subir certains qui veulent faire leurs lois et glisser vers l'anarchie dans notre pays sans garde-fou avec une insécurité grandissante ou tout le monde se repliera sur lui-même?!

Le pire étant peut-être cette bienpensante attitude de nos dirigeants souvent donneurs de leçons bobos, car eux sont à l'abri en se regardant souvent le nombril, ce qui est dommageable quand on gouverne un pays comme la France !

Car il faut enfin agir plutôt que de palabrer sans cesse, défaut de nos élus de tous bords !

Jdeclef 22/08/2019 10h19

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