jeudi 15 août 2019

Si l'on ne peut comprendre que tout le monde écoute et regarde tout le monde ?!


Messageries électroniques : tiens, si on arrêtait les écoutes ?

Facebook a admis avoir retranscrit durant une durée limitée les conversations orales passées sur Messenger pour améliorer le ciblage publicitaire.

Nos petits soucis, sautes d'humeur, ou encore coups de cœur au quotidien sont-ils donc si intéressants ? Dans la foulée d'Amazon, de Google ou encore de Microsoft, Facebook reconnaît avoir écouté – et dans ce cas précis, fait retranscrire – des conversations privées de ses utilisateurs. Confirmant des révélations de Bloomberg, le réseau social basé à Menlo Park a en effet admis avoir demandé à des sous-traitants, dont TaskUs, une entreprise américaine qui possède des bureaux aux Philippines et à Manille, de retranscrire des conversations orales passées sur Messenger pour améliorer le ciblage de son intelligence artificielle. L'idée était, grâce à l'identification de mots-clés, d'affiner le ciblage publicitaire en ayant bien identifié ses centres d'intérêt. Une pratique qui va à l'encontre de ce qu'expliquait jusqu'ici le réseau social. « Vous parlez d'une théorie du complot qui circule, affirmant que nous écoutons ce qui se passe dans votre micro et que nous l'utilisons pour de la pub, Nous ne faisons pas ça », avait ainsi expliqué Mark Zuckerberg au Congrès en avril 2018, répondant à une question du sénateur Gary Peters (à écouter dans cette vidéo à partir de 1 min 43).

Confiance rompue

Certes, Facebook a expliqué avoir « suspendu l'examen humain des audios il y a plus d'une semaine ». Par ailleurs, cette pratique a, semble-t-il, été limitée dans le temps, et n'a eu cours qu'aux États-Unis. Et, en acceptant de signer les conditions d'utilisation, les abonnés ont accepté que les données qu'ils partagaient sur le réseau social puissent être utilisées. Enfin, lorsqu'elles étaient analysées par les salariés de TaskUs, les conversations avaient au préalable été anonymisées. Mais imaginons qu'un employé de TaskUs identifie la voix d'une cousine éloignée ? La confiance dans les messageries dans lesquelles nous passons de plus en plus de temps est essentielle, comme l'a montré le palmarès des messageries sécurisées qu'a établi Le Point en mai dernier. Dans notre classement, c'est le suisse Wire, suivi des messageries Signal et Skred, qui était arrivé en tête notre podium. Même Mark Zuckerberg l'appelle de ses vœux, « dans les 10 à 20 années à venir, dans le monde que nous voulons créer, nous voulons en finir avec les systèmes de prise de décision que les gens ne comprennent pas ». « Nous voulons trouver un équilibre entre davantage de vie privée et la portabilité des données, tout en continuant à encourager l'innovation dans un contexte compétitif », expliquait par ailleurs le créateur de Facebook au Point en mai 2019.

Inférences bayésiennes

Sur le fond, on comprend très bien que les géants d'Internet aient besoin de données pour « nourrir » leur intelligence artificielle. C'est ainsi que fonctionne le deep learning pour devenir de plus en plus pertinent. Mais, il existe des alternatives moins gourmandes en données, comme l'explique la chercheuse en intelligence artificielle Laurence Devillers, qui planche notamment sur le Small Data, les inférences bayésiennes, ou encore l'apprentissage non supervisé. « Le deep learning est une approche supervisée qui nécessite beaucoup de données annotées. Plus il a de données, plus le système peaufine ses représentations cachées. Peut-on éviter la nécessité d'annoter d'énormes quantités de données pour faire des progrès dans l'intelligence artificielle aujourd'hui  ? C'est une question de recherche qu'il faut encourager », explique la professeure en intelligence artificielle et affective computing à Sorbonne Université, par ailleurs chercheuse au CNRS-LIMSI. À suivre également, les travaux récents du Français Rand Hindi, qui, avec son entreprise spécialisée en intelligence artificielle Snips, cherche à exploiter les données en local, c'est-à-dire sans avoir besoin de les envoyer dans le cloud. Dans tous les cas, les réseaux sociaux doivent mieux expliquer encore la façon dont ils fonctionnent. C'est à ce prix qu'ils garderont ce qu'ils ont de plus précieux, c'est-à-dire la confiance de leurs utilisateurs.
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On n'a plus qu'à s'enterrer ou se mettre la tête sous le sable comme font les autruches quand elles ont peur !

Beaucoup de nos concitoyens aiment se montrer et raconter leur vie grand bien leur fasse, mais ils ont ouvert la boite de pandore et maintenant ne peuvent plus la refermer !

Qu'ils ne viennent pas se plaindre après, car le côté festif de ses outils au début a leurré au début des quidams lambda curieux qui ne se sont plus méfiés ne voyant pas le coté pervers que l'on peut utiliser à d'autres fins, que ce soit des états non démocratiques ou totalitaires ou simplement des malfrats ou mafias de tous poils !

Naturellement ça marche dans les deux sens, les services d'ordres de police et de renseignements s'en servent aussi pour enquêter et arrêter si possible certains actes et délits dangereux, voire criminels, même terroristes !

Tout cela n'est que la rançon d'un progrès mal maitrisé, car trop rapide !

Avec de multiples outils comme Facebook qui a enrichit celui qui l'a exploité au point d’être milliardaire, mais il n'y a pas que ce réseau dit social, il y en a moult systèmes divers maintenant !

D'ailleurs les états mêmes démocratiques s'en servent de toutes les façons pour s'espionner et réduire la vie privée de chacun comme des peaux de chagrin qui diminue sans cesse !

Alors maintenant on pousse de cris d’orfraies sur les atteintes à la liberté et au respect de la vie privée, il est trop tard si on muselait les messageries ou diverses çà aussi serait une censure inefficace et hypocrite de bienpensant habituel !

Il fallait savoir ce qu’on voulait avant et même ça de par les pays du monde cela n’aurait pas été équitable, car l’argent roi maitre de tout malgré une insécurité grandissante fait tout faire aux hommes !

Internet ne l’oublions pas a été créé à des fin militaires aux USA, mais le profit l’a accaparé !

Jdeclef 15/08/2019 14h26 LP

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