samedi 31 août 2019

Il rejoint les rangs des ex politiciens ou ex ministres écolos inutiles !


Un an après son départ du gouvernement, Nicolas Hulot revêt des habits d’opposant

Depuis sa démission du gouvernement, l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire s’est positionné, plusieurs fois, contre la ligne officielle d’Emmanuel Macron.
«Je ne veux plus me mentir», déclarait Nicolas Hulot le 28 août 2018 sur France Inter pour annoncer sa démission surprise du gouvernement. Un an plus tard, l’ancien ministre de la Transition écologique a tenu son engagement. L’ancien présentateur vedette d’«Ushuaïa» ne se prive pas de critiquer la politique menée par Emmanuel Macron.
Au début de la crise des «gilets jaunes», alors que le gouvernement constate les premiers débordements, Nicolas Hulot sort du bois. Selon lui, cette crise était «évitable», affirme-t-il sur France  2, le 22 novembre. L’ancien ministre -  toujours très écouté en matière d’écologie - s’en prend frontalement au gouvernement. Il déplore de ne pas avoir été assez «entendu» lorsqu’il avait fait part de ses propositions pour «un meilleur accompagnement social» afin de mener à bien la transition écologique.
Un nouveau coup dur pour l’exécutif survient à deux jours des élections européennes, le 24 mai 2019. Interrogé sur BFMTV, Nicolas Hulot préfère ne pas donner de consigne de vote. «J’ai choisi», indique-t-il, mais «je n’ai pas à me substituer aux consciences des gens». L’écologiste précise dans la foulée avoir des désaccords avec le président de la République. «Tout le monde n’a pas forcément - et c’est là peut-être qu’il peut y avoir une divergence - compris que le libéralisme est incompatible avec les enjeux écologiques», souligne-t-il. Des propos qui se révèlent finalement presque aussi néfastes qu’un appel à voter pour une liste d’opposition…

Divorce consommé

Le divorce est définitivement consommé entre Emmanuel Macron et Nicolas Hulot le 22 juillet. L’écologiste signe une tribune dans laquelle il appelle les députés à s’élever contre le Ceta, le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. «Le plan d’action que j’ai moi-même endossé à l’automne 2017, n’a pas produit les résultats escomptés et les attentes légitimes n’ont pas été comblées», regrette-t-il. L’ancien ministre de la Transition écologique reconnaît notamment avoir échoué à «apporter les garanties nécessaires» sur des sujets comme «le veto climatique, les farines animales, les nouveaux OGM».
La sortie de trop pour Emmanuel Macron. Lors d’une conférence de presse à l’Élysée, initialement dédiée à la rencontre avec le président des Comores, Azali Assoumani, le chef de l’État réplique: «Quand on s’est battu pour améliorer un texte, on ne peut pas dire quelques mois plus tard le contraire. Ou alors il fallait le dire quand on était en responsabilité.» Le ton est sec. L’époque où Emmanuel Macron s’entretenait par SMS avec son ancien ministre semble bien loin. La tension est doucement redescendue le 23 août. Nicolas Hulot s’est réjoui sur Twitter qu’Emmanuel Macron se soit «opposé» à l’accord de libre-échange avec le Mercosur afin de marquer ses divergences avec le président brésilien, Jair Bolsonaro.
Pour la rentrée, Nicolas Hulot sera sur la scène du Festival Climax à Bordeaux le samedi 7 septembre. Son discours et le ton employé seront scrutés de près à l’Élysée.
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Il est bien comme tous ces écolos politiques, empêcheur de tourner en rond sachant retourner sa veste en fonction du sens du vent médiatique qui l'a mis en scène !

Jdeclef 31/08/2019 14h52 

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