Amazonie :
Bolsonaro renonce aux stylos Bic, une marque « française »
En pleine
crise diplomatique avec Paris, le président brésilien a indiqué qu'il userait
désormais de stylos d'une marque brésilienne.
Il signait jusqu'à présent les documents officiels avec ces stylos bon marché, qu'il a souvent brandis devant les caméras comme le symbole de la modestie de son train de vie présidentiel, contrairement à celui de ses prédécesseurs.
Le Brésil, un énorme marché aérien qui attise les convoitises
La présidence ne commente pas « cette affaire »
« Un stylo (de la marque brésilienne) Compactor, à la place
de Bic, fera l'affaire », a-t-il dit à des journalistes à Brasilia. La
veille, il avait déclaré sur Facebook : « Maintenant, ce sera
Compactor, parce que Bic est français. » Un porte-parole de la présidence,
auquel l'Agence France-Presse a
demandé si les déclarations présidentielles étaient à prendre au sérieux ou
s'il s'agissait d'une boutade, a répondu ne pas souhaiter « faire de
commentaires sur cette affaire ».Quelque 95 % des stylos vendus au Brésil par Bic sont fabriqués à Manaus, dans l'État d'Amazonas, l'un des neuf États à abriter la forêt amazonienne au Brésil, a expliqué un chargé de la presse de la firme contacté par l'Agence France-Presse par mail. Le groupe emploie un millier de personnes dans ses usines de Manaus et de Rio de Janeiro. Bic n'a pas souhaité commenter les déclarations de Jair Bolsonaro, mais s'est dit « flatté » d'être reconnu comme étant « une marque démocratique ».
États-Unis et
Brésil « sont sur la même longueur d'onde »
Les graves incendies qui sévissent en Amazonie ont donné lieu
depuis la semaine dernière à des échanges très tendus entre le Brésil et la
France. Pour le troisième jour consécutif vendredi, Jair Bolsonaro a demandé
que le président français Emmanuel
Macron se rétracte après qu'il eut déclaré ouverte la question de la
souveraineté sur l'Amazonie, dont 60 % se trouve en territoire brésilien.Amazonie : Bolsonaro minimise la gravité des incendies
Vendredi, le président brésilien a estimé que l'Europe n'avait « pas de leçon à donner » au Brésil sur l'Amazonie, tandis que son ministre des Affaires étrangères Ernesto Araujo, et Eduardo Bolsonaro, le fils député du chef d'État et possible futur ambassadeur à Washington, se sont rendus à la Maison-Blanche. Les deux hommes se sont entretenus une trentaine de minutes avec le président américain.
« Les gouvernements sont sur la même longueur d'onde », a assuré ensuite à la presse Ernesto Araujo, se félicitant que « pour la première fois » le président américain reçoive des officiels n'ayant pas le rang de président ou de chef d'État. Selon le ministre brésilien, « les gouvernements partagent le point de vue que les pays sont souverains sur leur territoire » et que les feux dans la plus vaste forêt tropicale du monde ne doivent pas être « un prétexte pour promouvoir l'idée d'un comité international pour gérer l'Amazonie ».
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Qui se complaît dans la caricature stupide !
Car si la
Sté française BIC ne vendait plus ses stylos qui sont fabriqués dans deux
grandes villes brésiliennes, ce qui donne du travail aux brésiliens, elle
transférera cette fabrication peut être dans des pays peut être à moindre coups?!
Là on
voit le mimétisme à la TRUMP dont il prend exemple par un chantage de petit
esprit envers E.MACRON, sauf que lui n'a pas la puissance du président des USA
!
C'est
pitoyable pour un dirigeant qui a tout de même besoin des autres, car son pays
va mal, mais pas seulement à cause de l'incendie de la forêt amazonienne!
Jdeclef 31/08/2019
16h20