Au Havre,
une décharge fermée continue de déverser des déchets à la mer
Depuis 20 ans,
entre 30 et 80 mètres cubes de terre, gravats, plastiques,
métaux et caoutchouc du secteur du BTP tombent dans la mer chaque année.
Au Havre, dans un site classé Natura 2 000 et
fragilisé par l'érosion, des dizaines de mètres cubes de déchets sont déversés
depuis des années. Fermée depuis près de vingt ans, une ancienne décharge
privée du Havre, en contrebas d'une falaise, continue de jeter chaque année des
déchets à la mer, la municipalité espérant trouver une solution d'ici le
printemps prochain. Située près d'une falaise de 80 mètres de haut,
cette ancienne décharge, à l'origine une propriété du BTP, déverse
« entre 30 et 80 mètres cubes par an » de déchets
dans la mer, selon une estimation communiquée par la Ville du Havre. Depuis sa
fermeture en 2000, les pouvoirs publics continuent de chercher une solution
pour « rendre la falaise à la nature ».En 2011, une première étude avait été lancée par la mairie, mais in fine, « le document soulevait des obstacles techniques et un coût important pour extraire les déchets », soulignait en 2018 Marc Migraine, adjoint au maire. Et la fragilité de la falaise rend la recherche de solutions techniques d'autant plus complexe. Pour une extraction complète des déchets et la remise en état du site, l'étude tablait sur un coût hors taxe situé entre 17 et 21,5 millions d'euros. Et pointait déjà le risque « de déstabilisation de la falaise » en cas d'excavation. Figés, les gravats et déchets « tiennent la falaise », a souligné jeudi la mairie. En revanche, l'érosion et les marées provoquent le rejet en mer de métaux, plastique et caoutchouc. 90 % des déchets sont inertes. Ce sont les 10 % restant qui posent problème, souligne la mairie.
« Entre 300 000 et 400 000 mètres
cubes » de déchets
La municipalité du Havre, qui n'entend pas pour autant lâcher le
dossier, a demandé des études complémentaires et espère avoir toutes les cartes
en main pour prendre une décision d'ici le printemps prochain. Une première
phase d'étude, débutée fin 2018, a ainsi permis d'identifier la nature des
déchets présents : terres, gravats, plastiques, métaux et caoutchouc issus
du secteur du BTP, situés dans un « environnement particulièrement instable
et peu accessible » pour un volume de déchets
« entre 300 000 et 400 000 mètres cubes ». Deux
solutions ont été avancées : une première par excavation viserait à
traiter le risque environnemental en retirant 200 000 mètres cubes de
déchets, pour un coût de 14,6 millions d'euros (7,1 millions si les matériaux
sont recyclés). L'autre solution consisterait à créer une digue par enrochement
avec des travaux compris entre 3,2 et 4,5 millions d'euros tous
les 30 ans.
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Si nos autorités et là,
on est en France pays des donneurs de leçons bien-pensants !
On n'est pas capable de
gérer les décharges et le traitement des ordures diverses ou déchets quel
quelles soient !
C'est préoccupant !
Pourtant on a des
ministres et ministères dédiés à cet effet (indirectement profiteurs et
festoyant pour certains quelque fois avec les deniers publics ceci en passant
sans le faire exprès... !)
On se demande s'ils
servent à quelque chose !?
Et pas de chance, la
ville du HAVRE est celle ou le 1er ministre actuel était maire semble-t-il,
coïncidence ?!
La gestion de notre pays
est une incurie de laxisme divers dans bien des domaines !
Pourtant la gestion des
déchets est une industrie qui rapporte et pourrait donner du travail à ceux qui
n'en n'ont pas ou en recherche ?!
Naturellement ce ne sont
pas des déchets nucléaires que l'on essaie sans garantie d'enterrer à grand
frais au plus profond de notre sol car dangereux et faisant peur qui mobilise
nos écologistes !
Alors on n'en parle
moins, et s’il n'y avait pas les médias, on n'en parlerait pas du tout !
Cessons de donner des
leçons à d'autres grands pays pollueurs, nous qui ne sommes pas si grand, car
nous sommes aussi indisciplinés comme certains en jetant quelque fois nos
ordures par la portière de nos autos par fainéantise ou indiscipline !
Et comme dernièrement
certain élu qui arrive même à en perdre la vie pour avoir voulu s'opposer sur
le territoire de sa commune à des individus déchargeant des déchets ou gravats
divers n'importe tout, peut être que ce drame servira, mais ne rêvons pas !
Notre pays au quotidien
est mal géré par des dirigeants bien-pensants donneurs de leçons qui ne sont pas
au fait des réalités de terrains, çà c'est un fait !
Et notre pays se dégrade
sur bien de sujets, car il y en a beaucoup et ils sont dépassés nos dirigeants
et élus de tous bords !
Jdeclef 09/08/2019 15h17