mardi 6 août 2019

Les élections européennes ne sont pas à transposer avec les élections nationales


Pourquoi Yannick Jadot peine-t-il à transformer l'essai des européennes ?

PARTI PRIS. Douche froide pour les écolos : après leur beau score aux européennes, ils retombent dans leurs travers et dans leurs combinaisons d'appareil.

(chassez le naturel il revient au galop !)

Il fallait le voir, Yannick Jadot, dimanche 26 mai au soir ! Forte de ses plus de 3 millions de voix, la tête de liste Europe Écologie pavoisait. Dix jours plus tard, dans Le Monde, il affirmait qu'il voulait, je cite, « conquérir et exercer le pouvoir ». Mais, en politique plus qu'ailleurs, il y a loin de la coupe aux lèvres. Passé les effluves de la victoire, les écolos ont replongé dans leurs travers habituels et Yannick Jadot, éphémère star des sondages, revient, selon les premières enquêtes de l'été, à des niveaux moins enviables. Tandis que Nicolas Hulot, dont Jadot a en vain attendu le soutien pendant cette campagne européenne, est confortablement et durablement installé dans le fauteuil de la figure tutélaire de l'écologie en France. Car, en dépit de leurs efforts, les écolos ne parviennent pas à proposer une offre politique cohérente.
Pour conquérir le pouvoir, il faut un programme, des idées, une politique. Et pas seulement un leader. Et c'est là que le bât blesse. Par ordre d'apparition, Brice Lalonde, Antoine Waechter, Dominique Voynet, Daniel Cohn-Bendit, Noël Mamère, Cécile Duflot, Nicolas Hulot et maintenant Yannick Jadot butent sur le même écueil : structurer un parti composé de francs-tireurs. En effet, dans la grande cathédrale de l'écologie, il y a presque autant de chapelles et même d'oratoires que d'adhérents. Et à chaque fois on s'étripe sur les mêmes questions : peut-on concilier libéralisme et écologie  ? Doit-on se résigner à dire que le nucléaire est la moins pire des solutions avant que les énergies renouvelables ne prennent un jour peut-être le relais  ? Sur les dérèglements climatiques, faut-il être pragmatique ou alarmiste  ? Et l'Europe, faut-il s'en émanciper ou s'appuyer sur elle  ? Aux élections locales, les Verts doivent-ils partir seuls à la bataille ou avec des alliés  ? Et des alliés centristes, socialistes ou mélenchonistes  ? Sur tous ces sujets, Yannick Jadot ne fait pas mieux que ses prédécesseurs. Pour au moins trois raisons.

Les historiques Verts-Rouges tiennent encore le haut du pavé

D'abord parce que Yannick Jadot n'est pas le patron de son mouvement. Et David Cormand, secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts depuis 2016 et ancien bras droit de Cécile Duflot, ne partage pas forcément toutes ses options politiques. Qu'ensuite, grisé par sa victoire, Jadot a un peu pris le melon. Du coup, en dépit de ses bons scores électoraux, il ne s'est pas encore constitué une garde rapprochée de fidèles. Et qu'enfin parce que sa stratégie est risquée. Il explique que, sous son impulsion, le parti n'a plus besoin de ses traditionnels alliés du PS. Que, l'écologie étant devenue la troisième force politique du pays, les autres partis vont venir à Canossa baiser l'anneau – bio – du nouveau héros de l'environnement… Il se montre même ouvert à des alliances au centre droit. Une audace qui n'est pas du goût de tout le monde à Europe Écologie-Les Verts. Notamment chez les historiques Verts-Rouges, une obédience qui tient encore le haut du pavé. Grenoble, la seule grande ville détenue par les écolos, est une coalition Verts-Front de gauche menée par Éric Piolle et cet exemple fait encore office de laboratoire envié et étudié. Inutile de vous dire que les investitures en vue des municipales promettent quelques disputes dont les Verts ont toujours eu le secret.
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Elles ne servent qu'à refléter le mécontentement des français pour le pouvoir en place donc les verts récoltent une partie de ses voix que certains électeurs ne veulent pas donner à la REM ou au FN voir aux autres déjà rejetés en 2017 aux législatives plutôt que de s'abstenir de voter !

Quant à JADOT il est un pétard mouillé qui semble avoir fait pschitt ?!

A peu près inconnu avant c'est un écologiste politique, ce dont les français ont vu l'incompétence dans les précédents gouvernements quel que soit leurs bords droite ou gauche car utopiques indisciplinés et empêcheurs de tourner en rond incapables de s'accorder dans leurs propres rangs !

Et ce malgré le dernier en date piégé dans les filets d'E.MACRON, N.HULOT le médiatique télévisuel qui plaisait tant semble-t-il à une catégorie de français lambda de par ses documentaires idylliques pour faire rêver, mais loin de la réalité vécue en terme d'écologie au quotidien des français qui se résume souvent à des taxes nouvelles dont le produit tombe dans le tonneau des Danaïdes de l'état dont on ne sait pas la finalité  !

Les français ont eu trop d’exemple de fiasco pseudo écologique de ces ex ministres écolos dont certains plus nuls les uns que les autres, ce sont engraisser pendant leurs mandats, inutiles de les citer sans résultat !

E.MACRON lui-même a voulu faire croire qu’il était pour l’écologie, ce n’est pas la réalité, il n’a fait pour l’instant rien de mieux que ses prédécesseurs et s’est servi de verts EELV à des fins électorales, mais maintenant leur poids électoral a nettement diminué tant les français ont été déçus des résultats médiocres des précédents ministres écolos des gouvernements passés ou présents jusqu’à ce demander à quoi ils servent et peut-être qu’ils ont enfin compris?!

(D'ailleurs exemple : la grande ville de GRENOBLE géré par un maire écologiste, c'est loin d’être probant pour ne pas dire autre chose...)

Jdeclef 06/08/2019 10h11

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