Pourquoi Yannick Jadot peine-t-il à transformer l'essai des européennes ?
PARTI PRIS. Douche froide pour les écolos : après
leur beau score aux européennes, ils retombent dans leurs travers et dans leurs
combinaisons d'appareil.
(chassez le naturel il revient au galop !)
Il fallait le voir, Yannick Jadot, dimanche 26 mai au soir ! Forte de ses plus de 3 millions de voix, la tête de liste Europe Écologie pavoisait. Dix jours plus tard, dans Le Monde, il affirmait qu'il voulait, je cite, « conquérir et exercer le pouvoir ». Mais, en politique plus qu'ailleurs, il y a loin de la coupe aux lèvres. Passé les effluves de la victoire, les écolos ont replongé dans leurs travers habituels et Yannick Jadot, éphémère star des sondages, revient, selon les premières enquêtes de l'été, à des niveaux moins enviables. Tandis que Nicolas Hulot, dont Jadot a en vain attendu le soutien pendant cette campagne européenne, est confortablement et durablement installé dans le fauteuil de la figure tutélaire de l'écologie en France. Car, en dépit de leurs efforts, les écolos ne parviennent pas à proposer une offre politique cohérente.
Pour conquérir le pouvoir, il faut un programme, des idées, une politique. Et pas seulement un leader. Et c'est là que le bât blesse. Par ordre d'apparition, Brice Lalonde, Antoine Waechter, Dominique Voynet, Daniel Cohn-Bendit, Noël Mamère, Cécile Duflot, Nicolas Hulot et maintenant Yannick Jadot butent sur le même écueil : structurer un parti composé de francs-tireurs. En effet, dans la grande cathédrale de l'écologie, il y a presque autant de chapelles et même d'oratoires que d'adhérents. Et à chaque fois on s'étripe sur les mêmes questions : peut-on concilier libéralisme et écologie ? Doit-on se résigner à dire que le nucléaire est la moins pire des solutions avant que les énergies renouvelables ne prennent un jour peut-être le relais ? Sur les dérèglements climatiques, faut-il être pragmatique ou alarmiste ? Et l'Europe, faut-il s'en émanciper ou s'appuyer sur elle ? Aux élections locales, les Verts doivent-ils partir seuls à la bataille ou avec des alliés ? Et des alliés centristes, socialistes ou mélenchonistes ? Sur tous ces sujets, Yannick Jadot ne fait pas mieux que ses prédécesseurs. Pour au moins trois raisons.
Les historiques Verts-Rouges tiennent
encore le haut du pavé
D'abord parce que
Yannick Jadot n'est pas le patron de son mouvement. Et
David Cormand, secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts
depuis 2016 et ancien bras droit de Cécile Duflot, ne partage
pas forcément toutes ses options politiques. Qu'ensuite, grisé par sa victoire,
Jadot a un peu pris le melon. Du coup, en dépit de ses bons scores
électoraux, il ne s'est pas encore constitué une garde rapprochée de fidèles.
Et qu'enfin parce que sa stratégie est risquée. Il explique que, sous son
impulsion, le parti n'a plus besoin de ses traditionnels alliés du PS. Que,
l'écologie étant devenue la troisième force politique du pays, les autres
partis vont venir à Canossa baiser l'anneau – bio – du nouveau héros
de l'environnement… Il se montre même ouvert à des alliances au centre droit.
Une audace qui n'est pas du goût de tout le monde à Europe Écologie-Les Verts.
Notamment chez les historiques Verts-Rouges, une obédience qui tient encore le
haut du pavé. Grenoble, la seule grande ville détenue par les écolos, est une
coalition Verts-Front de gauche menée par Éric Piolle et cet exemple
fait encore office de laboratoire envié et étudié. Inutile de vous dire que les
investitures en vue des municipales promettent quelques disputes dont les Verts
ont toujours eu le secret.
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Elles ne servent qu'à
refléter le mécontentement des français pour le pouvoir en place donc les verts
récoltent une partie de ses voix que certains électeurs ne veulent pas donner à
la REM ou au FN voir aux autres déjà rejetés en 2017 aux législatives plutôt
que de s'abstenir de voter !
Quant à JADOT il est un
pétard mouillé qui semble avoir fait pschitt ?!
A peu près inconnu avant
c'est un écologiste politique, ce dont les français ont vu l'incompétence dans
les précédents gouvernements quel que soit leurs bords droite ou gauche car
utopiques indisciplinés et empêcheurs de tourner en rond incapables de
s'accorder dans leurs propres rangs !
Et ce malgré le dernier
en date piégé dans les filets d'E.MACRON, N.HULOT le médiatique télévisuel qui
plaisait tant semble-t-il à une catégorie de français lambda de par ses documentaires
idylliques pour faire rêver, mais loin de la réalité vécue en terme d'écologie
au quotidien des français qui se résume souvent à des taxes nouvelles dont le
produit tombe dans le tonneau des Danaïdes de l'état dont on ne sait pas la
finalité !
Les français ont eu trop
d’exemple de fiasco pseudo écologique de ces ex ministres écolos dont certains
plus nuls les uns que les autres, ce sont engraisser pendant leurs mandats, inutiles
de les citer sans résultat !
E.MACRON lui-même a
voulu faire croire qu’il était pour l’écologie, ce n’est pas la réalité, il n’a
fait pour l’instant rien de mieux que ses prédécesseurs et s’est servi de verts
EELV à des fins électorales, mais maintenant leur poids électoral a nettement
diminué tant les français ont été déçus des résultats médiocres des précédents
ministres écolos des gouvernements passés ou présents jusqu’à ce demander à quoi
ils servent et peut-être qu’ils ont enfin compris?!
(D'ailleurs exemple : la grande ville
de GRENOBLE géré par un maire écologiste, c'est loin d’être probant pour ne pas
dire autre chose...)
Jdeclef 06/08/2019 10h11