lundi 19 août 2019

Et alors que ferait-il cet aboyeur donneur de leçon champion de la fausse diplomatie à l'emporte-pièce !?


Hong Kong : Donald Trump avertit la Chine contre un « autre Tian'anmen »

D'après le président américain, l'usage de la violence à Hong Kong rendrait « très difficile » la conclusion d'un accord commercial entre son pays et la Chine.

Des milliers de manifestants pro-démocratie ont envahi dimanche les rues de Hong Kong, bravant la police et des trombes d'eau pour montrer que leur mouvement reste populaire en dépit des violences et des menaces d'intervention de Pékin. Ce dimanche soir, Donald Trump a mis en garde la Chine contre l'usage de la violence dans l'ancienne colonie britannique.
« Je pense qu'il serait très difficile de conclure un accord s'ils exercent de la violence, [...] si c'est une autre Place Tian'anmen », a déclaré Donald Trump à des journalistes dans le New Jersey (Nord-Est) alors que des centaines de milliers de manifestants pro-démocratie ont à nouvau défilé dimanche à Hong Kong.

Un appel à un rassemblement « rationnel et non violent »

L'image de la mobilisation hongkongaise a été ternie cette semaine par des scènes de violences à l'issue de cinq jours de sit-in dans l'aéroport. Et pour couper court aux accusations de « terrorisme » qui ont émané du gouvernement central chinois, un appel à un rassemblement « rationnel et non violent », ce dimanche, avait été lancé par le Front civil des droits de l'homme (FCDH), l'organisation non violente qui était à l'origine des manifestations géantes de juin et juillet. Selon cette organisation, plus de 1,7 million de personnes ont défilé dimanche, soit la plus forte mobilisation depuis des semaines.
 « Ce fut une longue journée et nous sommes très fatigués, mais voir autant de gens marcher pour Hong Kong sous la pluie, ça donne de la force à tout le monde », a lancé un des manifestants, Danny Tam, 28 ans. En début d'après-midi, la foule s'était d'abord massée sous une pluie battante dans le parc Victoria, au cœur de l'île de Hong Kong, formant une mer de parapluies multicolores. Les manifestants ont ensuite défilé en direction du quartier d'Admiralty, plus à l'ouest, bravant l'interdiction de la police qui n'avait autorisé qu'un rassemblement statique dans le parc. Tard dimanche soir, des centaines de manifestants masqués tournaient autour du siège du gouvernement, scandant : « Reprenons Hong Kong, révolution de notre temps. »

« La police fait des blessés »

Nombre de militants avaient encore pour mot d'ordre la dénonciation des violences policières. « La façon dont la police a géré tout ça est totalement déplacée », confiait à l'Agence France-Presse James Leung, un manifestant. « Vous pouvez vous faire votre propre jugement. » D'autres reconnaissaient une hausse de la violence dans les rangs des contestataires, les manifestations dégénérant de plus en plus souvent en heurts entre la police et des radicaux n'hésitant plus à lancer des pierres ou des cocktails Molotov et à utiliser des frondes.
« Certains ont une façon extrême d'exprimer leurs vues », concédait à l'Agence France-Presse Ray Cheng, 30 ans, en reconnaissant que cela plaçait la mobilisation dans une position délicate. « Je suis contre la violence », expliquait de son côté Mme Wong, 54 ans. « Mais ils sont en colère. » « Et même les radicaux ne font que casser des vitres, ils ne blessent pas les gens alors que la police fait des blessés », accusait-elle en montrant la photo d'une femme qui a été touchée à l'œil par un projectile vraisemblablement tiré par la police. Nous voulons que Carrie Lam (cheffe de l'exécutif hongkongais) démissionne, mais nous voulons aussi que le chef de la police (Stephen Lo) démissionne », a-t-elle souligné. Plus de 700 personnes ont été arrêtées depuis deux mois.

Dix semaines de mobilisation

La région semi-autonome traverse depuis début juin sa crise la plus grave depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, avec des manifestations et des actions quasi quotidiennes pour demander, notamment, le suffrage universel. Dix semaines après la manifestation inaugurale du 9 juin, le mouvement n'a presque rien obtenu de l'exécutif hongkongais pro-Pékin. Cette absence d'avancée a poussé le mouvement vers la radicalisation, comme l'a illustré cette semaine le blocage de l'aéroport de Hong Kong, où des centaines de vols ont été annulés.
L'image de la mobilisation, jusqu'alors très populaire, a aussi été ternie par l'agression à l'aéroport de deux personnes soupçonnées d'être des espions pro-Pékin. D'où les avertissements de plus en plus cinglants du pouvoir central chinois, qui a assimilé les manifestants à des « terroristes » et menacé d'intervenir dans le territoire. La propagande chinoise a abondamment repris les images des dérapages à l'aéroport, dans l'espoir de décrédibiliser la mobilisation. Les médias chinois ont également diffusé des images de soldats chinois et de transports de troupes blindés massés de l'autre côté de la frontière, à Shenzhen. La manifestation ce dimanche est à cet égard un test de la détermination des militants pro-démocratie, et de la popularité de leur mouvement. Des milliers de partisans du gouvernement se sont également réunis dans l'après-midi dans un parc pour critiquer le mouvement pro-démocratie et soutenir la police.
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Cette séparation de cette ex colonie anglo/chinoise a été mal faite en 1997 et ne pouvait marcher en terme politique entre une région démocratique libre et un état totalitaire !

Car chez les habitants de HONG-KONG la majorité de ceux qui y vivent, n'ont pas connu le système politique de la CHINE continentale à l'opposé de ce qu'ils vivent encore et surtout que l'on les force à obéir à des doctrines rigides d'un communisme que MAO TSE TOUNG avait instauré et imposé !

La puissante chine du nouveau président XI JIN PING peut bien sur réprimer durement ces manifestations à cause du totalitarisme qu'il veut implanter de force dans l'ile !

Ce serait pourtant plutôt à l'Angleterre, ex colonisateur de faire le médiateur que de s'en laver les mains en bon Ponce Pilate, mais elle bien trop occupée par son propre brexit !

Mais surtout pas à TRUMP « éléphant dans un magasin de porcelaine chinoise » avec ses gros sabots de donneur de leçons, faux gendarme du monde comme il le croit !

Jdeclef 19/08/2019 11h01LP

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