mercredi 7 août 2019

Faut il chercher systématiquement des responsables dans ces manifestations qui dérapent à cause de la violence incontrôlable ?!


Mort de Steve : journée sous tension à Nantes

Un vaste dispositif de sécurité a été mis en place par la préfecture pour encadrer ces rassemblements. 40 personnes ont été interpellées.


Au total, 40 personnes ont été arrêtées pour « faits de violences ou transport d'armes par destination », a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique, évoquant 39 placements en garde à vue. Par ailleurs, deux personnes ont été blessées, un policier et un manifestant. Les deux sont restés conscients et ont été pris en charge, a indiqué la préfecture. Peu après le début de ce second rassemblement, la foule située devant la préfecture scandait des « assassins » aux forces de l'ordre mobilisées. Des échanges de pétards et de gaz lacrymogènes ont ensuite dispersé le cortège.


Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées près de la grue jaune, derrière une grande banderole avec le portrait de Steve Maia Caniço et l'inscription « Interdits de vivre », au début de la marche prévue à proximité du lieu où le corps du jeune homme a été retrouvé lundi dans la Loire. Jeunes parents avec des poussettes, enfants à vélo, personnes de tous âges ont exprimé leur volonté de rendre hommage à l'animateur périscolaire de 24 ans, disparu dans la nuit du 21 au 22 juin lors de la Fête de la musique, marquée sur les bords de Loire par une intervention controversée des forces de l'ordre, et dont le rôle suscite également beaucoup d'interrogations chez les participants.

La maire de Nantes condamne les violences

La maire de Nantes, Johanna Rolland, a déclaré samedi qu'« aucune violence n'avait sa place aujourd'hui à Nantes, alors que toute la ville souhaitait se recueillir » pour Steve Maia Caniço, en condamnant « les dégradations commises par certains ».

Rappelant qu'un premier rassemblement avait eu lieu samedi matin sur l'île de Nantes, près de l'endroit de la Loire où a été retrouvé le corps du jeune homme disparu la nuit de la Fête de la musique, « dans le silence, le calme et le recueillement », elle a estimé dans un communiqué que « ce temps de recueillement était indispensable pour que chacun puisse dire son émotion et partager la douleur de la famille et des proches ».

Des manifestants concernés

La mort de Steve « a été un choc personnel », explique Clémentine, 25 ans, venue à vélo et qui, comme toutes les personnes interrogées par l'Agence France-Presse, a refusé de donner son nom de famille. Tout en précisant avoir « des gendarmes et des militaires » dans sa famille, cette jeune Nantaise entend, par sa présence, « protester contre les violences policières ». « On matraque des gens qui s'amusent, on leur envoie des lacrymos, on envoie des chiens (...) Moi, je respecte les policiers, mais leur métier, c'est de maintenir les gens en sécurité, pas de les mettre en danger. » « Là, on parle d'une répression des mouvements sociaux qui s'étend à la vie quotidienne et ça prend une tout autre ampleur », considère-t-elle.
Pour Hugues, 42 ans, venu de Derval (Loire-Atlantique), à une heure de route de Nantes, « plus il y aura de monde, plus il y aura de pression pour avoir la vérité (...) C'est choquant la manière dont c'est traité au niveau politique, on a l'impression qu'on essaie d'étouffer l'affaire. Personne n'est jamais responsable », dit-il. Ludovic, lui, est venu de Lyon spécialement pour cet événement. « Steve est devenu un symbole des violences policières », estime ce photographe amateur de 42 ans. « Steve, Adama Traoré, les Gilets jaunes, tout est lié », assure-t-il. Interrogé sur la volonté de la famille de n'accepter qu'« un soutien amical, artistique et pacifique », Ludovic répond : « le meilleur exemple est que cette marche se passe bien, et sans heurts, pour respecter la famille ». « Moi, je n'ai jamais rien jeté sur la police à part des noms d'oiseaux, mais, malheureusement, c'est eux qui rendent les gens violents », affirme-t-il. Une « manifestation contre les violences policières » doit, elle, commencer vers 13 heures à la station Commerce, dans le centre-ville, à proximité immédiate du périmètre interdit par les autorités.


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« Nantes révoltée »

En raison « d'informations concordantes sur la volonté d'un certain nombre de groupes d'activistes d'en découdre avec les forces de police », le préfet de Loire-Atlantique Claude d'Harcourt a décidé d'interdire tout rassemblement dans une grande partie de Nantes de 10 heures à 20 heures. La préfecture dit n'avoir reçu aucune déclaration de manifester. Sont également interdits « le port et le transport, sans motif légitime, d'objets pouvant constituer une arme », dans une ville qui n'a pas été épargnée par des dégradations et des violences lors des manifestations des Gilets jaunes.
Dans un appel à manifester vindicatif, « Nantes révoltée » demande de manifester parce que les policiers « tirent des grenades pour arrêter des chansons » et « parce que l'attaque policière de la Fête de la musique n'est que l'aboutissement d'années de violences et d'impunité pour les forces de l'ordre ».


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Brassard noir

Mais cet appel aux rassemblements n'a pas eu l'assentiment de la famille de la victime. Les proches de Steve « n'acceptent qu'un soutien amical, artistique et pacifique », a déclaré leur avocate Me Cécile de Oliveira. Selon le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, « évidemment (...) il y a la possibilité d'organiser un rassemblement (...), mais cela est encadré pour éviter des débordements et des violences ». Freeform, structure nationale qui accompagne l'organisation de rassemblements festifs, a lancé un appel au calme. « Nous tenons à rappeler que la famille et les amis de Steve ne s'y associent pas, mais surtout que, de notre point de vue, tout débordement desservira la cause de la justice. »
Outre Nantes, des appels à manifester ont été lancés dans tout le pays pour ce week-end, émanant notamment de groupes de Gilets jaunes : Toulouse, Caen, Le Havre, Montpellier, Paris samedi ou encore Tours et Rouen dimanche. Des Gilets jaunes, qui ont appelé comme chaque semaine à une manifestation samedi à Paris, invitent à un hommage à Steve en jaune avec un brassard noir. « Après Steve, à qui le tour ? » À Toulouse, les Gilets jaunes ont donné le ton sur Facebook du thème de leur manifestation.
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La polémique sur l'attitude de la police le soir de la Fête de la musique reste vive. Le rapport de l'IGPN, dévoilé mardi, a été jugé par certains trop favorable aux policiers. Selon la « police des polices », « il ne peut être établi de lien entre l'intervention des forces de police (...) entre 4 h 20 et 4 h 52 quai Wilson à Nantes et la disparition de M. Steve Maia Caniço après 4 heures dans le même secteur ». Mais des zones d'ombre demeurent. Pour « aller plus loin », le Premier ministre, Édouard Philippe, a demandé une enquête de l'inspection générale de l'administration (IGA). Vendredi, Christophe Castaner est revenu sur l'utilisation de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre, admettant qu'il y avait un « questionnement » sur leur usage.

Notre société est devenue plus violente car on ne voit plus de garde-fou ou d'atteintes aux libertés dont beaucoup ne sont pas encadrées ou si peu !

Ces manifestations dont certaines sont interdites certains y vont quand même?!

Le risque est constant de prendre un mauvais coup ou d'être blessé et ces jeunes qui souvent subissent cela et ne veulent pas se rendre compte du danger lors de mouvement de foule divers qu'ils soient festifs ou protestataires !

Et il y a ceux qui y vont pour se colleter aux forces de l'ordre pour se défouler et là il faut bien essayer d'endiguer ce problème ! 

Quoi de plus simple que de s'en prendre à la police que l'on envoie pour disperser en fin de cortège ou mouvement contestataire des manifestations qui perdure et dégénère !

Quand un drame se produit comme la mort de ce pauvre jeune malheureux ne sachant pas nager en plus est grave et désolant mais on a vu dans quelle condition cette manifestation était organisée adossée au fleuve certains des manifestants ont admis qu'étant acculés au bord du fleuve ils avaient perdu pied et chuté dedans en reculant simplement donc le lieu dédié et choisi pour celle-ci était déjà une erreur préfectorale de l'avoir autorisée semble-t-il ?!

Il faut savoir ce que l'on veut, mais si l'on ne veut plus de police on glissera très vite vers l'anarchie violente, les épisodes G. J. Pour ne citer que ceux-là par exemple !

Transformer ce regrettable fait de société en politique politicienne pro ou contre gouvernementale de n'importe quels gouvernements depuis 30 ans de tous bords c’est inconcevable, il faut revoir tous règlements justice et code pénal devenu inadaptés car la population française a changé comme le reste du monde !

Le : « Il est interdit d'interdire » soixante-huitard est dépassé et obsolète un peu de bon sens !

Et ces trublions n'ont même pas connu 1968 !

Jdeclef 07/08/2019 13h06LP

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