lundi 19 août 2019

Est-ce l'immigration galopante qui rend rigide au point de faire telles erreurs ?


L'invraisemblable calvaire de trois touristes sud-américaines en transit en France

VIDÉO. Deux Colombiennes et une Vénézuélienne qui ne faisaient que transiter par Roissy ont été placées dans un centre de rétention à Rouen, selon France Bleu.


La France ne sera jamais un beau souvenir pour Jennifer, Liliana et Wilma. Ces trois touristes sud-américaines ont vécu un véritable cauchemar dès le moment où elles ont atterri à Roissy, à la fin du mois de juillet, raconte France Bleu Seine-Maritime. Elles étaient en transit : Jennifer et Liliana, de Colombie, partaient en vacances à Madrid et Wilma, vénézuélienne, se rendait à Genève pour voir son fils, gravement malade. Les trois femmes ne se connaissaient alors pas. Leur seul point commun est cette arrivée en transit en France, depuis un pays d'Amérique du Sud.
Toutes les trois sont contrôlées par la police aux frontières à l'aéroport de Roissy et placées brièvement en garde à vue avant d'être envoyées dans un centre de rétention près de Rouen. Selon leurs témoignages à France Bleu Seine-Maritime, elles ont pourtant toutes insisté sur le fait qu'elles n'avaient aucunement le projet de séjourner en France, elles devaient simplement passer par Paris afin de prendre leurs correspondances pour Madrid et Genève.

Pas assez d'argent, des réservations invalides et des passeports confisqués

Liliana et Jennifer ont atterri à Roissy presque en même temps. Dans les deux cas, la police aux frontières leur a demandé quelle somme d'argent elles avaient sur elles, et si elles disposaient d'une réservation d'hôtel en attendant de pouvoir prendre leur vol respectif pour Madrid. Auprès de la station de radio, Jennifer explique qu'elle a répondu aux policiers qu'elle n'avait que 36 euros sur elle et qu'elle n'avait pas réservé d'hôtel, pensant pouvoir dormir à l'aéroport. C'est alors que les autorités lui ont confisqué son passeport et l'ont placée en zone d'attente. C'est là qu'elle a fait la rencontre de Liliana, dont l'histoire est similaire.
Wilma est arrivée à Roissy quelques jours plus tard, en transit vers Genève pour voir son fils, hospitalisé. Problème : la police aux frontières lui notifie qu'elle non plus n'a pas assez d'argent sur elle et qu'elle ne dispose d'aucune attestation d'hébergement en Suisse. Wilma est donc à son tour envoyée en zone d'attente, puis, en compagnie de Jennifer et Liliana, elle est placée en garde à vue, pour une très courte période. Elles sont ensuite toutes les trois placées en rétention administrative, dans un centre près de Roissy sur décision de la préfecture de Seine-Saint-Denis. Leurs appareils photo et leurs téléphones portables leur sont confisqués et la preuve de leur voyage retour ne fait pas changer l'administration d'avis, précise France Bleu.

Traitées « comme des criminelles »

Au bout de quelques jours, elles parviennent à rassembler les documents demandés par l'administration française, mais leur situation ne s'arrange pas. « Nous avons été traitées comme des criminelles », dénonce Wilma auprès de la station, tandis que Jennifer évoque l'impression « qu'on [la] considérait comme une immigrante illégale ». Après avoir été transférées dans un autre centre, près de Rouen, elles sont convoquées au tribunal, le 11 août dernier. Le juge des libertés et de la détention estime alors que rien ne justifiait le traitement qui leur a été infligé. Il juge la rétention irrégulière et ordonne leur libération. Une décision qui ne met pas fin au cauchemar puisque les trois femmes se retrouvent lâchées dans la région rouennaise et doivent récupérer leur passeport et leurs bagages restés... à la préfecture de Seine-Saint-Denis ! Il faudra l'aide d'une passante puis d'une association pour qu'elles puissent être hébergées.
Sur France Bleu Seine-Maritime, l'avocate commise d'office des trois touristes explique : « Juridiquement, quand des touristes sont en transit entre plusieurs pays de l'espace Schengen, il faut qu'ils justifient de plusieurs documents. Un passeport, des garanties financières, la justification d'un hébergement dans le pays de destination finale, etc. Elles ne justifiaient pas de tous les documents, mais le placement en zone d'attente permet de les récupérer et de tout justifier. » L'avocate dénonce la façon de procéder des autorités à Roissy et de la préfecture de Seine-Saint-Denis.
Aujourd'hui, Wilma, Liliana et Jennifer sont toujours coincées en France, sous le coup d'une procédure d'éloignement, contre laquelle un recours a été déposé par leur avocate. « Je n'explique pas ce qu'il s'est passé. Je ne comprends pas. Ce que je sais, c'est qu'il y a eu abus dans la procédure. Le juge l'a confirmé », déclare-t-elle à France Bleu. Avant de préciser qu'il est possible que les trois touristes demandent des dommages et intérêts.
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Chez certains de nos fonctionnaires zélés ou trop bornés !

Cela montre, ce que peut faire les problèmes migratoires qui sont mal gérés et qui deviennent trop nombreux, car qui n'avaient pas assez été pris en compte depuis trente ans !

Et qui maintenant dérape de toutes parts de par la faute de nos gouvernements et dirigeants de tous bords !

Alors certains bienpensants diront que c'est à cause de ses guerres moyenne orientales et du terrorisme islamique pour justifier ce manque de décisions et de solutions !

Sans compter les sans-papiers qui passent à travers les mailles trop grandes de filets inefficaces à grosses mailles que l'on ne peut refouler vers qui ou quels pays et en plus devoir gérer le droit d’asile !?

L’immigration irrégulière est une plaie de l'Europe entière, ceci étant, outre atlantique aux USA pays de migrants pourtant, ils ne sont pas mieux lotis !

Jdeclef 19/08/2019 15h13 LP

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