Bolsonaro
refuse l'aide du G7 tant que Macron ne s'est pas excusé
Avant
d'accepter de discuter de l'aide accordée par le G7 pour lutter contre les
incendies dans l'Amazonie, le président brésilien pose ses conditions.
Nouvel épisode dans le conflit verbal qui
oppose Jair Bolsonaro et Emmanuel Macron. Le président brésilien a déclaré
mardi qu'il était prêt à discuter
d'une aide du G7 pour lutter contre les incendies en Amazonie si le chef de
l'État français Emmanuel
Macron « retirait (ses) insultes ».« D'abord M. Macron doit retirer les insultes qu'il a proférées contre ma personne », a déclaré à quelques journalistes le président brésilien qui évoque les accusations du président français selon lesquelles il avait « menti » sur ses engagements environnementaux. « D'abord il m'a traité de menteur et ensuite, d'après mes informations, il a dit que notre souveraineté sur l'Amazonie était une question ouverte », a dit Jair Bolsonaro avant de rencontrer les neuf gouverneurs d'États d'Amazonie. « Avant de discuter et d'accepter quoi que ce soit de la France (...), il faut qu'[Emmanuel Macron] retire ses paroles et à partir de là, nous pourrons parler », a déclaré le président brésilien.
Lundi soir, Brasilia a rejeté sèchement l'aide de 20 millions de dollars proposée par les pays du G7 pour combattre les incendies en Amazonie, en conseillant au président français de s'occuper « de sa maison et de ses colonies ». « Nous remercions [le G7 pour son offre d'aide, NDLR], mais ces moyens seront peut-être plus pertinents pour la reforestation de l'Europe », a déclaré le chef de cabinet, Onyx Lorenzoni.
Un statut international pour l'Amazonie ?
La question de la souveraineté de l'Amazonie est particulièrement
sensible au Brésil, où s'étendent près de 60 % de la plus vaste forêt
tropicale du monde, vitale pour l'environnement de la planète. « Nous ne
pouvons accepter qu'un président, Macron, lance des attaques déplacées et
gratuites contre l'Amazonie ni qu'il déguise ses intentions derrière l'idée
d'une “alliance” de pays du G7 pour “sauver” l'Amazonie, comme si c'était une
colonie », avait réagi le président Jair Bolsonaro peu avant. Au dernier
jour du sommet de Biarritz (sud-ouest de la France), Emmanuel Macron s'était
interrogé sur l'opportunité de conférer un statut international à la forêt
amazonienne, au cas où les dirigeants de la région prennent des décisions
nuisibles pour la planète.
« Associations et ONG ont depuis plusieurs années soulevé la
question de définir un statut international pour l'Amazonie. Ce n'est pas le
cadre de l'initiative que nous prenons, mais c'est une vraie question qui se
pose, si un État souverain prenait de manière claire, concrète, des mesures qui
d'évidence s'opposent à l'intérêt de toute la planète », a déclaré le chef
de l'État français. « Ce n'est pas le chemin qu'aujourd'hui nous prenons,
mais c'est un chemin qui reste ouvert, et qui continuera de prospérer dans les
prochains mois et années, car l'enjeu est tel sur le plan climatique qu'on ne
peut pas dire “ce n'est que mon problème” », a ajouté Emmanuel Macron.
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Ceci étant ces querelles
en s'invectivant comme de chiffonniers sont dignes d’élèves d'écoles primaires
!
Ce président brésilien entre
la catégorie des hommes d'états mal élevés (car il y en a d'autres) mais
ça vole bas au ras du caniveau, là c'est une honte !
Et surtout désespérant
car ces accrochages verbaux sont de la part de chefs d'états !
Cela demande un rappel
de l’ambassadeur français de notre ambassade au BRÉSIL !
Jdeclef 27/08/2019 17h23