vendredi 10 janvier 2020

Alors pourquoi le 1er ministre a-t-il commis cette erreur d'avoir annoncé cette mesure hautement impopulaire du pivot à 64 ans (à moins d’en avoir reçu instruction de son patron, il s’est fait piéger ?!)


Retraites : l'âge pivot en passe d'être abandonné par le gouvernement ?

VIDÉO. Le syndicat Unsa espère que le gouvernement fera cette annonce dans les prochaines heures, ce qui pourrait amorcer la fin du conflit social.

Après cinq semaines de grève, la fin du mouvement social pourrait peut-être se jouer dans les prochaines heures. Vendredi matin, syndicats et organisations patronales avaient rendez-vous avec le Premier ministre Édouard Philippe à Matignon pour évoquer l'équilibre financier du système, reprenant ainsi l'idée de la CFDT d'une « conférence de financement ». Dans la nuit de jeudi à vendredi, le gouvernement a également communiqué deux versions du projet de loi de la réforme des retraites.
Ce que prévoit le projet de loi sur les retraites
« On a demandé au Premier ministre de retirer l'âge pivot [...], je crois qu'il a compris », a commenté Laurent Escure, secrétaire général de l'Unsa, après 40 minutes d'entretien avec Édouard Philippe. « J'attends que, dans les prochaines heures, il y ait cette annonce », a-t-il insisté. « Si dans les heures qui viennent, l'âge pivot est retiré, je pense qu'on pourra trouver les conditions permettant un compromis », a-t-il poursuivi.
L'instauration d'un âge pivot à 64 ans, assorti d'un système de bonus-malus, cristallise les tensions entre l'exécutif et les syndicats réformistes, dont la CFDT et l'Unsa. Ces derniers, s'ils sont favorables au principe d'un nouveau système de retraite universel par points, font de cette mesure une « ligne rouge ».
Macron s'est-il dégonflé ?

Augmenter les cotisations ?

« Si on disait non [à un âge pivot], il n'y aurait qu'une seule solution : refiler la patate chaude aux générations montantes en augmentant les cotisations », a toutefois nuancé François Asselin, président de la CPME. De son côté, le gouvernement « est prêt à faire évoluer le texte », a redit vendredi la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne sur France Info. « On n'a jamais été aussi proches d'un compromis », a estimé sur RFI le secrétaire d'État Adrien Taquet, martelant que « la question du financement doit être réglée ».
Du côté de la CGT, Philippe Martinez a déclaré qu'il était pour le principe d'une conférence de financement. Mais, « nous avons rappelé notre désaccord avec le projet de réforme », a-t-il redit sur le perron de l'hôtel de Matignon. Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière, a affirmé que la « détermination » de son syndicat à réclamer le retrait du projet de réforme des retraites restait « intacte ». « Plus nous avançons, plus nous regardons et plus nous allons regarder ce projet de loi et plus nous serons convaincus que nous avons raison de nous opposer au projet de régime unique par points », a-t-il dit.
Grogne des avocats : « Nous entrons dans une grève dure »
Les deux textes du projet de loi gravent dans le marbre de la loi une règle « obligeant » à prévoir l'équilibre financier du futur système « universel » de retraite par points, mais aussi l'« âge d'équilibre ». Cet âge pivot sera instauré dès 2022, à moins d'une « délibération » différente avant septembre 2021 entre partenaires sociaux siégeant au sein de la future caisse nationale de retraite universelle, qui sera créée le 1er décembre 2020.
L'État s'engage aussi, comme l'avait promis le gouvernement, à revaloriser les traitements des enseignants et des chercheurs, que la réforme des retraites pourrait pénaliser.

10,2 % de grévistes à la SNCF

Jeudi a eu lieu la quatrième journée de mobilisation. Les manifestations ont rassemblé jeudi 452 000 personnes dans toute la France, selon le ministère de l'Intérieur, dont 56 000 dans la capitale. Une mobilisation supérieure à celle du 10 décembre, mais en deçà de celles du 17 et surtout du 5 décembre, au premier jour du mouvement, d'après les autorités.
Mais l'intersyndicale a peiné jeudi soir à donner une suite à son mouvement. Après plus de quatre heures de réunion, elle a exprimé le souhait de faire de mardi 14 janvier une « journée de grève et de convergence interprofessionnelle », et annoncé des « initiatives déclinées sous toutes les formes » mercredi 15 et jeudi 16, en espérant des « manifestations massives » auparavant, samedi 11.
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Vendredi matin, le taux de grévistes mesuré à la SNCF s'est maintenu au-dessus des 10 % (10,2 %), avec près d'un conducteur sur deux (47,3 %) concerné. Parmi les autres personnels indispensables à la circulation des trains, 36,3 % des contrôleurs et 24,3 % des aiguilleurs étaient en grève, d'après ce décompte.
Plusieurs professions se sont également mobilisées vendredi, notamment à travers des blocages de raffineries et de dépôts pétroliers. Le trafic ferroviaire est encore une fois perturbé vendredi, au 37e jour de la plus longue grève de l'histoire de la SNCF. 60 % de TER et 80 % de TGV circulent comme annoncé, et en région parisienne un RER A et B sur deux en moyenne étaient sur les rails. Du côté des Transilien, environ trois trains sur cinq sont en circulation.
À Marseille, le trafic des trains était totalement interrompu en gare Saint-Charles, où une centaine de manifestants grévistes était descendue sur les voies. À Nantes, trois dépôts de bus et tramways étaient bloqués, perturbant significativement le réseau. À la RATP, le service de métro était également très perturbé, la plupart des lignes étant ouvertes partiellement ou seulement aux heures de pointe.
La zone industrialo-portuaire du Havre, qui regroupe 1 200 entreprises dont des sites classés Seveso et représente 30 000 emplois, a également été bloquée par des manifestants opposés à la réforme des retraites. Selon la CGT, le blocage est tenu par 3 000 à 4 000 manifestants. Un blocus similaire le 12 décembre avait mobilisé 5 000 à 6 000 manifestants, avait à l'époque dénombré ce même syndicat.

Les avocats mobilisés

Plusieurs centaines d'avocats ont également manifesté vendredi contre la réforme des retraites au palais de justice de Paris. Ils ont appelé à la démission de la ministre de la Justice Nicole Belloubet, qui se trouvait à quelques dizaines de mètres d'eux. Le nouveau bâtonnier de Paris Olivier Cousi a pris la parole en haut des marches de la salle des pas perdus, en déclarant que "cette réforme va tuer nos cabinets", a-t-il déclaré. Les avocats ont ensuite jeté leur robe noire, en tas, reprenant le geste de leurs confrères de Caen mercredi devant la garde des Sceaux.
Réforme de la justice : pourquoi il ne faut pas décourager l'appel
À l'appel du Conseil national des barreaux, qui représente les 70 000 avocats français, les avocats ont durci depuis lundi leur mouvement de protestation contre la réforme, redoutant la remise en cause de leur régime autonome. Ce régime s'appuie sur une caisse qui s'autofinance, insiste le CNB. La profession craint "un doublement des cotisations et la baisse des pensions".
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Il devrait retourner vers sa bonne ville du HAVRE et reprendre sa mairie !

En France on ne sait que pérorer ou palabrer quelque fois sur des détails que l'on pourrait régler après avec nos dirigeants qui se dressent sur leurs ergots comme des coqs orgueilleux pour simplement ne pas perdre la face contre des syndicats souvent bornés comme la CGT par exemple par son ou ses leaders enclin à dire non systématiquement à tout, quand il faut réformer un pays qui s'accroche à un corporatisme d'un autre temps ou il faut enfin tourner la page, comme ces régimes spéciaux et leurs multiples avantages selon les professions que cela risque de toucher !

Mais on a élu un jeune président qui ne fait pas dans la dentelle et veux aller trop vite avec ses multiples réformes, un quinquennat ne suffira pas, car tous les français quels qu’ils soient détestent être bousculés, et même si cela avait été possible cela représentait plutôt une mission impossible, car notamment par la complexité de la réforme des retraites et un nivellement des régimes spéciaux des services publics sur le privé !

Car les français sont des individualistes et versatiles avec une tendance à vouloir tirer la couverture à eux personnellement, selon leurs activités professionnelles ou niveau de vie dans notre société et notre démocratie qui de fait ne peut satisfaire tout le monde, et quand ils estiment se faire avoir par nos politiciens de tous bords élus jusqu’au plus haut de l’état, ils se braquent, çà fait plus de 230 ans que ça dure !

Et E.MACRON croit qu’il peut changer cela, pas sûr, à voir, car il faut comprendre le peuple que l’on veut diriger..?!

Jdeclef 10/01/2020 15h45

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