dimanche 5 janvier 2020

En fait, faisons simple si possible : heureusement que l'IRAN ne possède pas encore la bombe atomique !?


Irak : les Américains visés par deux attaques

VIDÉO. Deux attaques ont ciblé quasi simultanément l'ultra sécurisée Zone verte de Bagdad et une base aérienne irakienne abritant des soldats américains.

La tension continue de monter entre les États-Unis et l'Iran. Samedi 4 janvier, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a « souligné » lors d'un entretien avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif « le besoin de désescalade », après la mort du général iranien Qassem Soleimani dans une attaque américaine à Bagdad. Lors de cette discussion « avec Mohammad Javad Zarif sur les récents développements », Josep Borrell a souligné « le besoin de faire preuve de retenue et d'éviter toute nouvelle escalade », selon un tweet publié sur son compte Twitter.
Pendant cet entretien, il a été également « discuté de l'importance de préserver l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien (JCPoA en anglais, NDLR) qui reste crucial pour la sécurité mondiale », selon le tweet de M. Borrell. « Je suis engagé à jouer le rôle de coordinateur », a ajouté dans son tweet le haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère.

Deux attaques

Dans la soirée, deux attaques ont visé quasi simultanément l'ultra sécurisée Zone verte de Bagdad et une base aérienne irakienne abritant des soldats américains au nord de la capitale, ont indiqué des responsables des services de sécurité. Deux obus de mortier se sont abattus sur la Zone verte de Bagdad, où siège l'ambassade américaine attaquée mardi par des milliers de combattants et de partisans des pro-Iran en Irak, ont indiqué des responsables de sécurité irakiens et de la Zone verte.
Dans le même temps, à moins d'une centaine de kilomètres plus au nord, deux roquettes Katioucha se sont abattues sur la base aérienne de Balad, immense base irakienne qui accueille des soldats et des avions américains, ont indiqué des sources de sécurité sur place. Selon le commandement militaire irakien, il n'y a eu aucune victime dans les deux attaques. Aussitôt après ces tirs, des drones américains ont survolé la base pour des missions de reconnaissance, ont ajouté ces sources.
Les États-Unis ont déployé cette semaine des soldats supplémentaires pour protéger ses diplomates et ses soldats en Irak où le sentiment anti-américain, attisé par les pro-Iran, a flambé avec l'assassinat vendredi dans une frappe de drone du puissant général iranien Qassem Soleimani et de l'homme de l'Iran à Bagdad Abou Mehdi al-Mouhandis. Les appels à la « vengeance » se multiplient à Bagdad comme à Téhéran, alors que les Américains considèrent depuis plusieurs mois déjà que les factions armées pro-Iran en Irak sont une menace plus dangereuse pour eux que les djihadistes du groupe État islamique (EI). Aucune n'a été revendiquée, mais Washington accuse les factions pro-Iran du Hachd al-Chaabi – coalition de paramilitaires intégrés à l'État – d'en être responsables.

Un lien avec le 11 Septembre

Le vice-président américain Mike Pence a lié dans un tweet le général iranien Qassem Soleimani aux responsables des attentats du 11 Septembre à New York, une affirmation pointée comme douteuse ou trompeuse par de nombreux médias américains. Qassem Soleimani « a aidé au voyage clandestin en Afghanistan de 10 des 12 terroristes ayant mené les attaques terroristes du 11 Septembre aux États-Unis », a affirmé Mike Pence vendredi sur Twitter, au milieu d'une série de messages visant à justifier la décision américaine de le tuer.
Dans la journée, un nouveau raid a été mené contre les pro-Téhéran en Irak. Une attaque qui survient alors que le pays s'apprête à célébrer en grande pompe les funérailles du puissant général iranien Qassem Soleimani et de son principal lieutenant dans le pays. Peu après que le président américain Donald Trump a assuré ne pas chercher la guerre avec l'Iran, Washington a de nouveau frappé en Irak. Il y a eu « des morts et des blessés » dans un raid aérien contre un convoi du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran désormais intégrés à l'État irakien, au nord de Bagdad, a indiqué une source policière.

Tir de précision d'un drone

Un porte-parole de la coalition anti-djihadistes emmenée par les États-Unis a assuré à l'Agence France-Presse qu'« aucun raid américain ou de la coalition n'avait eu lieu ». Avant lui, le colonel Myles Caggins, s'exprimant uniquement au nom de la coalition, avait dit que « la coalition n'a PAS mené de raid au nord de Bagdad ces derniers jours ».
La veille déjà, c'est un « tir de précision d'un drone » américain qui avait plongé le monde entier dans l'incertitude, faisant redouter « une nouvelle guerre dans le Golfe » que « le monde ne peut se permettre », selon l'ONU. Également au beau milieu de la nuit, le bombardement américain avait pulvérisé deux voitures qui sortaient de l'aéroport de Bagdad. À l'intérieur, Soleimani, l'architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient, et Abou Mehdi al-Mouhandis, l'homme de l'Iran à Bagdad, étaient tués sur le coup. Téhéran a promis « une dure vengeance » pour la mort de son général le plus populaire que tous au Moyen-Orient pensaient absolument intouchable. Qui sera menée « au bon endroit et au bon moment », a ajouté l'Iran, augmentant les craintes en Irak que le pays ne serve de champ de bataille interposé à ses deux alliés, Téhéran et Washington. Bagdad a déjà dit redouter « une guerre dévastatrice » sur son sol.
Qassem Soleimani, meilleur ennemi des États-Unis

« Nous vous trouverons. Nous vous éliminerons »

Mardi, le cortège funéraire de 25 combattants pro-Iran tués dans des frappes américaines près de la Syrie avait dégénéré dans l'ultrasécurisée Zone verte de Bagdad. Sous les coups de barre de fer et autres béliers de fortune, la première enceinte de l'ambassade américaine à Bagdad avait cédé sous la pression de plusieurs milliers de pro-Iran en colère.
Samedi, c'est dans ce quartier où siègent, outre la chancellerie américaine, les plus hautes institutions d'Irak, que l'État irakien tiendra des funérailles nationales pour Soleimani et Mouhandis, avant que les corps des dix morts du raid américain à l'aéroport de Bagdad ne soient présentés à la foule à Bagdad puis emmenés dans les deux villes saintes chiites du sud de l'Irak, Kerbala et Najaf, pour des dernières prières avant l'enterrement de Mouhandis et le départ du corps de Soleimani vers l'Iran.
Loin de Bagdad, sous haute sécurité à l'approche du début des funérailles, l'escalade entre Téhéran et Washington se poursuit, chacun s'estimant en droit de se « défendre ». Donald Trump a déclaré avoir ordonné l'élimination de Soleimani pour « arrêter » une guerre et non pour en commencer une, affirmant qu'une attaque contre des Américains était « imminente ». Et aux autres « terroristes » qui menaceraient les intérêts de Washington, il a lancé : « Nous vous trouverons. Nous vous éliminerons. » « Nous ne cherchons pas de changement de régime » en Iran, a-t-il en revanche assuré.
 « L'assassinat de Qassem Soleimani nous conduit vers une guerre »

Trois jours de deuil

En République islamique, trois jours de deuil ont été décrétés en mémoire de Soleimani, 62 ans, alors que vendredi déjà des dizaines de milliers de personnes avaient défilé à Téhéran au cri de « Mort à l'Amérique ». Les États-Unis ont commis leur « plus grave erreur » en tuant Soleimani, a averti le Conseil suprême de la sécurité nationale, plus haute instance sécuritaire d'Iran. « Ces criminels subiront une dure vengeance au bon endroit et au bon moment. »
Le guide suprême iranien Ali Khamenei et le président Hassan Rohani, qui ont rapidement nommé le successeur de Soleimani, Esmaïl Qaani, ont eux aussi appelé à des représailles. En Irak voisin, secoué depuis des années par des violences à chaque soubresaut des tensions entre l'Iran et les États-Unis aujourd'hui à leur paroxysme, les pro-Iran ont désormais la haute main.
En Irak, la guerre Iran-États-Unis a déjà commencé

Bruit de bottes en Irak

Depuis que les États-Unis ont tué Soleimani, ils ont créé un consensus rare dans un Irak déchiré depuis plus de trois mois par une révolte populaire dénonçant notamment la mainmise de l'Iran. Parce que Washington a « violé la souveraineté de l'Irak », selon les mots des plus hauts dirigeants de l'État, les commandants du Hachd ont appelé leurs combattants à se « tenir prêts ». Le turbulent leader chiite irakien Moqtada Sadr a même réactivé l'Armée du Mehdi, sa milice dissoute après avoir harcelé l'occupant américain en Irak (2003-2011). Il faut désormais, a exhorté Hadi al-Ameri, le patron des pro-Iran au Parlement, « serrer les rangs pour bouter les troupes étrangères » hors d'Irak.
« En Irak, les chiites rejettent l'ingérence de l'Iran »
Les députés doivent se réunir dimanche et pourraient dénoncer l'accord irako-américain qui encadre la présence de 5 200 soldats américains sur le sol irakien. Et ce, au moment même où Washington annonce déployer 3 000 à 3 500 soldats supplémentaires au Koweït, voisin de l'Irak, en prévention selon un haut responsable du Pentagone, en plus de 750 autres déjà envoyés cette semaine. L'allié libanais de Téhéran, le Hezbollah, a promis « un juste châtiment » aux « assassins ». Et au Yémen, les rebelles houthis, soutenus par Téhéran, ont appelé à des « représailles rapides ».

Critiques et inquiétude

À Washington, le camp républicain de Donald Trump applaudissait alors que leurs adversaires démocrates critiquaient une décision jugée irréfléchie. « Le président Trump vient de jeter un bâton de dynamite dans une poudrière, et il doit au peuple américain une explication », a réagi l'ancien vice-président Joe Biden, candidat aux primaires pour la présidentielle de novembre.
Dans les grandes capitales, l'inquiétude dominait. Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont appelés, et ont dit s'inquiéter du risque de « sérieusement aggraver la situation » au Moyen-Orient. Pékin et Londres ont appelé à la « désescalade ». Côté économique, les cours du pétrole ont bondi, les marchés craignant des perturbations voire un blocage de pétroliers dans le détroit d'Ormuz.

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Et que les USA soient loin de l'IRAN géographiquement car avec TRUMP qui semble vouloir intensifier ses actions militaires envers ce pays ?!

On serait déjà en 3eme guerre mondiale larvée, à croire que cela manque à certains dirigeants du monde (dit civilisé) de devoir s'entretuer par l’intermédiaire de leurs peuples, dont ils ont la charge !

Certains de ces hommes qui nous dirigent sont des fous qui s'ignorent et nous peuples lambda qui les avons élus, on en paye les conséquences !

Comme s’il n'y avait pas assez de malheur pour la vie humaine ne serait-ce que les changements climatiques et ses catastrophes de notre nature qui change partout sur notre planète
L’espèce humaine sauto-détruit sans s'en rendre compte aveuglée par nos fléaux naturels, plus argent roi, puissance et pouvoir et chacun pour soi dans un XXI eme  siècle qui se dit de progrès, mais qui va beaucoup trop vite et dont tout le monde veut profiter quelque fois au détriment des autres !?

L'avenir n'est pas rose, loin de là, mais il faut le regarder en face mieux que font nos dirigeants bienpensants donneurs de leçons, avant qu'il ne nous explose à la face !

2020 commence mal !?

Jdeclef 05/01/2020 12h41LP

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