vendredi 17 janvier 2020

Pauvre FRANCE à cause de cette V eme république on risque de revoir le même cas de figure en 2022 !


Présidentielle : Marine Le Pen met la pression sur Macron

DÉCRYPTAGE. En déclarant précocement sa candidature à l'élection présidentielle de 2022, la présidente du RN veut imposer son tempo au président.

Lors de ses vœux à la presse, ce jeudi après-midi au Carré de Nanterre, le siège du Rassemblement national, Marine Le Pen a confirmé ce qu'on savait déjà depuis un certain temps : elle sera bien candidate lors de la présidentielle 2022. « Ma décision a été réfléchie, mais elle est prise », a-t-elle déclaré. Si la présidente du Rassemblement national prend soin de préciser qu'elle n'agit pas dans la précipitation, c'est parce que le timing de sa déclaration interroge. Pourquoi une telle annonce à deux ans de la présidentielle alors que les Français entrent à peine dans la séquence des municipales ?
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En actant sa candidature si tôt, la présidente du Rassemblement national entend imposer le tempo de son duel avec Macron. La maîtresse des horloges, c'est elle ! En premier lieu, elle choisit de se déclarer au moment où l'exécutif fait face à une des plus violentes contestations sociales de son quinquennat afin de rappeler aux adversaires de la réforme des retraites qu'elle est la mieux placée pour porter leur colère. Plus largement, sortir du bois aussi tôt constitue pour elle une manière de préempter l'incarnation des « populistes » contre les « mondialistes ». Car même si Marion Maréchal est sortie du jeu, Marine Le Pen sait que sa légitimité est fragile depuis le fiasco de son débat. Cette fragilité s'est illustrée il y a quelques semaines, lors d'un déjeuner avec Patrick Buisson. Elle admettait devant l'ancien conseiller de l'ombre de Nicolas Sarkozy la possibilité d'un scénario à l'italienne qui a porté Matteo Salvini au pouvoir, c'est-à-dire son éventuel soutien à un candidat mieux placé qu'elle pour l'emporter.
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Auparavant, elle avait d'ailleurs répété à de nombreuses reprises dans les médias qu'elle se présenterait sauf si quelqu'un était « mieux placé qu'elle ». Si ces éléments de langage étaient utilisés pour montrer que sa quête de l'Élysée relève plus d'un sens du sacrifice que d'une obsession pour le pouvoir, ils laissaient la porte ouverte à la concurrence. Elle vient de la refermer.
[Si je suis élue en 2022], il va bien falloir que je me présente pour ma réélection…
Elle tente de s'extirper de son statut d'épouvantail préféré du président pour apparaître comme une présidentiable qui se prépare le plus tôt possible à l'échéance et se donne toutes les chances d'être élue. Opération crédibilité, en quelque sorte. Pendant la conférence de presse, lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il s'agira de sa dernière campagne, Marine Le Pen a répondu : « [Si je suis élue en 2022], il va bien falloir que je me présente pour ma réélection… » Car pour être crédible, elle doit d'abord montrer qu'elle croit elle-même en ses chances.

Elle n'a pas très envie d'y aller, mais elle a encore moins envie de ne pas y aller. Au fond, son moteur, c'est l'orgueil.
Après être redevenue la patronne incontestée du premier parti de France depuis les européennes, avoir battu ses propres records dans les intentions de vote et réussi à gérer au mieux sa prise de distance avec les mouvements contestataires, Marine Le Pen se montre donc à nouveau habile tactiquement. Reste qu'elle ne s'est pas départie d'une certaine fragilité depuis son débat raté. Car ce rendez-vous manqué avec l'histoire lui donne parfois envie de tout abandonner pour vivre en paix au milieu de ses nombreux chats. « Elle n'a pas très envie d'y aller, mais elle a encore moins envie de ne pas y aller. Au fond, son moteur, c'est l'orgueil », explique un membre du bureau national du parti. Un moteur qui peut se gripper de nouveau à tout moment.
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Macron opposé à elle ou à un hypothétique autre candidat sorti de nulle part, voire un ancien qui voudrait se représenter et qui reviendrait en sauveur ?

Cette V eme publique et son élection présidentielle à 2 tours ne peut régler ce dilemme dans notre démocratie qui ne correspond plus à ce qu'attende les français !

Un vrai changement, mais pour l'instant, c'est déprimant!

Avec ce système électoral la prime au sortant marche bien et notre président actuel n'a pas beaucoup d'opposant sérieux !

Ou alors, c'est que les français auraient vraiment changé!?

Jdeclef 17/01/2020 10h08LP

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